lundi 26 septembre 2011

Françoise Hardy, Sheila et Sylvie Vartan réunies (3ème partie)

Fin 2006, sous l’œil photographique de Jean-Marie Périer, les trois chanteuses Françoise Hardy, Sheila et Sylvie Vartan étaient réunies pour une interview commune dans les colonnes de L'express.

L'express : "Vous avez vécu une carrière avec des creux et des bosses. Sheila a fait une pause de huit ans. Françoise a arrêté de se produire en concert. Sylvie espace ses rentrées. Qu'est-ce qui vous pousse à continuer ?"

Françoise : "Une passion qui vit en moi depuis l'enfance. L'idée de tout arrêter m'a bien effleurée un moment. J'étais lasse des émissions de télé filmées comme des concerts. J'ai cherché à écrire pour d'autres et ce fut un parcours du combattant. Johnny a mis un an pour écouter une chanson... et pour la refuser."

Sheila: "Vous chantez à la maison ? Moi, jamais."

Sylvie : "Moi, non plus."


Françoise : "Il m'arrive de siffloter, d'accrocher un air. Récemment, c'était Là où je t'emmènerai, de Florent Pagny. Je suis une midinette, Dieu sait si on me l'a reproché. Chaque fois que la musique est belle et assez mélancolique pour me faire monter les larmes, je suis contente."

Sheila : "Moi, je continue pour l'émotion, pour voir briller les yeux du public".

Sylvie : "La scène m'a tenue. Les disques, c'est autre chose".

Françoise : "On se demande toujours s'il y en aura un autre derrière".

samedi 24 septembre 2011

Françoise Hardy dans le Berliner Morgenpost (2ème extrait)

A l'occasion de la sortie de Tant de belles choses en Allemagne, le Berliner Morgenpost du 25 février 2005 consacrait un article à Françoise Hardy.

La Twiggy fragile de 18 ans revient telle une Walkyrie de Wagner, probablement consciente déjà en 1962 de sa propre valeur, et donne audience à sa cour dans un hôtel de Hambourg au nom approprié de "Reichshof" (« Cour de royaume »). Dans un royal blasphème elle se montre condescendante vis à vis de ses consœurs : "Le dernier album de Jane Birkin a été cruellement mal produit et Sylvie Vartan devrait vraiment arrêter, parce que chacun de ses disques est encore pire que le précédent." Très tranchée, elle ne ménage pas la qualité de sa propre production : A la fin des années soixante, elle avait abandonné le lucratif marché allemand parce qu'elle n'était pas satisfaite de la qualité des textes étrangers. En 1973 on pouvait lire sur Françoise Hardy dans le journal Bild, qu'elle avait été oubliée en France, l'Allemagne prenant ainsi grossièrement sa revanche en représailles à cet abandon. Tout aussi précipitée fleurit régulièrement depuis 1969 dans presque tous les périodiques l'annonce de la fin de sa relation tumultueuse avec le chanteur Jacques Dutronc - avec qui, elle demeure pourtant encore mariée à ce jour...
Peut-être par rancune, Françoise Hardy ne parle plus aujourd'hui un seul mot d'allemand, bien qu'il ait préalablement étudiée cette langue et donné des entretiens en allemand par le passé. Elle enregistre encore des disques, alors qu'elle avait annoncé en 1988 pour "Décalages" qu'elle voulait arrêter : son nouvel album depuis près de cinq ans, "Tant de belles choses" est l'occasion d'accorder un entretien à notre journaliste pour le public allemand.


Texte d'origine :
Im Inneren der fragilen 18 jährigen, die Twiggy aussehen ließ wie eine Wagner-Walküre, ruhte wohl schon 1962 dieses Selbstbewußtsein, mit dem sie jetzt in einem Hamburger Hotel mit dem passenden Namen "Reichshof" wahrhaftig Hof hält. Königlich herablassend lästert sie über Kolleginnen: "Jane Birkins letztes Album war grausam schlecht produziert, und Sylvie Vartan sollte wirklich aufhören, denn jede neue Platte ist noch schlechter als die vorherige." Genauso entschieden urteilte sie über die Qualität eigener Produkte: Ende der sechziger Jahre verabschiedete sie sich vom profitablen deutschen Schlagermarkt, weil sie nicht mit den fremden Texten zufrieden war. Deutschland revanchierte sich für die Abfuhr ganz ungalant: 1973 konnte man über Françoise Hardy in der "Bild-Zeitung lesen, sie sei in Frankreich vergessen. Das war genauso voreilig wie all die seit 1969 fast vierzehntäglich wiederkehrenden Meldungen über das Ende ihrer turbulenten Beziehung zum Sängerkollegen Jacques Dutronc - mit ihm ist sie bis heute verheiratet.Vielleicht aus altem Groll spricht Françoise Hardy heute kein Wort Deutsch mehr, obwohl sie Germanistik studiert hat und früher sogar deutsche Interviews gab. Immerhin nimmt sie noch Platten auf, obwohl sie schon 1988 nach "Décalages " verkündet hatte, sie wolle damit aufhören: Die erste seit fast fünf Jahren heißt "Tant des belles choses" und ist der Anlaß dafür, daß Françoise Hardy deutschen Journalisten Audienz gewährt.

mardi 20 septembre 2011

Françoise Hardy vue par Nicolas Ghesquière (4ème extrait)

En septembre 2001, le styliste Nicolas Ghesquière évoquait son admiration pour Françoise Hardy dans le magazine Vogue .

"Il m'est arrivé de rencontrer Françoise récemment. Elle n'est pas vraiment une personne intéressée par la mode, mais quelqu'un lui avait montré mes vêtements et elle a décidé de les porter pour la pochette de l'album appelé clair-obscur qu'elle a sorti l'année dernière — même si en fin de compte, on ne voit pas les vêtements sur les photos. Après ça, elle est venue au magasin et a laissé un mot pour dire qu'elle aimait mes vêtements et elle m'a invité à prendre le thé. J'étais terrifié, évidemment. Je suis allé à son appartement, et nous avons eu une conversation très sympa et après un temps elle m'a demandé de la suivre dans sa chambre afin qu'elle puisse me passer quelques musiques qu'elle aime — Bryan Ferry et d'autres groupes anglais.
Et c'est comme ça que nous avons appris à nous connaître un peu. Maintenant elle vient voir mes défilés et elle achète certains de mes vêtements et nous nous écrivons l'un l'autre. Parfois je lui envoie des disques — ce qui est un grand risque. La dernière chose que je lui ai envoyé a été Moon Pix de Cat Power, sorti en 1998. C'est très flatteur d'être apprécié par quelqu'un que j'admire beaucoup. Chez Balenciaga nous ne participons pas à la compétition visant à habiller les personnes célèbres, parce qu'il ne s'agit pas d'habits de soirée ; nous sommes vraiment dans quelque chose de plus intime et réfléchi. J'ai été pleinement heureux que Françoise vienne à moi."


Texte d'origine :
"I happened to meet Francoise recently. She’s not really a big fashion person, but someone had shown her my clothes, and she decided to wear them for the cover of the album she released last year called Clair-Obscur—although in the end you can’t see the clothes in the pictures. After that, she came to the store and left word that she liked my clothes and invited me to tea. I was terrified, of course. I went to her apartment, and we had a very nice chat, and after a while she asked me to come up to her room so that She could play me some music she liked —Bryan Ferry and some other English bands.
And so we got to know each other a little. Now she comes to see my shows, and she buys some of my clothes, and we write to each other. Sometimes I send her records—which is a big risk. The last thing I sent her was Cat Power’s Moon Pix, from 1998. It’s a great compliment to be recognized by someone I admire so much. At Balenciaga we don’t go in for the competition of dressing famous people, because it’s not about evening wear; it’s reallly about something more intimate an thoughtful. I was so pleased when Francoise came to me."

samedi 17 septembre 2011

Françoise Hardy dans Psychologies (2ème partie)

En mars 2009, le magazine Psychologies réunissait Françoise Hardy et son fils Thomas Dutronc dans un entretien à bâtons rompus.

Psychologies : "Puisque vous ne l’avez pas lu, Thomas, je vous apprends donc que votre mère raconte à quel point vous avez été désiré et aimé."

Thomas Dutronc : " J’ai toujours senti que j’étais désiré. C’est génial d’avoir une maman dont on sait qu’elle vous aime plus que tout. On n’a rien à prouver et aucun besoin de faire des efforts pour nourrir ce feu d’amour. Ce qui ne veut pas dire que je ne fais rien pour ma mère, mais je ne me donne aucune contrainte, et elle ne m’en donne aucune. "

Françoise Hardy : " Je suis influencée par mon propre vécu. Je n’ai pu couper le cordon avec ma mère que très tard. C’était une femme seule qui avait tout projeté sur ses deux filles, et j’ai pâti de son ingérence permanente dans ma vie. Je me suis toujours dit que lorsque Thomas serait grand, je ne l’appellerais pas tous les jours, je ne débarquerais pas chez lui à l’improviste. "


Françoise Hardy : " Ce n’est pas évident de ne plus le considérer comme mon petit garçon, mais je crois préférable pour lui, pour notre relation, de garder une certaine distance. "

Thomas Dutronc : " C’est étrange, mais j’ai parfois eu l’impression, même s’il y avait beaucoup d’amour entre nous trois, papa, toi et moi, que nous étions dans un rapport qui n’était pas vraiment de parents à enfant. Comme si nous étions à égalité. "

Françoise Hardy : "Tu as raison. Je me souviens d’ailleurs d’une fois, tu étais tout petit, je ne sais plus ce que je te demandais, et tu m’as répondu : « Mais enfin, maman, je ne suis qu’un enfant ! » [Ils rient.]".

mardi 13 septembre 2011

Françoise Hardy répond aux astro PLUMES (7ème partie)

Pour la sortie de son livre Les rythmes du zodiaque, Françoise Hardy acceptait en 2003 de répondre aux questions de l'astrologue Anne-Marie Louis-Turbil pour le compte des astro PLUMES (fédération des astrologues francophones).

Françoise Hardy : « Ce sont les quatre signes du centre de la saison qui portent à la concentration, car l'écart intermédiaire entre leur pôle dominant et leur pôle dominé, permet en quelque sorte la concentration du processus saisonnier. Ainsi, là où Bélier et Gémeaux portent à dépenser l'énergie printanière, de façon polarisée et parfois discontinue pour le Bélier, plus diffuse et parfois dispersée pour les Gémeaux, le Taureau la concentre sur un seul objectif. Là où le Cancer et la Vierge inspirent le besoin de se sécuriser au sein d'un espace fermé et protégé, le Lion concentre l'autoprotection sur son talon d'Achille de façon à mieux aller au bout de ses défis. Là où la Balance et le Sagittaire incitent à vivre l'associativité automnale dans des partenariats variés pour la Balance, dans des cercles plus larges et des relations encore plus diversifiées et multiples pour le Sagittaire, le Scorpion concentre l'associativité et est le champion des alliances aussi sélectives qu'exclusives. Là où le Capricorne et les Poissons portent à être naturellement détaché du monde extérieur et en quête d'essentiel, de façon absolue pour le Capricorne, plus relativisée pour les Poissons, le Verseau concentre la forme hivernale de fermeture sur ce qui lui indiffère, pour mieux s'ouvrir aux signes avant-coureurs de l'homme et du monde de demain... »


Anne-Marie Louis-Turbil : « Vous dites plus loin, page 138 " Avec l'avènement de la nuit, les instincts basiques que la domination du jour mettait au premier plan sont inhibés autrement dit, passent au second plan, au profit des impératifs collectifs. " C'est-à-dire que à partir de la Balance, premier signe d'automne, avec l'inversement de la durée du jour et de la nuit, nos préoccupations sont plus tournées vers les autres, alors que pour les signes de printemps et d'été, c'est l'expression du moi qui l'emporte. Est-ce que ce n'est pas une reformulation plus savante et plus sophistiquée de l'astrologie traditionnelle ? »

Françoise Hardy : « La formulation « préoccupations plus tournées vers les autres » peut prêter à confusion. Ce n'est pas parce que les natifs de l'automne sont très socialisés qu'ils vont être plus altruistes, moins égoïstes que ceux du printemps beaucoup plus spontanés - tout au moins le Bélier et les Gémeaux - et de ce fait parfois plus généreux. Disons que la générosité printanière sera du premier mouvement, alors que la générosité Balance mettra plus les formes et tiendra mieux compte de la conjoncture. L'astrologie moderne ne réfute pas l'astrologie traditionnelle en bloc : elle en a éliminé les à peu près ou les aberrations et elle a ordonné le reste. »

samedi 10 septembre 2011

Françoise Hardy, Sheila et Sylvie Vartan réunies (2ème partie)

Fin 2006, sous l’œil photographique de Jean-Marie Périer, les trois chanteuses Françoise Hardy, Sheila et Sylvie Vartan étaient réunies pour une interview commune dans les colonnes de L'express.

L'express : "Votre dénominateur commun, c'est la chanson sentimentale. Chacune l'aborde différemment. Françoise, vous évoquez plutôt la souffrance. Sylvie, le drame. Sheila, l'optimisme."

Françoise : "Toutes les chansons parlent d'amour. J'envie certains titres de Sylvie. Par exemple, L'amour, c'est comme une cigarette".

Sylvie : "Ah bon ? J'adore de toi C'est le temps de l'amour". [Elle chantonne.]

Françoise : "2'35 de bonheur; La Plus Belle pour aller danser. Sylvie a cumulé une série de chansons intemporelles. Quant au spectacle de Sheila au Zénith, en 1985, il m'a impressionnée.


L'express : "Aucune de vous n'est devenue chanteuse pour les mêmes raisons ?"

Sylvie : "Je voulais être comédienne. Seule Sheila désirait chanter..".

Sheila : "Chanson, danse, acrobatie, cirque. Tout m'intéressait. Je ne voulais pas rester chez moi".

Françoise : "Moi aussi, j'avais l'ambition de sortir de mon trou, d'enregistrer un disque. Si je n'avais pas forcé ma nature pour passer une audition, je l'aurais regretté toute ma vie. Je ne pensais pas que cela m'amènerait jusqu'à aujourd'hui".

mardi 6 septembre 2011

Françoise Hardy dans le Berliner Morgenpost (1er extrait)

A l'occasion de la sortie de Tant de belles choses en Allemagne, le Berliner Morgenpost du 25 février 2005 consacrait un article à Françoise Hardy.

Dans les années soixante, Françoise Hardy était une idole. Ses nouvelles chansons sonnent aussi fraîches que jamais.

Bob Dylan et Mick Jagger étaient amoureux d'elle. Avec le nouveau millénaire, Françoise Hardy n'a rien perdu de son charme. Son nouveau CD "Tant de belles choses" a déjà atteint en France les 120 000 exemplaires vendus.

Depuis l'an dernier, Françoise Hardy incarne dans tous les sens du mot une icône des années 60 : la contribution la plus durable de la France à la décennie miraculeuse de la pop et en même temps la fierté du bel âge de 61 ans.

Avec elle on doit évoquer le thème de l'enchantement, parce que probablement pas même les fans les plus fidèles n'auraient parié un centime que l'idole de la jeunesse française serait encore là au début du millénaire suivant. La carrière de l'adolescente a commencé par un coup de chance extraordinaire : sa performance a été diffusée à la télévision en novembre 1962 comme un pis-aller, parce que le président Charles de Gaulle était retardé par un discours. Mais la starlette pop aura plus de longévité qu'on ne le pensait : la chanson "Tous les garçons et les filles" vendue à quatre millions d'exemplaires est devenue un classique qui a survécu au temps comme "La Mer" de Charles Trenet ou "La vie en rose" d'Edith Piaf. Un succès qui avait quelque chose à voir avec un malentendu : « J'ai été l'idole des étudiants, étais considérée comme une intellectuelle, alors que je manque de toute capacité d'abstraction », explique Françoise Hardy.



Texte d'origine :
In den sechziger Jahren war Françoise Hardy ein Idol. Ihre neuen Chansons klingen so frisch wie damals
Bob Dylan und Mick Jagger waren in sie verliebt. Im neuen Jahrtausend hat Françoise Hardys nichts von ihrem Charme verloren. Die neue CD "Tants de belles choses " verkaufte sich in Frankreich schon 120 000 Mal. Seit dem vorigen Jahr ist Françoise Hardy nun also in jedem Sinn des Wortes eine Sixties-Ikone: Frankreichs nachhaltigster Beitrag zum mirakulösen Jahrzehnt des Pop und zugleich eine stolze, schöne 61Jährige. Man muß das uncharmanterweise thematisieren, weil wohl nicht einmal der treueste Fan einen Sou darauf gewettet hätte, daß das Idol der französischen Beatjugend zu Beginn des nächsten Millenniums immer noch da sein würde. Die Karriere des Teenager begann mit einem ungeheuren Glücksfall: Ihr Auftritt wurde im November 1962 vom Fernsehen als Pausenfüller gesendet, weil Präsident Charles de Gaulle sich mit einer Rede verspätet hatte. Doch das Popsternchen war stabiler, als es aussah: Ihr vier Millionen Mal verkauftes Lied "Tous les garçons et les filles" wurde ein Klassiker, der die Zeiten überstand wie Charles Trenets "La mer" oder Edith Piafs "La vie en rose ". Ein Erfolg, der auch mit Mißverständnissen zu tun hatte: "Ich war das Idol der Studenten, galt als Intellektuelle, dabei fehlt mir jedes Abstraktionsvermögen", erinnert sich Françoise Hardy.

samedi 3 septembre 2011

Françoise Hardy vue par Nicolas Ghesquière (3ème extrait)

En septembre 2001, le styliste Nicolas Ghesquière évoquait son admiration pour Françoise Hardy dans le magazine Vogue .

"Elle a porté les cheveux très courts, et a commencé à grisonner relativement jeune. Sa peau est très blanche, et elle paraissait incroyable, très différente, avec une sorte de physique à la David Bowie. Dans la vie publique, elle a toujours conservé une distance et un mystère à son propre sujet, même si elle a fait beaucoup de TV et de promotion et a continué à joué le jeu. Elle était très arrêtée dans ses choix, ses goûts et son style. Pour moi, elle est un exemple extraordinaire de quelqu'un qui est resté fidèle à elle-même et en même temps éduquait les gens avec sa musique et son look. Elle n'était pas agressive mais calme et très intelligente.

Françoise a fait beaucoup de collaboration, souvent avec des personnes inattendues. Serge Gainsbourg lui a écrit son hit français de 1968 « Comment te dire adieu. » Dans les années 90, elle a travaillé avec le groupe anglais Blur et Malcolm McLaren. Elle a fait quelques duos avec Iggy Pop, avec qui elle est amie. Ca semble une telle étrange association _ Françoise si réservée, timide et intellectuelle, et Iggy Pop fabuleux, trash et provocateur. Mais elle est liée à lui par le talent. Et je crois que tous ces rockeurs provocateurs — comme Mick Jagger et les Stones, qui étaient amoureux d'elle dans les années soixante-dix — doivent tout simplement apprécier les écolières françaises. Elle a encore aujourd'hui conservé cette qualité."



Texte d'origine :
"She wore her hair very short, and she started going gray quite young. Her skin is very white, and she looked incredible, very different, with a kind of David Bowie physique. In her public life she always retained a distance and mystery about her, even though she did a lot of TV and promotion and still played the game. She was very focused on her choices, her taste and her style. For me she’s an amazing example of someone who stayed true to herself and at the same time educated people with her music and her look. She wasn’t aggressive but quiet and very smart.
Francoise has done a lot of collaboration, often with unexpected people. Serge Gainsbourg wrote her 1968 French hit “Comment Te Dire Adieu.” In the nineties she worked with the English band Blur and with Malcolm McLaren. She did a few duets with Iggy Pop, and she’s friends with him. It seems such a strange combination _ Francoise so reserved and shy and intellectual, and Iggy Pop fabulous, trashy, and provocative. But she related to his talent. And I think all those provocative rock stars—like Mick Jagger and the Stones, who were in love with her in the seventies— must just like French schoolgirls. She still has that quality about her."