Si vous voulez voir sourire Françoise Hardy la mélancolique, vous lui offrirez des livres, des disques de Brassens ou de Bob Dylan ; vous l’emmènerez voir le dernier film d'Antonioni ou de Fellini ; vous lui parlerez longuement de Paris, Londres, New York, Le Caire, ses villes de prédilection. Mais, si, un soir, sous la décidez à vous accompagner dans le dernier "club où l'on danse ", ne l'invitez pas à jerker, vous obtiendriez un refus catégorique. Et, si vous-même vous êtes un danseur médiocre, abstenez-vous de toute exhibition.
Françoise, contrairement à ce que l'on imagine ne sait pas danser. Les mauvais danseurs la font rire : "Si ce sont mes amis, ils baissent dans mon estime, je les trouve ridicules : c'est la faille, une faiblesse chez eux qui me heurte... Moi, je me contente de regarder... Je n'aimerais pas que l'on éprouve pour moi ces mêmes sentiments !"
Cet aveu résume un peu le caractère de cette longue fille secrète, sensible, qui, à travers ses joies, ses déceptions, ses amis, ses chansons, recherche avec exigence la perfection.
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