Pour la sortie de son livre Les rythmes du zodiaque, Françoise Hardy acceptait en 2003 de répondre aux questions de l'astrologue Anne-Marie Louis-Turbil pour le compte des astro PLUMES (fédération des astrologues francophones).
Anne-Marie Louis-Turbil : "Bonjour Françoise Hardy, vous venez d'écrire " Les rythmes du zodiaque " paru aux éditions Le Cherche Midi. Après avoir fait de la radio, puis cosigné plusieurs ouvrages astrologiques, c'est le premier livre que vous signez seule. Je suppose que cela a été une expérience à la fois passionnante et à la fois stressante. Qu'est-ce qui vous a poussé à faire ce travail d'écriture ?"
Françoise Hardy : " Depuis que je connais Jean-Pierre Nicola et ses idées, je n'ai eu de cesse de les comprendre et de les défendre avec mes petits moyens. Il existe déjà de très bons livres conditionalistes, mais peu de gens les ont lus. Grâce à mon meilleur accès aux médias, j'espérais faire sortir si peu que ce soit de son ghetto la seule astrologie cohérente que je connaisse. J'avais également envie de faire profiter les quelques personnes intéressées, de la documentation que j'ai accumulée depuis des années et qui illustre concrètement les théories abstraites de Jean-Pierre Nicola."
Anne-Marie Louis-Turbil : " La manière dont sont décrits les douze signes du zodiaque, avec leurs différentes phases, diurnes ou nocturnes, dominantes ou dominées, selon la saison que nous traversons, fait référence aux nouvelles théories édifiées par Jean-Pierre Nicola, fondateur du groupe conditionaliste, basées sur les rythmes du soleil. Pouvez-vous en parler ? "
Françoise Hardy : " Je suis toujours effarée de constater que la majorité des astrologues n'ont pas été plus loin que ce que nous a légué la Tradition. Ils ignorent ce qu'un signe recoupe et je continue de recevoir des élucubrations astrologiques très compliquées de gens qui font encore la confusion entre les constellations et les signes qui n'ont en commun que leur dénomination. Un signe est un rythme - d'où le titre de mon livre - qui est donné par le rapport présence-absence d'une planète du système solaire ou par le rapport jour-nuit du soleil, lorsqu'ils en parcourent les trente degrés. Certains astrologues sont tellement coupés du réel autrement dit de la source concrète des symboles, qu'ils mettent sur le même plan les planètes et des points fictifs tels que la lune noire, la part de la fortune ou autres, ce qui est une aberration."
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