A partir de 1974, Jacques accepte pourtant de partager un appartement avec Françoise sans toutefois perdre ses habitudes de célibataire. Quelques mois plus tôt était arrivé Thomas : "Notre relation durait depuis six ans et n'était guère épanouissante, constate simplement Françoise Hardy. On se voyait peu _ de son fait à lui _ et il annulait trop souvent à la dernière minute des rendez-vous bien trop espacés à mon goût. J'avais 30 ans, je rêvais d'avoir un enfant et s'il n'était pas prêt à s'engager, mieux valait arrêter là." Rien n'aurait pu lui faire oublier son désir de maternité. A l'âge de 14 ans, elle jouait encore à la poupée et, chaque fois qu'elle était amoureuse, elle avait envie d'un bébé. Thomas fut un cadeau. Avec lui, elle pensa-même changer Jacques, lui apprendre la joie de vivre en famille.
Mais si Dutronc avait connu l’un des plus beaux jours de sa vie avec la naissance de son fils, il n'était pas prêt à jouer le papa idéal. Françoise s’arrangeait pour qu'ils soient ensemble, tous les trois, le week-end, mais Dutronc se sentait mal à l'aise. Françoise laissa tomber. A quoi bon, dans ce cas, avoir des enfant ? "Thomas était un enfant très exclusif, dit-elle, qui aurait aimé que je lui consacre chaque minute de mon temps. Il avait 5 ans lorsque j'ai fait une fausse couche et il était si réjoui que j'ai pensé que c'était mieux ainsi. Ayant toujours eu des rapports très difficiles avec ma sœur, je me sentais finalement soulagée d'éviter à mon propre enfant ce genre de risque." Le syndrome de l'enfant roi ? Et pourtant Françoise affirme qu'elle n'a pas du tout l'impression d’avoir été une mère parfaite.
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