mardi 31 décembre 2013

Françoise Hardy - L'astrologie à la portée de tous (3ème extrait)

En 2003, Paris Match s’interrogeait sur "l'astrologie à la portée de tous". Quatre astrologues étaient interviewés dont Françoise Hardy.

Paris Match : Êtes-vous aussi attirée par la voyance ?
Françoise Hardy : Il m'est arrivé de consulter des voyants. Mais l'astrologie et la voyance n'ont aucun rapport. La voyance repose sur un don médiumnique. Elle n'exige pas de connaissances spéciales et ne s'étudie donc pas. Tout le monde ne peut pas être voyant, mais tout le monde peut être astrologue puisque l'astrologie est une science humaine qui s'étudie dans les bons livres, les bons cours et dans la pratique.

Françoise Hardy

Paris Match : Pour vous, l'astrologie est donc un science.
Françoise Hardy : Aucun astrologue ne peut prétendre que l'astrologie est une science exacte. Elle est une science humaine au même titre que la psychologie ou la graphologie. Et elle vaut ce que vaut la personne qui la pratique.

samedi 28 décembre 2013

Françoise Hardy dans Elle (Décembre 2012 - 5ème extrait)

En décembre 2012, le magazine Elle interviewait Françoise Hardy à l'occasion de la sortie de sa double actualité sur le thème de l'amour fou.

Elle : Avec le recul, direz-vous que vous avez été courageuse ou masochiste ?
Françoise Hardy :
Je pense que, quand on est attirée par des êtres destructeurs, on a soi-même des tendances autodestructrices. J'avais déjeuné un jour avec Serge Lama qui m'avait dit : "Quelle chance Jacques a eue de tomber sur vous ! Avec une autre, il serait mort depuis longtemps." Sur le moment, ça m'avait mis du baume au cœur. Ensuite, j'ai réfléchi. S'il est avec moi, c'est qu’il n'est pas si autodestructeur. Et si je suis avec lui, c'est que je suis plus autodestructrice qu'on ne le croit.

Françoise Hardy

Elle : Vous n'êtes pas Amy Winehouse non plus...
Françoise Hardy :
Toute ma vie, j'ai eu l'impression de livrer un combat entre le principe de plaisir et le principe de réalité. Par exemple, ça m'est arrivé d'aller tellement mal que je picolais. Picoler, c'est céder au principe de plaisir, c'est agréable, vous vous sentez réchauffée. Principe de plaisir, c'est ne rien faire. Principe de réalité, c'est travailler. Souvent, je me bagarre toute la journée entre ces deux pôles. Ça me parasite le cerveau inutilement. Je ne suis pas très équilibrée. [Rires.]

mardi 24 décembre 2013

Françoise Hardy dans Record Collector (Mai 2013 - 2ème extrait)

En mai 2013, Jason Draper rédigeait une critique portant à la fois sur la compilation Midnight Blues et sur l'album L'amour fou.

La compilation se termine avec Let my name be sorrow de 1972, et un lien direct peut être tissé entre la lamentation du piano et la grandeur retenue de L'amour fou. A présent, agréablement mature, la voix de Hardy possède toute la gravité requise pour les nouvelles chansons, comme les titres Mal au cœur et Rendez-vous dans une autre vie. Même si les chansons ont été en partie écrites en réponse à une suite de situations fictionnelles, Hardy en a travaillé les textes. Les arrangements de Thierry Stremler, collaborateur de longue date, donnent à l'album une qualité cinématographique, avec des clins d’œil à Jean-Claude Vannier, collaborateur du passé. Le "Cheval fou" qu'elle propose en piste titre aurait pu être de nature dévastatrice, destructrice, mais ce retour devrait déclencher une dévotion plus saine de la part des hommes et des femmes qui ont grandi avec la chanteuse iconique.

Françoise Hardy

Texte d'origine : "The collection closes out on 1972's Let my name be sorrow, and a direct line can be drawn between that piano lament and L'amour fou's retained grandeur. Now suitably aged, Hardy's voice has all the gravitas required of the new songs, whose titles translate into the likes of "Sick heart" and "Meet you in another life". Though the songs were written partly in response to a collection of fictionnal writings, Hardy has been working on, longtime collaborator Thierry Stremler's arrangements give the album a filmic quality, with nods to Hardy's past collaborator Jean-Claude Vannier. The "crazy horse" she addresses in the title track might be of the all-consuming, destructive kind, though this return should ignite a healthier devotion for the men and women who've grown up with the iconic chanteuse".

samedi 21 décembre 2013

Mai 1988 - Françoise Hardy dans Télé 7 jours (4ème extrait)

Le 18 mai 1988, Françoise Hardy était l'invitée de l'émission de variétés Sacrée Soirée, prétexte pour Isabelle Cauchois d'écrire un article sur le couple Hardy-Dutronc pour Télé 7 jours. En abandonnant la chanson, va-t-elle désormais jouer les femmes au foyer ? "Pas plus qu'avant, affirme-t-elle. J'ai abandonné la scène et les tournées parce que je ne supportais plus d'être éloignée de ceux que j'aime. Je vais continuer à écrire pour ceux qui chantent avec plaisir. J'ai déjà écrit pour Diane Tell. Julien Clerc sur son dernier 33 tours, "Les aventures", a chanté deux de mes textes : "mon ange" et "pour qui tu te prends", puis a sorti un compact-disc avec un troisième, "appel urgent".


J'ai finalement plus de plaisir à entendre mes chansons chantées par d'autres que par moi. Je m'en suis rendue compte, il y a deux ans à Bercy, quand j'ai entendu Annie Lennox chanter devant 20 000 personnes "Tous les garçons et les filles" en français. Le plus dur pour moi sera cependant de proposer mes chansons aux artistes. Heureusement, c'est parmi eux que je compte mes meilleurs amis : Diane, Catherine Lara, Louis Chedid, Serge Gainsbourg, Sylvie Vartan, Etienne Daho. J'aime leur chaleur, leur sensibilité." Et puis, Françoise pourra se consacrer à ce qui est devenu son vrai métier : l’astrologie. "J'ai sauté le pas, dit-elle fièrement. J'ose faire payer ceux qui me consultent !".

mercredi 18 décembre 2013

Françoise Hardy et Alain Souchon dans Lui (1986 - 2ème extrait)

En mai 1986, Françoise Hardy s'entretenait avec Alain Souchon dans les pages du magazine Lui. Lieu de rencontre inattendu et déclencheur de confidences...

Françoise Hardy : Partages-tu cette vieille idée selon laquelle l'homme aurait une nature polygame et la femme une nature monogame ?
Alain Souchon : Dans les histoires d'amour, je trouve que les femmes sont en général beaucoup mieux que les hommes, beaucoup plus droites, beaucoup plus fidèles, alors que les hommes sont la plupart du temps plus ou moins lâches, fourbes....

Françoise Hardy et Alain Souchon

Françoise Hardy : Quels défauts physiques ou psychologiques te paraissent rédhibitoires chez une femme ?
Alain Souchon : Physiquement, au-dessus de deux cents kilos c'est très dur. Sur le plan psychologique, je trouve excitantes les femmes intelligentes. L'idiotie est rédhibitoire. Certains détails physiques qui laissent entrevoir l'idiotie _ du vernis à ongles et du rouge à lèvres roses par exemple _ me font débander.

samedi 14 décembre 2013

Françoise Hardy dans Salut les copains n° 31 (4ème extrait)

En février 1965, le magazine Salut les copains consacrait un numéro spécial qui racontait "tout tout tout sur Françoise Hardy". Raymond Mouly retraçait son parcours.

Nouvelle audition, avec accompagnement de piano par Jean-Claude Pelletier : on s'aperçoit que Françoise a de sérieuses difficultés avec la mesure (" J'en ai moins aujourd'hui, mais il m'arrive encore d'être obligée de scander le tempo avec la main pour ne pas m'égarer ") et on la prie de revenir après les vacances d'été. Pendant deux mois, sur l'initiative de sa maman, elle prend donc des leçons de solfège avec... le preneur de son de chez Vogue, André Bernot, qui a sympathisé avec elle. L’automne revenu, c'est Jacques Wolfsohn lui-même qui écoute Françoise dans "Je t’aime trop" (emprunté au répertoire d'Eddy, "Trois en amour" (emprunté à Richard) et "Pense à moi" (un original qu'elle a composé depuis peu). Le 14 novembre 1961, elle est engagée pour une durée d'un an.


C'est en avril 1962 qu'elle enregistra quatre titres. Vous souvenez-vous de 1962 ? Johnny avec "Viens danser le twist", Eddy avec "Le twist", Petula avec "Ya ya twist", et Sylvie, et "Salut les copains", et la France, et même Maurice Chevalier, tout le monde twistait. Tout le monde , mais pas Françoise. Elle "nageait" à contre-courant. Sa musique ignorait notre temps et ne pouvait prétendre étancher cette soif intense de mouvement et de rythme qui nous brûlait tous. Sa chanson "Tous les garçons et les filles", au prix d'une légère entorse à la mesure, pouvait être chantée et dansée... en valse.

mardi 10 décembre 2013

Françoise Hardy - L'astrologie à la portée de tous (2ème extrait)

En 2003, Paris Match s’interrogeait sur "l'astrologie à la portée de tous". Quatre astrologues étaient interviewés dont Françoise Hardy.

Paris Match : Aujourd'hui, vous sentez-vous artiste, astrologue, les deux à la fois ?
Françoise Hardy : Les deux mais alternativement.

Paris Match : Avez-vous développé une clientèle que vous recevez en consultation ?
Françoise Hardy : Je ne donne pas de consultation. Mais il m'est souvent arrivé de rédiger des topos pour des amis ou de répondre à leurs questions quand ils avaient des problèmes. En fait, depuis plus de vingt ans, j'ai surtout animé des émissions à la radio et collaboré à des ouvrages et à des revues spécialisées.

Françoise Hardy

Paris Match : Suivez-vous les indications de votre thème dans votre vie quotidienne ?
Françoise Hardy : Pour moi, cela se passe dans l'autre sens : c'est ce qui se produit dans ma vie et dans celle des autres qui m'aide à comprendre la signification des échéances astrologiques. Les échéances astrologiques ne concernent pas la vie courante, mais les étapes majeures de l’évolution.

samedi 7 décembre 2013

Françoise Hardy dans Oor (6ème extrait)

En août 1996, à l'occasion de la sortie du Danger, Françoise Hardy était interviewée par Geert Henderickx pour le magazine musical néerlandais Oor.

Comme si c'était arrivé tout juste hier, elle parle avec fraîcheur de son passé d'idole des jeunes. Sans aucune trace de nostalgie ou de mélancolie, elle vit ici et maintenant. Pas davantage de gémissement à la Brigitte Bardot sur l'exploitation éhontée de sa personne. Bien sûr, au début, elle s'est laissé dirigée, mais au bout de trois ans, elle a su gagner son indépendance. Avec l'aide de son premier ami, a-t-elle besoin de préciser par souci d'exhaustivité, un photographe assez célèbre, avec qui elle est toujours en relation aujourd'hui. Elle a eu de la chance, car si elle s'était éprise d'un homme brutal, elle aurait probablement disparu. "Non, je ne crois pas. J'ai l'instinct pour tomber amoureuse d'hommes sincères. Je ne laisse aucune chance à un homme avec de mauvaises intentions".

Françoise Hardy

Texte original : Alsof het gisteren allemaal pas gebeurd is, zo fris van de lever vertelt ze over haar dagen als tieneridool. Geen spoor van nostalgie en jeugdsentiment echter, ze leeft in het hier en nu. Geen gejammer ook a la Brigitte Bardot over hoe harteloos men haar wel niet heeft geëxploiteerd. Zeker, in het begin liet ze met zich sollen, maar binnen drie jaar wist ze zich in een onafhankelijke positie te manoeuvreren. Daarbij geholpen door haar eerste vriend, moet ze er volledigheidshalve bij zeggen, een tamelijk beroemde fotograaf, met wie ze trouwens tot op de dag van vandaag contact onderhoudt. Ze mag dus van geluk spreken, want stel dat ze hem nooit tegen het lijf was gelopen - ze zou er waarschijnlijk aan onderdoor zijn gegaan. ‘Nee hoor, dat geloof ik niet. Ik ben namelijk gezegend met een instinct om verliefd te worden op de juiste mannen. Kerels met een slechte inborst maken bij mij gewoon geen schijn van kans’.

mardi 3 décembre 2013

Françoise Hardy dans Elle (Décembre 2012 - 4ème extrait)

En décembre 2012, le magazine Elle interviewait Françoise Hardy à l'occasion de la sortie de sa double actualité sur le thème de l'amour fou.

Elle : Quel genre de rapports avez-vous avec Dutronc aujourd'hui ?
Françoise Hardy :
Des rapports de vieux couple. De frère et sœur qui se portent un peu sur le nerfs. En même temps, il représente les plus belles années de ma vie, ce que j'ai vécu de mieux dans ma vie personnelle et de pire aussi. Ça crée un lien.

Elle : Avec lui, c'était toujours aussi fatigant ? Les choses ont-elle changé après, avec un mariage et un enfant ?
Françoise Hardy :
Pour moi, c'était toujours aussi fatigant. Lui, il vivait beaucoup au-dehors, je ne savais pas ce qu'il faisait, il rentrait le soir, épuisé parce qu'il avait pas mal picolé. Mais il y a eu aussi des moments merveilleux où il était on ne peut plus aimant et tendre. La douche écossaise, quoi.

Françoise Hardy

Elle : Ça doit être épuisant ?
Françoise Hardy :
C'est épuisant. D'ailleurs, je suis épuisée !

Elle : Épuisée par l'amour, c'est joli, en même temps...
Françoise Hardy :
Oui. Mais je n'aimerais pas revivre ça aujourd'hui. Je n'ai pas oublié toute la partie cauchemardesque, infernale. C'est très cher payé que d'être fou d'amour pour quelqu'un.