En 1964, Françoise Hardy donnait ses premières interviews en Italie et notamment au magazine Ciao Amici. En préambule elle adressait directement une lettre aux lecteurs.
Une lettre de Françoise (1ère partie).
Salut, les copains.
Je suis très heureuse de pouvoir vous écrire. Vous serez très gentils de me pardonner de si mal traiter votre belle langue que j'ai commencé à étudier depuis peu. Je crois que tous les débuts doivent être encouragés.
Quand j'ai commencé à chanter un monsieur très sévère m'a demandé : "Que faites vous quand vous ne chantez pas ? ".
"J'étudie l'allemand", ai-je répondu.
" Bien", m'a-t- il dit, "continuez à étudier l'allemand et cessez de perdre votre temps dans la musique".
Rien d'encourageant, n'est-ce pas ?
Je ne lui prêtai heureusement peu d'attention ; mais pour me remettre de cette morne journée, je me laissai aller et pleurai.
Texte d'origine :
" Una lettera di Francoise.
Ciao, amici. Sono molto felice di potervi scrivere. Voi siate tanto gentili da perdonarmi se maltrattero la vostra bellà lìngua che ho cominciato a studiare da poco tempo. Credo che tutti gli inizi vadano incoraggiati. Quando cominciai a cantare un signore molto severo mi domandò : " - Che cosa la quando non canta ? - Studio tedesco, risposi. " –Bene, disse lui, continui a studiare tedesco e lasci perdere la musica -. Niente incoraggiante, vero ? Per fortuna non glì prestai ascolto; ma quei brutto giorno un paco mi lasciai andare e piansi. ".
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