mardi 18 janvier 2011

Françoise Hardy et Blur dans Pop Meeting (3ème extrait)

En février 1997, pour le magazine Pop Meeting, Françoise Hardy retrouvait le chanteur de "Blur", Damon Albarn, accompagné d'Alex, le bassiste du groupe.

Pop Meeting : "Vous avez écouté le dernier album de Blur ?"
Françoise : "Pas assez ! Je ne l'ai reçu qu'hier. "
Damon ": En effet, cela ne vous laissait guère de temps. Il faut l'écouter de nombreuses fois pour se familiariser avec lui."
Alex : "Oui, moi, je ne m'y suis toujours pas habitué ! (rires)"


Françoise : "J'ai surtout retenu les chansons dont les mélodies me plaisaient. J'accorde toujours plus d'importance aux mélodies. Et il y a notamment trois ou quatre ballades dans le disque que j'aime d'ores et déjà beaucoup : Beetlebum, Country sad ballad man, Strange news from another star. Ce sont en tout cas les plus évidentes pour moi mais il aurait fallu que j'aie plus de temps pour écouter l'album. (À Damon) Vous n'avez pas chanté sur tous les morceaux, n'est-ce pas ? Parfois, la voix est différente... "
Damon : ": En fait, j'ai chanté sur tous les morceaux, à l'exception de You're so great, chanté par Graham.
Françoise : "J'aime beaucoup cette chanson !"

samedi 15 janvier 2011

Françoise Hardy dans Epok (Premier extrait)

En mai 2000, Yann Plougastel s'entretenait avec Françoise Hardy dans Epok à l'occasion de la sortie de son album Clair-obscur.

Yann Plougastel : "Contrairement à votre précédent album, Le Danger, en 1996, qui s'attachait au paroxysme des sentiments, dans une ambiance très rock, Clair-obscur mise, d'une façon plus traditionnelle, sur la nostalgie. Il s'agit essentiellement de "reprises". D'où vient cette envie de reprendre des titres de Mireille ou des Everly Brothers?"
Françoise Hardy :
"Au départ, j'avais eu cette idée pour Jacques. Je m'étais braquée sur une chanson pas très connue d'Yves Montand, Le Cabaret de la dernière chance, que j'avais entendue par hasard : autant le texte que la mélodie me semblaient convenir à quelqu'un comme Jacques. Je lui ai suggéré, sans savoir qu'il y avait tout un mouvement dans ce sens chez les chanteurs, d'enregistrer un disque de reprises. Il n'a pas voulu. Mais, vous savez, à part garder ses quarante chats - heureusement pas à Paris, sinon nous aurions divorcé vite fait -, il n'a jamais envie de rien !


J'ai gardé cette idée en tête... Et je suis allée acheter des vieux disques de Charles Trenet et de Jean Sablon. J'ai été éblouie ! Lorsque Etienne Daho m'a apporté des mélodies originales pour mon album, il n'y avait rien qui m'accrochait vraiment et l'idée de plonger dans le patrimoine a resurgi. J'ai pensé d'abord à Tears, de Django Reinhardt. J'ai demandé à son fils, Babik, l'autorisation de l'adapter et de s'occuper de sa réalisation. Thomas, mon fils, joue la guitare solo dessus."

samedi 1 janvier 2011

Françoise Hardy et Blur dans Pop Meeting (2ème extrait)

En février 1997, pour le magazine Pop Meeting, Françoise Hardy retrouvait le chanteur de "Blur", Damon Albarn, accompagné d'Alex, le bassiste du groupe.

Pop Meeting : "Connaissiez-vous la musique pop française ?"
Alex : "Seulement Téléphone".
Françoise : "Téléphone, c'est curieux..."
Alex : "Je ne les aimais pas mais je les connaissais. Plastic Bertrand aussi, mais en fait il est Belge."
Damon : ": J'ai toujours été très intéressé par Jacques Brel, mais je ne le considère pas comme un artiste Belge. Dans le fond, il est Français, n'est-ce pas ?"


Pop Meeting : "Et vous Françoise, avez-vous toujours écouté de la pop anglaise ?"
Françoise : "Il me semble, oui. Dans les années soixante, j'écoutais une station de radio anglaise, donc j'entendais à la fois des chanteurs américains et des chanteurs anglais. Et depuis quelques années, j'écoute davantage de rock indépendant. Je suis fatiguée des chansons de variété qui empestent la fabrication ! Je trouve beaucoup d'inventivité et d'authenticité chez les artistes issus du rock anglais ou américain.