samedi 19 janvier 2013

Françoise Hardy dans "Femmes de, Filles de" (9ème extrait)

En 2005 Valérie Domain nous proposait les portraits de femmes d'influence dans son livre Femmes de, Filles de. Un chapitre était consacré à Françoise Hardy.

Actuellement, elle est dans sa phase Henry James, veut tout dévorer de lui, raconte que depuis 1969, elle garde Un portrait de femme dans sa bibliothèque et que Le tour d’écrou est exactement ce qu'elle aime lire en ce moment, qu'elle n'est plus avec nous quand elle est avec lui. Elle parle et on ne l'arrête plus. Françoise vient de tout lire des œuvres d'Edith Wharton parce que, elle aussi, mérite qu'on lui fasse cette faveur, son livre de chevet serait presque Le temps de l'innocence.

Henry James - Françoise Hardy et son fils Thomas - Edith Wharton

L'a-t-elle encore cette innocence ? "Je peux avoir des moment d'oubli, un rien d'insouciance", relève-t-elle. "Mais je me sens vite plombée par les malheurs qui m'entourent." Chez Françoise Hardy, inutile de chercher un optimisme forcené. Même lorsqu’on évoque de futurs petits-enfants, elle s’enthousiasme et met vite un bémol : "J'ai tendance à être fascinée par les bébés assure-t-elle, quand ils commencent à sourire, c'est bouleversant. Ça me fait un effet incroyable d’entendre le rire d'un enfant. J'espère ne pas être trop diminuée lorsque Thomas fera de moi une grand-mère." Quand bien même, elle sourit presque en les imaginant : "J'aimerais connaître mes petits-enfants, bien sûr." Mais ? "Mais je sais que cela rendra le moment de partir encore plus difficile."

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