En 1965, le journal italien Ciao Amici évoquait un accident automobile dans lequel Françoise venait d'être blessée.
Françoise Hardy a récemment eu un grave accident de voiture qui a été très dramatisé. Nous allons vous dire la vérité. La rumeur courait que Françoise était paralysée à vie, qu'elle désirait abandonner la chanson, que derrière l'incident se cachait une déception amoureuse ... Rien n'est vrai ! Françoise, aujourd'hui plus que jamais représente la France des jeunes.
"Mer contre la mer" est l'une des nombreuses émissions estivales de la télévision. Le numéro du dernier dimanche d'août a été, entre autres, l'occasion pour nous d'y retrouver une « amie » qui passe de temps en temps à la télévision italienne : Françoise Hardy, la fille aux cheveux longs qui pour les jeunes français est un véritable symbole national.
Dans le fantastique cadre naturel antique d'Ostie, Françoise a chanté "Devi ritornare", son dernier hit italien, un titre un peu plus rythmé que d'habitude, ce qui révèle une nouvelle Françoise, plus dynamique, mais formidable, comme toujours. Certains, cependant, ont noté que sa longue silhouette de jeune fille très élancée qui a grandi trop vite était un peu plus raide que d'habitude. Il y a une explication dans tout ceci : Françoise pendant un certain temps, que nous lui espérons pas trop long, devra porter un corset rigide. Tout le monde ne le sait pas mais Françoise Hardy a failli mourir, une nuit, sur une route de Paris. La presse française a rapporté l'événement en construisant de toutes pièces un roman basé sur le drame de la jalousie mais l'histoire est plus simple.
Texte d'origine : Françoise Hardy ha avuto recentemente un grave incidente d’auto sul quale molto si è drammatizzato. Vi raccontiamo la verità. Sembrava che Françoise dovesse restare paralizzata per tutta la vita, sembrava che volesse abbandonare le canzoni, sembrava che dietro l'incidente ci fosse una delusione d’amore... Non è vero niente: Franpoise, oggi più che mai, e' la francia giovane.
"Mare contro mare " è una delle tante non indovinate, abborracciate rubriche televisive per l'estate. Ma il numero deila penultima domenica d'agosto ha avuto, se non altro, il merito di farci ritrovare una " amica " che da tempo non compariva più sul piccolo schermo italiano: Francoise Hardy, la ragazza dal lunghi capelli che per i giovani francesi è un simbolo e una bandiera. Da Ostia Antica, in una cornice fantastica naturale. Francoise ha cantato "Devi ritornare", il suo ultimo successo italiano, un pezzo più veloce del solito, che rivela una Francoise nuova, più dinamica, ma brava come sempre. A qualcuno però la sua lunga silhouette di ragazzina cresciuta troppo e troppo in fretta è apparsa un poco più rigida del solito. C'è una spiegazione a lutto, anche a questo: Francoise dovrà portare ancora per qualche tempo, speriamo non molto, un bustino rigido. Perché, non tutti lo sanno, Françoise Hardy ha corso il rischio di morire, una notte, su una strada che porta a Parigi. Ci hanno anche costruito sopra il romanzetto delia gelosia, si capisc, i francesi delirano per queste cose. Ma la storia è più semplice.
Site d'information avec blog et forum de discussion sur Françoise Hardy.
samedi 29 octobre 2011
mardi 25 octobre 2011
Françoise Hardy dans Psychologies (4ème partie)
En mars 2009, le magazine Psychologies réunissait Françoise Hardy et son fils Thomas Dutronc dans un entretien à bâtons rompus.
Françoise Hardy : " Tu es comme lui [Jacques Dutronc], plutôt assez secret. "
Thomas Dutronc : " Je suis à moitié Dutronc quand même. "
Françoise Hardy : " Oui, mais, comme moi, tu détestes le mensonge. Alors qu’on ne peut pas dire tout à fait la même chose de ton papa…[Ils rient.] "
Thomas Dutronc : " Il est de très mauvaise foi. Les rapports ont été longs à se détendre avec mon père. Il va peu vers les gens, il tend peu la main. Il s’intéresse beaucoup à vous, mais il ne parle pas, et quand on parle, il ne répond pas. C’est quand même très particulier. "
Psychologies : "Comment définiriez-vous l’éducation que vos parents vous ont donnée ?"
Thomas Dutronc : " J’ai l’impression qu’ils ne m’ont jamais mis de tuteurs pour que j’aille dans un sens ou dans un autre. On ne m’a jamais contrarié. J’ai toujours eu une très grande liberté, mais pas une liberté négative, une exigence très présente de résultats, mais sans contrainte. Comme je travaillais bien à l’école, ils ne m’embêtaient pas. Il y avait un contrat tacite entre nous. Tu as été surprise, maman, de lire dans une interview que je me sentais le droit de boire des bières et de fumer des joints si je travaillais bien à l’école. "
Françoise Hardy : " Parce qu’on n’a jamais su que tu fumais des joints ! On te l’aurait interdit. Ça ne nous venait pas à l’esprit que tu puisses faire une chose pareille ! "
Thomas Dutronc : " J’avais pourtant des copains un peu étranges, tu te souviens ? Mais comme je travaillais bien, vous me laissiez très libre. Vous aviez confiance. "
Françoise Hardy : " Tu es comme lui [Jacques Dutronc], plutôt assez secret. "
Thomas Dutronc : " Je suis à moitié Dutronc quand même. "
Françoise Hardy : " Oui, mais, comme moi, tu détestes le mensonge. Alors qu’on ne peut pas dire tout à fait la même chose de ton papa…[Ils rient.] "
Thomas Dutronc : " Il est de très mauvaise foi. Les rapports ont été longs à se détendre avec mon père. Il va peu vers les gens, il tend peu la main. Il s’intéresse beaucoup à vous, mais il ne parle pas, et quand on parle, il ne répond pas. C’est quand même très particulier. "
Psychologies : "Comment définiriez-vous l’éducation que vos parents vous ont donnée ?"
Thomas Dutronc : " J’ai l’impression qu’ils ne m’ont jamais mis de tuteurs pour que j’aille dans un sens ou dans un autre. On ne m’a jamais contrarié. J’ai toujours eu une très grande liberté, mais pas une liberté négative, une exigence très présente de résultats, mais sans contrainte. Comme je travaillais bien à l’école, ils ne m’embêtaient pas. Il y avait un contrat tacite entre nous. Tu as été surprise, maman, de lire dans une interview que je me sentais le droit de boire des bières et de fumer des joints si je travaillais bien à l’école. "
Françoise Hardy : " Parce qu’on n’a jamais su que tu fumais des joints ! On te l’aurait interdit. Ça ne nous venait pas à l’esprit que tu puisses faire une chose pareille ! "
Thomas Dutronc : " J’avais pourtant des copains un peu étranges, tu te souviens ? Mais comme je travaillais bien, vous me laissiez très libre. Vous aviez confiance. "
vendredi 21 octobre 2011
Françoise Hardy répond aux astro PLUMES (dernière partie)
Pour la sortie de son livre Les rythmes du zodiaque, Françoise Hardy acceptait en 2003 de répondre aux questions de l'astrologue Anne-Marie Louis-Turbil pour le compte des astro PLUMES (fédération des astrologues francophones).
Anne-Marie Louis-Turbil : « Pensez-vous que ce nouvel ouvrage sur les signes du zodiaque va inciter les gens à approfondir leurs connaissances ou les inciter à se tourner vers l'astrologie comme outil d'introspection et de meilleure connaissance de soi ? En général, ils se limitent à leur signe solaire et à leur ascendant et ne veulent pas en savoir plus. »
Françoise Hardy : « Je ne me suis pas posé la question. Il fallait que j'apporte ma petite contribution à l'astrologie conditionaliste en écrivant ce livre. S'il trouve des lecteurs tant mieux, l'important est de l'avoir fait.. »
Anne-Marie Louis-Turbil : « Y a-t-il un moyen de mieux faire connaître l'astrologie au public, et de quelle manière ? Tout en véhiculant une image de l'astrologie plus moderne, on en reste toujours au mot astrologie, qui pour le public, a quelque chose de poussiéreux, assimilé à la voyance, à la cartomancie et autres sciences occultes. »
Françoise Hardy : « C'est précisément pour mieux la faire connaître que j'ai écrit ce livre. La bibliographie et les sites qui figurent en fin d'ouvrage s'adressent aux personnes désireuses d'aller plus loin et qui sont forcément une minorité. Star Academy intéresse beaucoup plus de monde que la grande musique. C'est ainsi. »
Anne-Marie Louis-Turbil : «Je vous remercie de m'avoir accordé cette interview et je souhaite que votre livre puisse contribuer à montrer l'astrologie sous un jour nouveau, tourné vers le futur Verseau comme vous l'écrivez page 235 : "Parce qu'il distingue ce qui reste actuel de ce qui est dépassé et qu'il a l'intuition du futur, l'adapté combine de façon originale l'ancien avec le nouveau, ainsi que le recul sévère de l'hiver avec le grain de folie du printemps. Il espère ainsi apporter sa pierre à l'édification d'un monde meilleur. " Ainsi va l'astrologie... »
Anne-Marie Louis-Turbil : « Pensez-vous que ce nouvel ouvrage sur les signes du zodiaque va inciter les gens à approfondir leurs connaissances ou les inciter à se tourner vers l'astrologie comme outil d'introspection et de meilleure connaissance de soi ? En général, ils se limitent à leur signe solaire et à leur ascendant et ne veulent pas en savoir plus. »
Françoise Hardy : « Je ne me suis pas posé la question. Il fallait que j'apporte ma petite contribution à l'astrologie conditionaliste en écrivant ce livre. S'il trouve des lecteurs tant mieux, l'important est de l'avoir fait.. »
Anne-Marie Louis-Turbil : « Y a-t-il un moyen de mieux faire connaître l'astrologie au public, et de quelle manière ? Tout en véhiculant une image de l'astrologie plus moderne, on en reste toujours au mot astrologie, qui pour le public, a quelque chose de poussiéreux, assimilé à la voyance, à la cartomancie et autres sciences occultes. »
Françoise Hardy : « C'est précisément pour mieux la faire connaître que j'ai écrit ce livre. La bibliographie et les sites qui figurent en fin d'ouvrage s'adressent aux personnes désireuses d'aller plus loin et qui sont forcément une minorité. Star Academy intéresse beaucoup plus de monde que la grande musique. C'est ainsi. »
Anne-Marie Louis-Turbil : «Je vous remercie de m'avoir accordé cette interview et je souhaite que votre livre puisse contribuer à montrer l'astrologie sous un jour nouveau, tourné vers le futur Verseau comme vous l'écrivez page 235 : "Parce qu'il distingue ce qui reste actuel de ce qui est dépassé et qu'il a l'intuition du futur, l'adapté combine de façon originale l'ancien avec le nouveau, ainsi que le recul sévère de l'hiver avec le grain de folie du printemps. Il espère ainsi apporter sa pierre à l'édification d'un monde meilleur. " Ainsi va l'astrologie... »
mardi 18 octobre 2011
Françoise Hardy, Sheila et Sylvie Vartan réunies (4ème partie)
Fin 2006, sous l’œil photographique de Jean-Marie Périer, les trois chanteuses Françoise Hardy, Sheila et Sylvie Vartan étaient réunies pour une interview commune dans les colonnes de L'express.
L'express : "Au tout début des sixties, s'imposer comme chanteuse dans un monde masculin demandait des qualités particulières. Avez-vous l'impression d'avoir été féministes avant l'heure ?"
Sylvie : "C'était une vie d'homme, oui, entourée d'hommes, et aux yeux des autres, sans doute, on paraissait émancipées puisqu'on était indépendantes financièrement. Mais je n'ai jamais été féministe: il me semblait naturel d'être libre de réaliser mes rêves. A l'époque, le métier balbutiait : il n'y avait pas de plan marketing, par exemple. Nous étions, nous aussi, novices. "
Sheila: "On nous demandait de chanter juste. Point. C'étaient des années insouciantes mais on a sûrement rompu avec l'image de nos parents, de nos mères."
Françoise : "Sans jamais me sentir féministe, j'ai utilisé la contraception avant qu'elle soit légale. J'avais 18 ans, j'étais encore mineure. Et j'avais un modèle maternel fort : maman nous a élevées seules, ma sœur et moi. Ce qu'on peut regretter, c'est la fraîcheur, la spontanéité, l'innocence des yé-yé. On était tellement heureuses de signer un contrat qu'on ne le lisait même pas ! On touchait, je crois, 4% du prix de gros du disque."
Sylvie : "4% ? ".
Sheila : "Vous étiez bien payées. Moi, c'était 3% une fois tous les frais d'enregistrement réglés !".
Sylvie : "Notre vie était faite de voyages, de tournées. On se couchait à 4 heures du matin, on ne s'occupait pas des royalties."
Françoise : "Quand, en 1995, j'ai signé un nouveau contrat, j'ai décidé, pour la première fois, de ne pas me laisser faire. J'ai demandé à quelqu'un de compétent de le relire, d'ajouter des clauses. J'avais 51 ans..."
L'express : "Au tout début des sixties, s'imposer comme chanteuse dans un monde masculin demandait des qualités particulières. Avez-vous l'impression d'avoir été féministes avant l'heure ?"
Sylvie : "C'était une vie d'homme, oui, entourée d'hommes, et aux yeux des autres, sans doute, on paraissait émancipées puisqu'on était indépendantes financièrement. Mais je n'ai jamais été féministe: il me semblait naturel d'être libre de réaliser mes rêves. A l'époque, le métier balbutiait : il n'y avait pas de plan marketing, par exemple. Nous étions, nous aussi, novices. "
Sheila: "On nous demandait de chanter juste. Point. C'étaient des années insouciantes mais on a sûrement rompu avec l'image de nos parents, de nos mères."
Françoise : "Sans jamais me sentir féministe, j'ai utilisé la contraception avant qu'elle soit légale. J'avais 18 ans, j'étais encore mineure. Et j'avais un modèle maternel fort : maman nous a élevées seules, ma sœur et moi. Ce qu'on peut regretter, c'est la fraîcheur, la spontanéité, l'innocence des yé-yé. On était tellement heureuses de signer un contrat qu'on ne le lisait même pas ! On touchait, je crois, 4% du prix de gros du disque."
Sylvie : "4% ? ".
Sheila : "Vous étiez bien payées. Moi, c'était 3% une fois tous les frais d'enregistrement réglés !".
Sylvie : "Notre vie était faite de voyages, de tournées. On se couchait à 4 heures du matin, on ne s'occupait pas des royalties."
Françoise : "Quand, en 1995, j'ai signé un nouveau contrat, j'ai décidé, pour la première fois, de ne pas me laisser faire. J'ai demandé à quelqu'un de compétent de le relire, d'ajouter des clauses. J'avais 51 ans..."
samedi 15 octobre 2011
Françoise Hardy dans le Berliner Morgenpost (3ème extrait)
A l'occasion de la sortie de Tant de belles choses en Allemagne, le Berliner Morgenpost du 25 février 2005 consacrait un article à Françoise Hardy.
[Tant de belles choses] est un album de chansons nouvelles, imprégné de la tristesse pour laquelle la diva n'a pas d'autre explication que : "Ca a toujours été ma marque de fabrique". Dans la chanson-titre, elle explique à une jeune fille suicidaire, qu'il y a quand même beaucoup de belles choses pour lesquelles vivre vaut la peine - mais elle l'exprime d'une voix qui vous invite à se suicider. Elle rit quand elle se souvient de l'enregistrement : "En chantant, j'ai essayé de ne pas penser au texte. "
Françoise Hardy a rayonné plus que tout autre artiste de la chanson, à l'exception de Serge Gainsbourg, au-delà des frontières nationales et artistiques étroites du genre : dans les années soixante, Bob Dylan et Mick Jagger étaient amoureux d'elle, et dans les années quatre-vingt-dix, elle a fait des duos avec Damon Albarn et Iggy Pop. Son album "Le Danger" de 1996 était du rock pur. Le monde de la chanson est devenu légèrement stérile mais maintenant il semble reprendre vie grâce à de jeunes artistes. L'un des plus remarqués parmi les auteurs de la jeune génération a écrit une chanson pour Françoise Hardy.
Texte d'origine :
Es ist ein echtes Chansonalbum, durchweht von jener Traurigkeit, für die die Diva keine andere Erklärung hat als: "Das war eben immer mein Markenzeichen." In dem Titellied erklärt sie einem jungen lebensmüden Mädchen, wie viele schöne Dinge es doch gebe, für die zu leben sich lohne - doch sie trägt es mit einer Stimme vor, die zum Selbstmord auffordert. Sie lacht, als sie sich an die Aufnahme erinnert: "Ich habe versucht, beim Singen nicht an den Text zu denken.
Françoise Hardy hat mehr als jeder andere Chanson-Künstler mit Ausnahme von Serge Gainsbourg über die engen nationalen und künstlerischen Grenzen dieses Genres hinaus gestrahlt: In den Sechzigern waren Bob Dylan und Mick Jagger in sie verliebt, und in den Neunzigern nahm sie Duette mit Damon Albarn und Iggy Pop auf. Ihr Album "Le Danger " von 1996 war reiner Rock. Doch nun ist die etwas steril gewordene Chansonszene von jüngeren Künstlern wieder belebt worden. Einer der profiliertesten unter den Nachwuchsautoren schrieb jetzt auch für Françoise Hardy ein Lied."
[Tant de belles choses] est un album de chansons nouvelles, imprégné de la tristesse pour laquelle la diva n'a pas d'autre explication que : "Ca a toujours été ma marque de fabrique". Dans la chanson-titre, elle explique à une jeune fille suicidaire, qu'il y a quand même beaucoup de belles choses pour lesquelles vivre vaut la peine - mais elle l'exprime d'une voix qui vous invite à se suicider. Elle rit quand elle se souvient de l'enregistrement : "En chantant, j'ai essayé de ne pas penser au texte. "
Françoise Hardy a rayonné plus que tout autre artiste de la chanson, à l'exception de Serge Gainsbourg, au-delà des frontières nationales et artistiques étroites du genre : dans les années soixante, Bob Dylan et Mick Jagger étaient amoureux d'elle, et dans les années quatre-vingt-dix, elle a fait des duos avec Damon Albarn et Iggy Pop. Son album "Le Danger" de 1996 était du rock pur. Le monde de la chanson est devenu légèrement stérile mais maintenant il semble reprendre vie grâce à de jeunes artistes. L'un des plus remarqués parmi les auteurs de la jeune génération a écrit une chanson pour Françoise Hardy.
Texte d'origine :
Es ist ein echtes Chansonalbum, durchweht von jener Traurigkeit, für die die Diva keine andere Erklärung hat als: "Das war eben immer mein Markenzeichen." In dem Titellied erklärt sie einem jungen lebensmüden Mädchen, wie viele schöne Dinge es doch gebe, für die zu leben sich lohne - doch sie trägt es mit einer Stimme vor, die zum Selbstmord auffordert. Sie lacht, als sie sich an die Aufnahme erinnert: "Ich habe versucht, beim Singen nicht an den Text zu denken.
Françoise Hardy hat mehr als jeder andere Chanson-Künstler mit Ausnahme von Serge Gainsbourg über die engen nationalen und künstlerischen Grenzen dieses Genres hinaus gestrahlt: In den Sechzigern waren Bob Dylan und Mick Jagger in sie verliebt, und in den Neunzigern nahm sie Duette mit Damon Albarn und Iggy Pop auf. Ihr Album "Le Danger " von 1996 war reiner Rock. Doch nun ist die etwas steril gewordene Chansonszene von jüngeren Künstlern wieder belebt worden. Einer der profiliertesten unter den Nachwuchsautoren schrieb jetzt auch für Françoise Hardy ein Lied."
mardi 11 octobre 2011
Actualité octobre / novembre 2011 de Françoise Hardy
En ce début d’automne, Françoise Hardy est au cœur de l’actualité culturelle !
I. PHOTOGRAPHIES
Le 5 octobre est paru le livre "Françoise" de Jean-Marie Périer qui lui est entièrement consacré.
Gorgé de plus de 200 photographies retraçant l’évolution de Françoise Hardy de 1962 à nos jours, l’ouvrage existe en deux versions : au format standard de 21,5 cm x 25,8 cm ou au format de 24 cm x 28,8 cm (exemplaire numéroté enchâssé dans un coffret et accompagné de deux tirages photographiques complémentaires). L’intérêt essentiel du livre réside dans la vision évolutive qu’il offre de Françoise Hardy passant au fil du temps de l'insouciance à l'âge adulte puis à l'âge mûr.
Une belle réussite !
En écho avec la sortie du livre, à ne pas manquer l’exposition de photographies de Françoise Hardy (par Jean-Marie Périer) prévue du 27 octobre au 3 décembre 2011 à la Galerie Photo12.
La Galerie Photo 12 est située au 14, rue des Jardins Saint-Paul à Paris IV (Ouverture du mercredi au samedi, de 14h à 18h30 et sur rendez-vous).
L’exposition Françoise Hardy présentera à travers une sélection de photographies destinées au public et de clichés privés, le regard émouvant de Jean-Marie Périer sur Françoise Hardy aussi bien côté public que côté privé. |
II. RADIO
Pour évoquer les deux événements, Jean-Marie Périer et Françoise Hardy seront les invités de Stéphane Bern sur RTL dans l'émission A la bonne heure ! mercredi 12 octobre (de 11h à 12h30).
III. CHANSONS
Le 31 octobre, on pourra retrouver Françoise Hardy en duo avec Hugues Aufray sur la reprise de J’entends siffler le train sur l’album Troubadour de ce dernier. En 1962, Hugues Aufray avait enregistré et publié cette adaptation de la chanson 500 miles d’Heddy West mais ce fut la version de Richard Anthony, sortie un mois plus tard, qui avait rencontré le succès populaire. |
Le 21 novembre, Françoise Hardy et Dave interprèteront en duo Il n'y a pas de honte à être heureux sur l’album Soul de ce dernier. L’album aura pour particularité de revisiter 11 titres phares de Dave repensés en version ‘Stax / Motown’. Il est à noter que le titre Il n'y a pas de honte à être heureux figurait sur le tout premier album du chanteur, paru en 1975. |
IV. CINEMA
Le 19 octobre, on pourra retrouver la voix de Françoise Hardy dans le film pour enfants Emilie Jolie réalisé par Francis Nielsen et Philippe Chatel. Ce dessin animé reprend les voix de l'album original de 1979 où Françoise interprétait la chanson de la sorcière.
Un petit lapin bleu prénommé Gilbert se fait enlever par une horrible sorcière. Cette dernière s'avère malheureuse et mélancolique tout en aspirant à une vie meilleure dans laquelle elle rencontrerait un Prince Charmant qui pourrait l'aimer. Emilie part à la recherche de Gilbert afin de le délivrer. En chemin elle identifie le Prince Charmant (Philippe Chatel) pour le plus grand bonheur de la sorcière (Françoise Hardy) qui se transforme en jeune et jolie Princesse. Glibert quant à lui est bien entendu sauvé.
samedi 8 octobre 2011
Françoise Hardy vue par Nicolas Ghesquière (dernier extrait)
En septembre 2001, le styliste Nicolas Ghesquière évoquait son admiration pour Françoise Hardy dans le magazine Vogue .
"Ce qui selon moi est si fantastique chez elle c'est qu'à ses débuts elle était si différente de tous les gens qui l'entouraient. Je pense qu'elle croit ne pas être belle : elle n'a pas de formes, elle est très androgyne. Et pourtant, pour moi elle est l'essence même du style français. Les choix qu'elle a faits, la façon dont elle se coiffe, son maquillage naturel sont de grandes sources d'inspiration pour moi.
Ces photos de Terence O'Neill prises sur le tournage du film Grand Prix en 1966, sont des images d'elle parmi mes favorites. J'aime son allure et sa coiffure : elle est réellement belle tout en restant naturelle en même temps.
La façon avec laquelle le drapeau est levé et les bras en l'air comme en signe de victoire : quelque chose dans sa façon de sourire et son énergie . Elle est si heureuse".
Texte d'origine :
"What’s so fantastic to me about her is that when she started, she was so different from all the people around her. I think she believes she’s not beautiful : She has no shape; she’s very androgynous. And yet to me she’s the very essence of French style. The choices she made, the way she approached her hair, her natural makeup, what she wears, are very inspiring to me.
These pictures by Terence O’Neill, taken during the filming of the movie Grand Prix in 1966, are some of my favorite images of her. I like her look and her hair; she’s really beautiful but very natural, too. The way the flag is being waved and the arms are going up like a victory sign; something about the way she’s smiling and her energy-—she’s so happy."
"Ce qui selon moi est si fantastique chez elle c'est qu'à ses débuts elle était si différente de tous les gens qui l'entouraient. Je pense qu'elle croit ne pas être belle : elle n'a pas de formes, elle est très androgyne. Et pourtant, pour moi elle est l'essence même du style français. Les choix qu'elle a faits, la façon dont elle se coiffe, son maquillage naturel sont de grandes sources d'inspiration pour moi.
Ces photos de Terence O'Neill prises sur le tournage du film Grand Prix en 1966, sont des images d'elle parmi mes favorites. J'aime son allure et sa coiffure : elle est réellement belle tout en restant naturelle en même temps.
La façon avec laquelle le drapeau est levé et les bras en l'air comme en signe de victoire : quelque chose dans sa façon de sourire et son énergie . Elle est si heureuse".
Texte d'origine :
"What’s so fantastic to me about her is that when she started, she was so different from all the people around her. I think she believes she’s not beautiful : She has no shape; she’s very androgynous. And yet to me she’s the very essence of French style. The choices she made, the way she approached her hair, her natural makeup, what she wears, are very inspiring to me.
These pictures by Terence O’Neill, taken during the filming of the movie Grand Prix in 1966, are some of my favorite images of her. I like her look and her hair; she’s really beautiful but very natural, too. The way the flag is being waved and the arms are going up like a victory sign; something about the way she’s smiling and her energy-—she’s so happy."
mardi 4 octobre 2011
Françoise Hardy dans Psychologies (3ème partie)
En mars 2009, le magazine Psychologies réunissait Françoise Hardy et son fils Thomas Dutronc dans un entretien à bâtons rompus.
Françoise Hardy : " Il y avait une certaine immaturité chez ton père comme chez moi. Seule ta grand-mère maternelle était adulte dans la famille. Quand nous essayions, elle et moi, de t'inculquer la valeur de l'argent, ton papa t'offrait royalement un billet de cinq cents francs. Et quand je faisais en sorte que Noël soit une vraie fête, avec de l'attente et le plaisir de la surprise, il arrivait quatre jours avant, des jouets plein les bras. "
Thomas Dutronc : " Avec lesquels il jouait lui ! Quand j'avais 3 ans et demi, il m'achetait des voitures de course télécommandées. Je ne sais pas comment j'ai réussi à être équilibré avec les parents fous que j'ai eus ! Tu me demandais dix fois de suite de me laver les dents, de façon un peu obsessionnelle. Tu le faisais parfois devant mes amis. Je me souviens t'avoir envoyé bouler tellement violemment que ça avait même choqué mes amis, qui étaient pourtant assez psychopathes. "
Françoise Hardy : " [Elle rit.] Je ne m'en souviens pas. "
Thomas Dutronc : " Tu étais une mère inquiète. "
Françoise Hardy : " Je le suis toujours. J'ai un tempérament très anxieux, qui a sans doute pesé sur toi, même si j'ai toujours fait des efforts pour le cacher. "
Thomas Dutronc : " Ça ne m'a pas pesé quand j'étais petit, parce que l'inquiétude maternelle est un garde-fou pour l'enfant. Mais aujourd'hui, je suis moi aussi anxieux et hypocondriaque, avec des bouffées d'angoisse. Est-ce que c'est génétique ou est-ce que tu me l'as transmis ? En fait, vous avez été tous les deux très complémentaires pour moi, ce qui m'a donné une certaine souplesse de caractère. Toi, tu as un côté direct, franc et papa, un côté posé, en retrait, très observateur. Avec lui, on communique sans rien se dire et ça fonctionne. "
Françoise Hardy : " Il y avait une certaine immaturité chez ton père comme chez moi. Seule ta grand-mère maternelle était adulte dans la famille. Quand nous essayions, elle et moi, de t'inculquer la valeur de l'argent, ton papa t'offrait royalement un billet de cinq cents francs. Et quand je faisais en sorte que Noël soit une vraie fête, avec de l'attente et le plaisir de la surprise, il arrivait quatre jours avant, des jouets plein les bras. "
Thomas Dutronc : " Avec lesquels il jouait lui ! Quand j'avais 3 ans et demi, il m'achetait des voitures de course télécommandées. Je ne sais pas comment j'ai réussi à être équilibré avec les parents fous que j'ai eus ! Tu me demandais dix fois de suite de me laver les dents, de façon un peu obsessionnelle. Tu le faisais parfois devant mes amis. Je me souviens t'avoir envoyé bouler tellement violemment que ça avait même choqué mes amis, qui étaient pourtant assez psychopathes. "
Françoise Hardy : " [Elle rit.] Je ne m'en souviens pas. "
Thomas Dutronc : " Tu étais une mère inquiète. "
Françoise Hardy : " Je le suis toujours. J'ai un tempérament très anxieux, qui a sans doute pesé sur toi, même si j'ai toujours fait des efforts pour le cacher. "
Thomas Dutronc : " Ça ne m'a pas pesé quand j'étais petit, parce que l'inquiétude maternelle est un garde-fou pour l'enfant. Mais aujourd'hui, je suis moi aussi anxieux et hypocondriaque, avec des bouffées d'angoisse. Est-ce que c'est génétique ou est-ce que tu me l'as transmis ? En fait, vous avez été tous les deux très complémentaires pour moi, ce qui m'a donné une certaine souplesse de caractère. Toi, tu as un côté direct, franc et papa, un côté posé, en retrait, très observateur. Avec lui, on communique sans rien se dire et ça fonctionne. "
samedi 1 octobre 2011
Françoise Hardy répond aux astro PLUMES (8ème partie)
Pour la sortie de son livre Les rythmes du zodiaque, Françoise Hardy acceptait en 2003 de répondre aux questions de l'astrologue Anne-Marie Louis-Turbil pour le compte des astro PLUMES (fédération des astrologues francophones).
Anne-Marie Louis-Turbil : « La Balance inadaptée en prend plein son grade, page 149 et pages suivantes, pour laquelle vous citez, entre autres, Oscar Wilde qui écrit : "La modération est une chose fatale. Assez est mauvais comme un repas. Trop est bon comme un festin". La Balance, d'ordinaire, est toujours représentée sous son bon profil, tempérante, et n'aimant pas les conflits. Cette facette du profil inadapté, présente pour le lecteur non averti, un profil nouveau. Cet exemple est un parmi tant d'autres, fournis dans votre livre. »
Françoise Hardy : « Aucun signe n'en prend pour son grade plus qu'un autre. Pour la plupart des signes, le profil inadapté revient à une caricature de l'adapté. Il en va autrement pour la Balance et le Sagittaire dont la socialisation avec tout ce que cela implique, sens des contacts et de la communication, politesse, discrétion, civilité, diplomatie, etc... - constitue le meilleur outil d'adaptation, mais qui sur le mode inadapté portent à un refus des limites pouvant aller jusqu'à l'ingérabilité. »
Anne-Marie Louis-Turbil : « Pour en venir à votre signe solaire, le Capricorne, premier signe d'hiver, vous le différenciez du dernier signe d'automne, le Sagittaire, par une formulation très parlante. Elle exprime toute la différence fondamentale entre ces deux énergies page 199 : "Le natif du dernier signe d'automne se vit relié, celui du premier signe d'hiver se vit séparé". »
Françoise Hardy : « C'est relativement facile à comprendre puisque la nuit sagittarienne est au plus fort de sa dynamique d'expansion, alors qu'avec l'entrée du Soleil en Capricorne, cette dynamique est stoppée net et que le déclin de la nuit dominante se traduit par une rétraction vis-à-vis du social et la nécessité de trouver une autre forme de non-moi à laquelle s'identifier. »
Anne-Marie Louis-Turbil : « Vous dites, page 202, toujours au sujet du Capricorne, "Le natif ne s'exprime pas sur ce qu'il n'a pas assez approfondi, tout en pensant qu'une vie ne suffit pas à approfondir quoi que ce soit." Pensez-vous avoir assez approfondi l'astrologie, après trente ans de pratique, pour avoir écrit ce livre sur les 12 signes du zodiaque ? »
Françoise Hardy : « Je pense en être au b-a ba, surtout par rapport à quelqu'un d'aussi génial que Jean-Pierre Nicola. Il y a par ailleurs encore énormément de zones d'ombre en astrologie. Les découvertes de Jean-Pierre, sa méthode, sont fondamentales, mais l'astrologie cohérente n'en est qu'à ses balbutiements et attend impatiemment que des scientifiques commencent à se pencher sur elle. »
Anne-Marie Louis-Turbil : « La Balance inadaptée en prend plein son grade, page 149 et pages suivantes, pour laquelle vous citez, entre autres, Oscar Wilde qui écrit : "La modération est une chose fatale. Assez est mauvais comme un repas. Trop est bon comme un festin". La Balance, d'ordinaire, est toujours représentée sous son bon profil, tempérante, et n'aimant pas les conflits. Cette facette du profil inadapté, présente pour le lecteur non averti, un profil nouveau. Cet exemple est un parmi tant d'autres, fournis dans votre livre. »
Françoise Hardy : « Aucun signe n'en prend pour son grade plus qu'un autre. Pour la plupart des signes, le profil inadapté revient à une caricature de l'adapté. Il en va autrement pour la Balance et le Sagittaire dont la socialisation avec tout ce que cela implique, sens des contacts et de la communication, politesse, discrétion, civilité, diplomatie, etc... - constitue le meilleur outil d'adaptation, mais qui sur le mode inadapté portent à un refus des limites pouvant aller jusqu'à l'ingérabilité. »
Anne-Marie Louis-Turbil : « Pour en venir à votre signe solaire, le Capricorne, premier signe d'hiver, vous le différenciez du dernier signe d'automne, le Sagittaire, par une formulation très parlante. Elle exprime toute la différence fondamentale entre ces deux énergies page 199 : "Le natif du dernier signe d'automne se vit relié, celui du premier signe d'hiver se vit séparé". »
Françoise Hardy : « C'est relativement facile à comprendre puisque la nuit sagittarienne est au plus fort de sa dynamique d'expansion, alors qu'avec l'entrée du Soleil en Capricorne, cette dynamique est stoppée net et que le déclin de la nuit dominante se traduit par une rétraction vis-à-vis du social et la nécessité de trouver une autre forme de non-moi à laquelle s'identifier. »
Anne-Marie Louis-Turbil : « Vous dites, page 202, toujours au sujet du Capricorne, "Le natif ne s'exprime pas sur ce qu'il n'a pas assez approfondi, tout en pensant qu'une vie ne suffit pas à approfondir quoi que ce soit." Pensez-vous avoir assez approfondi l'astrologie, après trente ans de pratique, pour avoir écrit ce livre sur les 12 signes du zodiaque ? »
Françoise Hardy : « Je pense en être au b-a ba, surtout par rapport à quelqu'un d'aussi génial que Jean-Pierre Nicola. Il y a par ailleurs encore énormément de zones d'ombre en astrologie. Les découvertes de Jean-Pierre, sa méthode, sont fondamentales, mais l'astrologie cohérente n'en est qu'à ses balbutiements et attend impatiemment que des scientifiques commencent à se pencher sur elle. »
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