mardi 31 janvier 2012

Françoise Hardy dans Psychologies (9ème partie)

En mars 2009, le magazine Psychologies réunissait Françoise Hardy et son fils Thomas Dutronc dans un entretien à bâtons rompus.

Vous aimeriez que Thomas ait un enfant ?

Françoise Hardy : "Bien sûr, parce que je sais que ce serait un très grand bonheur pour lui. L'un de mes rayons de soleil est la fille de mes meilleurs amis qui va avoir 5 ans. Mais je ne peux pas dire que j'aime les enfants en bloc. L'affection que je ressens pour certains enfants ne s'étend pas d'office à tout le monde enfantin."

Thomas Dutronc : "Si je fais un enfant, j'espère qu'il fera partie de ceux qu'elle aime. [Il rit.] Je repense à une interview de papa au moment de ma naissance. On lui demande si ma venue au monde va changer sa vie, et il répond : « Non, ce sera à lui de s'adapter à ma vie. »"

Françoise Hardy : "C'est grotesque".

Françoise Hardy, Thomas et Jacques Dutronc

Thomas Dutronc : "Pas tellement. J'ai l'impression de vous avoir beaucoup suivis dans votre vie, et je trouve ça bien".

Françoise Hardy : "Mais nous nous sommes aussi beaucoup adaptés à toi".

Thomas Dutronc : "Vous avez eu un rapport d'écoute et de découverte avec moi que je trouve préférable aux grands principes d'éducation".

Vous avez envie d'un enfant ?

Thomas Dutronc : "J'en ai très envie, mais pas tout de suite. J'ai toujours l'impression d'avoir 20 ans".

samedi 28 janvier 2012

Françoise Hardy, Sheila et Sylvie Vartan réunies (9ème partie)

Fin 2006, sous l’œil photographique de Jean-Marie Périer, les trois chanteuses Françoise Hardy, Sheila et Sylvie Vartan étaient réunies pour une interview commune dans les colonnes de L'express.

L'express : "Aujourd'hui, les baby-boomers s'apprêtent à prendre leur retraite. Vous sentez-vous l'âme d'un(e) senior ?"

Françoise : "A 60 ans, nos parents étaient considérés comme plus âgés que nous aujourd'hui. Mais, en même temps, nous, on se fatigue davantage. Tout va plus vite, dans tous les métiers. On est submergé d'informations. Le cerveau est au bord de l'implosion".

Sylvie : "Je trouve formidable d'avoir un passé. Je suis plus émue de le partager avec le public que de chanter, à 17 ans, devant des foules en délire, comme je l'ai fait."

Sheila : "Les gens se sont fabriqué des souvenirs sur nos chansons".

Mistinguett Françoise Hardy Sylvie Vartan Sheila Barbara

Sylvie : "Il faut simplement que le temps passe pour s'en rendre compte".

L'express : "Barbara déclarait, en 1966: «On ne peut plus se présenter à 60 ans sur une scène à moins d'être Mistinguett.»"

Françoise: " Et Mistinguett disait à 80 ans: «Je hais les vieux.» ".

mercredi 25 janvier 2012

Françoise Hardy et Thomas Dutronc dans Mères et Fils (2ème partie)

En 2008, Françoise Hardy et Thomas Dutronc discutent ensemble à l'instigation des sœurs Massenet qui retranscrivent la rencontre dans un chapitre de leur livre "Mères et fils".

Thomas : Le grand mystère, c'est pourquoi tu n'as jamais fait appel à quelqu'un pour faire les courses ou pour t'aider. Ça m'a toujours dépassé. Je n'ai jamais compris.

Françoise : On ne peut pas tout faire faire par quelqu'un d'autre, ce n'est pas possible. Je dis toujours qu'il faut vraiment que je ne sois pas bien pour accepter que l'on fasse les courses à ma place. Parce que j'ai besoin de voir pour acheter. Évidemment, je sais ce que je veux, mais je peux modifier selon ce que je vois.

Thomas : En fait, j'ai rapidement compris que ma mère avait des lubies qu'il ne fallait pas contrarier... (Il rit.).

Françoise Hardy et Thomas Dutronc

Françoise : non, mais quelqu'un pour faire les courses, quelqu'un pour faire le ménage, on n'en finit pas...

Thomas : Du coup, j'invitais des petits copains pour jouer avec moi. On habitait près du parc Montsouris, vers Denfert-Rochereau. Je me souviens quand même que tu me lisais beaucoup d'histoires ; c'était vachement bien. Tu me lisais pleins de livres, le soir : Le Petit Prince... et les Mickey.

Françoise : Quand les enfants sont petits, il faut toujours leur relire les même histoires. Un jour - il n'allait pas encore à l'école - je me suis aperçue qu'à force de regarder des bandes dessinées, il avait appris à lire tout seul ! Je trouve ça extraordinaire !

Thomas : Bah ! ça arrive souvent. C'est très fréquent.

samedi 21 janvier 2012

Françoise Hardy dans Ciao Amici en 1965 (5ème extrait)

En 1965, le journal italien Ciao Amici évoquait un accident automobile dans lequel Françoise venait d'être blessée.

Même le grave accident n'a pas réduit l'extraordinaire vitalité de cette adolescente, ce qui a surpris ceux qui ne la connaissent pas complètement. Ses bouderies la font considérer par beaucoup comme hautaine. Et honnêtement, il faut admettre que l'impression n'est pas injustifiée. Parfois, Françoise devient irritante. Elle le reconnaît : " Oui, je sais très bien que parfois je me fâche, même avec mes amis, mais je ne peux pas l'éviter. Je peux vous jurer que je suis la première à en souffrir, mais c'est plus fort que moi. Je continue de penser que c'est dû à la timidité, une timidité excessive, ce qui me conduit toujours à douter de moi, à ne pas me sentir en sécurité, à m'enfermer dans une forme absurde de défense. Mais je sais que ça ne correspond pas à l'image extérieure que je donne. Et je souffre de ne pas être capable de l'exprimer. "

Qui pourrait démentir l'affirmation d'une Françoise hautaine et snob si ce n'est Nicola Di Bari ? Le sympathique chanteur des Pouilles se fâche comme si on disait du mal de sa sœur quand il entend des critiques vis-à-vis de l'attitude de Françoise. " Vous pouvez me dire ce que vous voulez – laisse-t-il échapper - mais moi je n'oublierai jamais ce qu'elle a fait pour moi. " Et il raconte l'histoire de sa participation au Cantagiro de 1964.

" Pour des raisons que je ne dirai pas ma participation était liée à celle de Françoise comme invitée d'honneur. A cette période, elle avait un engagement pour trois récitals à un million de lires chacun. Elle pouvait très bien dire, désolée mais je ne peux rien faire pour cet inconnu. Au contraire, elle a dit : D'accord ! Et j'annule ces trois contrats pour participer au Cantagiro. Qui est du métier sait ce que veut dire ce geste. Et vous savez pourquoi elle l'a fait ? Parce que je l'ai traitée comme une fille simple et non pas comme une vedette. "

Nicola Di Bari - Cantagiro 1964 - Françoise Hardy

Texte d'origine : Nemmeno il grave incidente ha dunque fatto scemare la straordinaria vitalita di questa adolescente, che sconcerla chi non la conosce a fondo. I suoi bronci la fanno considerare da molti altezzosa, si stante. E onestamente bisogna riconoscare che l'impressione non e ingiustificata. A volte Françoise diventa irritante. Lei stessa lo riconosce : "Si, mi rendo conto benissimo che qualche volta faccio arrabbiare anche i miei amici, ma non posso evitarlo. Posso giurarvi che per prima ne soffro io stessa ma e piu forte di me. Continuo a pensare che sia timidezza, una timidezza eccessiva, che mi spinge sempre a dubitare di me, a non sentirmi sicura, a richiudermi in una assurda forma di difesa. Ma io so di non essere come appaio agli estranei. E soffro di non poterio manifestare". Chi potrebbe smentire tranquillamente l'affermazione di una Françoise superba, snob, e Nicola Di Bari. Il simpatico cantante pugliese si arrabbia come se parlassero male di sua sorella quando sente criticare gli atteggiamenti di Françoise.
"Per me potete dire quello che volete – sbotta – ma io non dimentichero mai cio che ha fatto per me."
E racconta la storia della sua partecipazione al Cantagiro del '64.
"Per ragioni che non sto a dirvi la mia partecipazione era legata a quella di Françoise come ospite d'onore. In quel periodo lei aveva tre serate da un milione di lire l'una. Poteva benissimo dire, dolente ma non posso far nulla per questo sconosciuto. Invece disse : d'accord! E mando a morte i suoi tre contratti per venire al Cantagiro. Chi è del mestiere sa che cosa voglia dire questo gesto. E sapete perche lo ha fatto ? Perché io la tratto come una ragazza semplice non come una vedetta."

mardi 17 janvier 2012

La discographie des années 60 en 45 tours (année 1965)

Suite de la saga des 45 tours français des années 60 de Françoise Hardy.

Époque : 1965 !

1965 sera une année très chargée : une tournée avec Hugues Aufray, un retour au cinéma (un premier rôle dans Une balle au cœur et une apparition plus anecdotique pour What's new Pussycat ?) sans parler de shows télévisés (notamment Portrait in Musik en Allemagne et Hullabaloo aux USA), d'une série de récitals à l'hôtel Savoy, d'un accident de voiture ou d'un nouveau passage par l'Olympia….

Côté disques, Françoise joue la carte anglo-saxonne afin de répondre aux exigences de Vogue.
Pour l'Allemagne, elle crée sept titres en allemand (Dann bist du verliebt, Ein fenster wird hell, Er war wie du, Frag' den abendwind, Ich bin nun mal ein Mädchen, Oh oh Cherie, Wenn dieses lied erklingt) et deux titres en français (La mer et Les feuilles mortes).
Elle doit vouloir garder ça secret car aucun d'entre eux ne sera distribué en France ! mort de rire confuse

Pour le Royaume Uni, elle crée sept titres en anglais (dont trois resteront inédits en France : Just call and I'll be there, You just have to say the word et So many friends) savamment répartis sur 4 SP.

Mais rien en italien….

1965
mars
juin octobre


En France, c'est à nouveau le mois de mars qui est choisi pour la sortie du premier EP de l'année. Pour la première fois, ne paraissent que 3 inédits (Dis-lui non, Tu es venu à moi, Son amour s'est endormi) puisque la deuxième plage (Dans le monde entier) était déjà présente sur l'album d'octobre 1964. colere Pour la peine, les fans bénéficient de la sortie simultanée de deux EP en langue étrangère : un en anglais avec des chansons récentes (All over the World, Only you can do it, However much, Another place) et un en allemand avec des chansons parues outre Rhin en 1963 et 1964 (Die liebe geht, Ich hab' das Glück, Peter und Lou, Wer du bist). rose L'effet de surprise est un peu amoindri dans la mesure où, à l'exception de Wer du bist, il s'agit uniquement d'adaptations de titres déjà bien connus en version française. Mais bon, ça fait quand même 11 titres nouveaux d'un coup ! amour

En juin sort un deuxième EP en français avec exclusivement des nouveautés (Le Temps des souvenirs, J'ai bien du chagrin, Tu ne m'attendras pas, Bout de lune).

Une nouvelle fois, la fin de l'année donne lieu à la sortie simultanée de deux EP et d'un album qui paraissent en octobre. Les 45 tours comportent les titres : L'amitié, Ce petit cœur, Non, ce n'est pas un rêve, En t'attendant pour l'un et Tu peux bien, Il se fait tard, Quel mal y a-t-il à ça ?, Je t'aime pour l'autre.

L'album, reprend l'intégralité des titres des 45 tours les plus récents auxquels sont ajoutés deux titres sélectionnés sur les premiers EP en français de l'année (Dis lui non et Le Temps des souvenirs) ainsi que deux inédits (Tout ce qu'on dit, Je pensais).

Et hop ! Fin prête pour un nouvel Olympia….! danse groupée

samedi 14 janvier 2012

Françoise Hardy dans Psychologies (8ème partie)

En mars 2009, le magazine Psychologies réunissait Françoise Hardy et son fils Thomas Dutronc dans un entretien à bâtons rompus.

À 5 ans, vous avez posé une question à votre mère qui l'a bouleversée : « Est-ce que j'aurai une bonne vie ? » Aujourd'hui, à 35 ans, que répondriez-vous ?

Thomas Dutronc : " Je répondrais oui. Et c'est même de mieux en mieux. Je suis content d'avoir du succès parce que ça va me permettre d'avoir du bon temps, de bien vivre, d'être heureux, de profiter de la nature, de la Corse. Je suis sensible au temps qui passe, au destin de tous ces gens qui bossent comme des chiens, partent à la retraite et meurent. J'ai envie de profiter de la vie tant que je suis en forme. Si j'avais un souhait à formuler, ce serait de mourir très vieux dans mon lit. J'ai très peur de la maladie et une terreur des hostos. J'aime cette sagesse populaire qui fait se souhaiter à chaque jour de l'an une bonne santé. "

Françoise Hardy, Thomas et Jacques Dutronc

Françoise, vous êtes séparée de Jacques Dutronc, mais vous vous voyez beaucoup. Vous diriez que vous avez réussi votre couple ?

Françoise Hardy : " Il a une compagne, mais nous vivons côte à côte. Chaque fois qu'il est à Paris, il habite à la maison. Il vient de subir une opération, alors il est là. Il va très bien, d'ailleurs, à mon grand dépit, ses analyses de sang sont bien meilleures que les miennes. Sans doute parce qu'il me fatigue plus que je ne le fatigue moi-même ?! [Elle rit.] "

Thomas Dutronc : " Nous sommes une famille très atypique. Mais je reconnais que j'ai envie que la compagne de papa soit en deuxième position après maman. De toute façon, quarante ans de vie commune ne s'effacent pas comme ça. Et maman doit bien être d'accord avec moi parce qu'elle est un peu jalouse "

Françoise Hardy : " Cela fait longtemps que je ne suis plus jalouse ! La compagne de Jacques a une relation avec lui différente de celle que j'ai eue, mais on n'est pas le même à 60 ans qu'à 30 ans ! "

mardi 10 janvier 2012

Françoise Hardy, Sheila et Sylvie Vartan réunies (8ème partie)

Fin 2006, sous l’œil photographique de Jean-Marie Périer, les trois chanteuses Françoise Hardy, Sheila et Sylvie Vartan étaient réunies pour une interview commune dans les colonnes de L'express.

L'express : "Comment jugez-vous cette « nouvelle scène française » dont certains représentants collaborent avec vous. Benjamin Biolay et Françoise Hardy. Clarika et Sheila. Florent Marchet et Sylvie Vartan."

Sheila : " Que je puisse inspirer des jeunes me fascine. Et puis les filles se lâchent de plus en plus. "

Françoise : " Benjamin et moi, on est sur la même longueur d'onde artistique... Camille, la chanteuse, a un talent fou. Il y a peu de personnalités hors normes comme elle. Aujourd'hui, tout le monde veut chanter. Mais je pense que Barbara allait sûrement plus loin que les nouvelles venues en abordant des sujets comme Le Mal de vivre. "

Barbara (le mal de vivre) Albert Raisner (Age tendre et tête de bois)

L'express : " La tournée Age tendre et tête de bois, qui réunit, notamment, Michèle Torr, Demis Roussos et Richard Anthony, cartonne dans les salles françaises. Les sites Internet dédiés aux yé-yé se multiplient. Pourquoi cet engouement a-t--il perduré ? "

Sylvie : " Ces années sont perceptibles même pour des gens qui ne les ont pas vécues. L'authenticité touche. C'était gai, joyeux, rythmé. "

Françoise : " On copiait des chansons américaines simplement pour leurs qualités mélodiques. La télévision était faite par des artistes. C'était amusant de rencontrer sur un plateau quelqu'un de plus créatif que soi. "

samedi 7 janvier 2012

Françoise Hardy et Thomas Dutronc dans Mères et Fils (1ère partie)

En 2008, Françoise Hardy et Thomas Dutronc discutent ensemble à l'instigation des sœurs Massenet qui retranscrivent la rencontre dans un chapitre de leur livre "Mères et fils".

Il ouvre la bouche et Françoise rit. Il la met en boîte, note ses lubies, relève ses travers, et cette femme exigeante avec elle-même comme avec les autres accepte tout de lui, son "petit Dieu", Thomas Dutronc, et Françoise Hardy parlent de leur relation et se livrent sans fards et sans tricherie. Un moment exceptionnel de tendresse et d'admiration mutuelle.

Françoise Hardy et Thomas Dutronc

Thomas : Mon enfance… C'est curieux parce qu'à la fois maman était présente, avec son caractère bien tranché, ses occupations, son emploi du temps dans lequel on ne pouvait pas vraiment intervenir. En même temps, je trouve qu'elle était quand même très "esclavagisée" par moi et mon père. Tu étais esclave, mais si je voulais partager des jeux ou des trucs avec toi, si ça ne t'intéressait pas, ça ne t'intéressait pas.

Françoise : Je peux faire une petite remarque là-dessus ? Contrairement à beaucoup de femmes, j'avais la chance de pouvoir travailler à la maison : l'écriture, l'astrologie… et l'écriture des chansons. J'avais ce travail à assurer et en même temps tout le travail domestique. Thomas, ce qu'il voulait, c'était que l'on joue ensemble. Quand, enfin, j'avais un minute à lui accorder, j'étais tellement épuisée par tout ce que j'avais déjà fait et tout ce qu'il me restait à faire qu'au bout de deux secondes je m'endormais, et ça le rendait fou. (Elle rit.) Je n'ai jamais été joueuse…

mardi 3 janvier 2012

Françoise Hardy dans Ciao Amici en 1965 (4ème extrait)

En 1965, le journal italien Ciao Amici évoquait un accident automobile dans lequel Françoise venait d'être blessée.

Ses craintes étaient, heureusement, infondées. Dix jours plus tard je l'ai revue dans les studios de Boulogne, sur le plateau d'"Une balle au cœur", le film qu'elle a commencé à tourner en Grèce avec Sami Frey, l'ancien favori de BB (qui pour changer avait aussi séduit le romantique Sami !). Françoise a une passion pour le cinéma, et le bruit circule régulièrement qu'elle pourrait abandonner la chanson pour se consacrer uniquement aux films. Elle écoute avec son étrange sourire : " Un jour, peut-être – dit-elle - mais pour l'instant je préfère encore chanter."

Ce n'est pas qu'une formule. Françoise l'a montré en se produisant pendant deux semaines sur scène à Londres, à l'hôtel Savoy.

Sa tournée à Londres a donné naissance à une nouvelle passion : le hobby de la mode rock. Dès que ses engagements le lui permettent, Françoise porte un costume de flanelle pour homme, à rayures verticales blanches, avec la veste réglementaire fermée par huit gros boutons montant jusqu'à la gorge. Jean-Marie Périer, son fiancé photographe qui commet l'erreur de photographier Françoise contre son gré, a voulu la prendre dans les rues de Londres avec un blouson de cuir noir ou avec des Madras à gros carreaux.

" Je ne me suis pas beaucoup amusée : Les Londoniens qui passent pour les gens les plus à l'aise du monde se sont arrêtés pour regarder Jean-Marie et je me suis retrouvée à bloquer la circulation à Piccadilly Circus. "

Françoise Hardy et Jean-Marie Périer à Londres en 1965

Texte d'origine : Suoi timori erano, per fortuna, infondati. Dieci giorni dopo lo rividero negli studi di Boulogne, sul set di "Une balle au coeur", il film che ha iniziato a girare in Grecia con Sami Frey, l'ex-preferits di B.B. (E tanto per cambiare si era imbastito il romanzetto anche su Sami!). Françoise ha una vera passione per il cinema, tanto che regolarmente circola la voce che abbandonera la canzone per dedicarsi soltanto ai film. Lei ascolta con il suo strano sorriso : " Un giorno, forse, — ribatte — ma per adesso preferisco ancora cantare ". Che non sia un modo di dire. Francoise io ha dimostrato tenendo por due settimane la scena a Londra, al Savoy-Hotel. E la sua tournée londinese le ha fatto nascere una nuova passione : l‘hobby della moda rocker. Appena i suoi impegni glielo consentono Françoise indossa un completo maschile di flanella a righe verticali bianche, con la giacca alla ufficiale, allacciata da otto grandi bottoni fino alla gola. Jean-Marie Perrier, il suo fidanzato fotografo che forse ha il torto di fotografare Françoise più di quanlo non la ami, ha voluto ritrarla per le vie di Londra con i blousons di pelle nera o di madras a grossi quadri. "Non mi sono mai divertita tanto : I londinesi che passano per la gente piu disinvolta del mondo si fermavano a guardare Jean-Marie e me impegnati a bloccare il traffico in Piccadilly Circus Vi ."