« Ma mère est morte en novembre 2005. J'allais la voir tous les
après-midi et ils me laissaient rester jusqu'à 9 heures du soir, elle me
regardait partir avec un air implorant après m'avoir tenu la main. Je
ne savais pas que je la voyais vivante pour la dernière fois. Elle a
lâché ma main sans pouvoir dire "à demain". Je ne sais pas si
cette chanson m'a aidé, mais c'est inextricable de cette épreuve. et
j'espère que ma mère aurait pu s'identifier avec toutes les paroles. " -
Pierre, graphiste, Paris
« Au début de l'année 2006, j'ai perdu
ma sœur d'une manière aussi brutale qu'inattendue. J'étais empli d'une
détresse immense. Mon chagrin emplissait mes pensées sans discontinuer.
... Les chansons de Françoise Hardy, notamment 'Tant de belles choses'
m'ont aidé. Dans le contexte de cette perte d'un être cher, la chanson
prenait une dimension nouvelle : ce n'était plus seulement une chanson
qu'une personne sur le point de mourir chantait à un être cher ... C'était
maintenant quelqu'un de très proche de moi qui, par la voix de Françoise
Hardy, m'envoyait un message de l'au-delà : « L'amour est plus fort que
la mort ».
Jérôme, courtier d'assurances, Versailles
Françoise
a écrit 'Tant de belles choses' en craignant de ne pas passer l'année.
Elle n'aurait sûrement pas pu prédire le supplice de voir sa santé
décliner au cours de la décennie suivante. Le désespoir des singes se
termine en 2008, année où elle a achevé la version française. On
aurait pu ajouter un additif : en approchant de la fin de sa vie, la Françoise d'il y a dix ans aurait pu frémir à l'idée que le pire de ce supplice restait à venir.
Texte original :
"My mother died in November 2005. I would go to see her every afternoon
and they would let me stay until 9 o'clock. Every evening she would
watch me leave with an imploring look after having held my hand. On
November 15th, I didn't know that I was seeing her alive for
the last time. She let go my hand without being able to say "until
tomorrow." I don't know if that song helped me, but it's inextricable
from that ordeal. I think and I hope that my mother could have
identified with all of the lyrics." -- Pierre, graphic artist, Paris"
At
the beginning of 2006, I lost my sister in a manner as brutal as it was
unexpected. I was filled with an immense distress. My grief filled my
thoughts without letup. Françoise Hardy's songs, particularly 'Tant de
belles choses', helped me to find some peace. In the context of this
loss of a loved one, the song took on a new dimension. It was no longer
just a song that someone close to death was singing to a loved one... It
was now someone very close to me who, through the voice of Françoise
Hardy, was sending me a message from the hereafter: 'Love is stronger
than death.'" -- Jérôme, insurance broker, Versailles
Françoise
wrote 'Tant de belles choses' fearing that she might not live out the
year. She surely couldn't have predicted the anguish of watching her
health decline over the ensuing decade. The Despair of Monkeys
ends in 2008, the year she completed the French edition. It could have
used an addendum: coming to terms with the winding-down of her life, the
Françoise of ten years ago might have cringed at the thought that the
worst of that anguish was yet to come.
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