Pop Meeting : "Vous avez assisté au dernier concert de Blur à l'Olympia, l'année dernière."
Françoise : "Oui, d'ailleurs j'avais décidé à la suite de ça que plus jamais je n'irais à ce genre de concert !"
Pop Meeting : "Quelles ont été vos impressions ?"
Françoise : "J'ai cru qu'on allait mourir à cause d'eux et je trouvais cette mort stupide. Il y avait tellement de monde que le balcon tremblait, bougeait sous mes pieds au point que j'ai vraiment pensé qu'il allait s'écrouler ! Sinon, j'ai été impressionnée par leur prestation. C'était carrément du sport. Il y a une telle vitalité, un tel charisme chez ce groupe qu'on ne peut être que fascinée."
Pop Meeting : "Et vous, contrairement à Blur, vous n'avez pas décidé de jouer vos chansons sur scène ?"
Françoise : "Je suis beaucoup trop introvertie. Je ne sais pas si eux se considèrent comme des introvertis ? Êtes-vous introvertis ou extravertis ?"
Alex : "Ni intro ni extras, juste vertis (rires) ! Des vertis ordinaires. Plus sérieusement, je n'en sais rien..."
Damon :"Je ne saurais pas non plus me définir..."
Pop Meeting : "Comment s'est construit le dernier album de Blur ?"
Françoise : "S'est-il construit dans la souffrance ? Moi tout ce qui m'intéresse c'est la souffrance. Avez-vous écrit, composé, enregistré dans la souffrance ?"
Damon : " Nous avons eu l'impression de vivre la fin de notre aventure, vers le mois de mars dernier. On ne s'appréciait plus et j'ai cru que tout était fini. Nous avons donc conçu ce disque comme une sorte d'épitaphe. J'étais résigné, j'avais le sentiment que tout s'achevait, et cette fin n'était pas conforme à celle que j'avais imaginée. Cela a changé quand nous avons commencé à enregistrer. Graham, notre guitariste, a complètement arrêté de boire. Et nous avons redécouvert notre amitié. Mais j'ai bel et bien souffert... J'ai souffert parce que je pensais que tout allait se terminer là. C'était difficile à accepter... Finalement, cela ne s'est pas produit."
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