Jérôme Colin : Comment vous vous êtes intéressée à l’astrologie vous ?
Françoise Hardy : Oh parce que …
Jérôme Colin : Parce qu’a priori c’était la chanson votre métier !
Françoise
Hardy : Mais c’est arrivé un peu en même temps, mon intérêt. Parce que
mon médecin de l’époque m’avait dit, vous devriez aller consulter tel
astrologue. Il m’avait dit vous devez avoir beaucoup d’intuition parce
qu’il m’a dit : je suis sûre que ça vous intéresserait énormément. Et en
effet, ça m’a beaucoup troublée. La première consultation astrologique
avec un astrologue m’a énormément troublée. Et puis, petit à petit …
Jérôme Colin : Il vous avait dit quoi ?
Françoise
Hardy : Il avait analysé mon mode de fonctionnement sur le plan
affectif. C’était exactement ça. Vraiment ! Il m’avait même dit que
j’avais une certaine dose de masochisme. Ce que j’avais nié farouchement
à l’époque. Et c’est très longtemps après que je me suis dit : mais
finalement il avait assez raison là-dessus aussi.
Jérôme Colin : Et vous avez commencé à étudier ?
Françoise
Hardy : Oui. Oui, quand j’ai arrêté la scène en 68. Je voulais suivre
des cours de psychologie, et puis j’ai été mal dirigée. Je suis tombée
sur des cours où était pratiqué un jargon tout à fait incompréhensible.
Je crois que c’était un jargon lacanien. Tout ce qui est Jacques Lacan,
j’ai un ami, Rodolphe Burger, qui est très à l’aise avec ça. Pour moi,
c’est un langage beaucoup, beaucoup trop abstrait, et donc j’ai été
découragée. Puis, je me suis dit après tout, l’astrologie et la
psychologie c’est quand même très proche. Il y a des connections en tous
les cas. Et je me suis inscrite à des cours d’astrologie. Et ça a
commencé comme ça.
Jérôme : Et ça vous a passionné ?
Françoise
Hardy : Surtout… Ça m’a passionné. Et surtout ce qui s’est passé c’est
que ça s’est su dans les médias que je m’intéressais à l’astrologie et
donc très vite et beaucoup trop tôt d’ailleurs, on m’a confié des
émissions dans lesquelles j’ai dû dire beaucoup beaucoup de bêtises.
Mais bon, en même temps ça m’a mis le pied à l’étrier.
Jérôme Colin : Ici, c’est l’abbaye de la Cambre dont vous parliez tout à l’heure.
Françoise Hardy : Ah, voilà, quel beau lieu.
Jérôme Colin : Vous connaissez cet endroit ?
Françoise Hardy : Oh ben oui, oui, oui. Enfin je ne suis jamais rentrée... Mais j’ai marché dans les jardins.
Jérôme Colin : Oui, là-bas derrière. Ah c’est joli !
Françoise Hardy : Oui, très joli. Oui, c’est très joli
Jérôme Colin : Et quoi donc… Il y a plein d’astrologie. Vous vous faites de l’astrologie ?
Françoise Hardy : conditionaliste.
Jérôme Colin : conditionaliste.
Françoise
Hardy : C'est-à-dire qui pose le fait que le ciel de la naissance est
un conditionnement qui est basé sur les rythmes du système solaire.
C’est la seule astrologie qui explique toutes ces théories par les
réalités du système solaire, par les cycles... par les cycles
planétaires et par les rythmes jour-nuit qui caractérisent un signe.
Jérôme Colin : Donc...
Françoise
Hardy : Un signe, c’est rapport jour-nuit. C’est rythme jour-nuit ou
présence absence pour les planètes. Présence au-dessus de l’horizon.
Jérôme Colin : Donc notre mode de fonctionnement et nos traits de caractère seraient dû...
Françoise
Hardy : Est conditionné. Nous sommes conditionnés par des tas de
choses, pas seulement par le ciel de la naissance. Par des tas de
choses. Le fait que vous soyez, je ne sais pas si vous êtes Belge ? Le
fait que vous soyez Belge, que vous êtes de sexe masculin, que vous ayez
les parents que vous avez, etc. etc. Tout ça vous conditionne ad vitam æternam. Et le conditionnement en rapport avec le rythme du système
solaire est en interaction avec tout ça. Bon par exemple, si vous êtes
très marqué par des signes comme le Capricorne, la Vierge, le Taureau…
Ce sont des signes de fermeture au monde. Et si vous êtes élevé dans un
environnement où tout le monde autour de vous est très ouvert au monde,
vous voyez, ça va faire que votre … la fermeture à laquelle vous êtes
prédisposé va être beaucoup moins grande, va être modulée, va être
atténuée par votre conditionnement. Au fait, je vous donne un exemple
très simple…
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