Que devenez-vous, Françoise Hardy ? Vous êtes toujours là, très discrète. Un soir, on vous rencontre à la télévision. Vous y êtes à l'aise maintenant. Tant mieux ! Mais à votre charme, il manque toujours le sourire.
Et pourtant, au hasard d'une couverture de magazine, d'une interview ou d'une confidence, je crois voir toute différente, mon amie Françoise, gaie, curieuse, enjouée...
Vous êtes gaie, dites-vous... Alors, pourquoi ne pas nous faire part de votre gaieté ? Devons-nous nous résigner à chanter après vous les amours malheureuses, la tristesse des séparations, la solitude ? Faut-il vous suivre dans votre tragédie en cinq actes ? Oui, l'an dernier, déjà, dans une revue sérieuse, un professeur (F. Louis Laurent : l'Univers de F. Hardy) vous mettait en scène. Les cinq actes n'ont pas la même vigueur, mais voici le canevas :
Acte 1
L'amour s'éveille. Une jeune fille solitaire chante :
"Tous les garçons et les filles de mon âge
Se promènent dans la rue deux par deux..."
Elle n'a pas de chance aujourd'hui, mais elle espère que viendra le jour... "le jour où je n’aurai, plus du tout l’âme en peine; le jour où moi aussi, j'aurai quelqu'un qui m'aime."
La rencontre désirée ne tarde pas trop. Surprise mais prudente, la jeune amoureuse redoute l’aventure et entend diriger les relations. "Je suis d'accord pour tout ce que tu voudras, mais ne compte pas sur moi pour aller cher toi."
Pourtant ce garçon ne serait-il pas la perle rare ? "Qui le sait ?... Peut-être qu'un jour, toi et moi, ça ira plus loin, et ce sera le grand amour."
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