Pour la sortie de son livre Les rythmes du zodiaque, Françoise Hardy acceptait en 2003 de répondre aux questions de l'astrologue Anne-Marie Louis-Turbil pour le compte des astro PLUMES (fédération des astrologues francophones).
Anne-Marie Louis-Turbil : « La Balance inadaptée en prend plein son grade, page 149 et pages suivantes, pour laquelle vous citez, entre autres, Oscar Wilde qui écrit : "La modération est une chose fatale. Assez est mauvais comme un repas. Trop est bon comme un festin". La Balance, d'ordinaire, est toujours représentée sous son bon profil, tempérante, et n'aimant pas les conflits. Cette facette du profil inadapté, présente pour le lecteur non averti, un profil nouveau. Cet exemple est un parmi tant d'autres, fournis dans votre livre. »
Françoise Hardy : « Aucun signe n'en prend pour son grade plus qu'un autre. Pour la plupart des signes, le profil inadapté revient à une caricature de l'adapté. Il en va autrement pour la Balance et le Sagittaire dont la socialisation avec tout ce que cela implique, sens des contacts et de la communication, politesse, discrétion, civilité, diplomatie, etc... - constitue le meilleur outil d'adaptation, mais qui sur le mode inadapté portent à un refus des limites pouvant aller jusqu'à l'ingérabilité. »
Anne-Marie Louis-Turbil : « Pour en venir à votre signe solaire, le Capricorne, premier signe d'hiver, vous le différenciez du dernier signe d'automne, le Sagittaire, par une formulation très parlante. Elle exprime toute la différence fondamentale entre ces deux énergies page 199 : "Le natif du dernier signe d'automne se vit relié, celui du premier signe d'hiver se vit séparé". »
Françoise Hardy : « C'est relativement facile à comprendre puisque la nuit sagittarienne est au plus fort de sa dynamique d'expansion, alors qu'avec l'entrée du Soleil en Capricorne, cette dynamique est stoppée net et que le déclin de la nuit dominante se traduit par une rétraction vis-à-vis du social et la nécessité de trouver une autre forme de non-moi à laquelle s'identifier. »
Anne-Marie Louis-Turbil : « Vous dites, page 202, toujours au sujet du Capricorne, "Le natif ne s'exprime pas sur ce qu'il n'a pas assez approfondi, tout en pensant qu'une vie ne suffit pas à approfondir quoi que ce soit." Pensez-vous avoir assez approfondi l'astrologie, après trente ans de pratique, pour avoir écrit ce livre sur les 12 signes du zodiaque ? »
Françoise Hardy : « Je pense en être au b-a ba, surtout par rapport à quelqu'un d'aussi génial que Jean-Pierre Nicola. Il y a par ailleurs encore énormément de zones d'ombre en astrologie. Les découvertes de Jean-Pierre, sa méthode, sont fondamentales, mais l'astrologie cohérente n'en est qu'à ses balbutiements et attend impatiemment que des scientifiques commencent à se pencher sur elle. »
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