Pour la sortie de son livre Les rythmes du zodiaque, Françoise Hardy acceptait en 2003 de répondre aux questions de l'astrologue Anne-Marie Louis-Turbil pour le compte des astro PLUMES (fédération des astrologues francophones).
Anne-Marie Louis-Turbil : « J'insiste sur les idées conditionalistes que vous défendez car tout le monde ne les connaît pas, dans le milieu astrologique. Votre annotation page 14, explique : "Le qualificatif conditionaliste a été choisi pour souligner que l'homme est tributaire de sa condition solaire, et que le ciel natal est un conditionnement qui conditionne les conditionnements terrestres autant qu'il est conditionné par eux". Ne peut on y échapper ? »
Françoise Hardy : « On peut dépasser certains conditionnements - si vous recevez une éducation musulmane intégriste, vous pouvez modifier votre vision en cours de route et ne pas prôner ou pratiquer le terrorisme -, mais on ne peut y échapper. C'est la même chose pour le conditionnement céleste : plus on s'élève dans l'échelle de l'évolution et moins on en est tributaire, même si les réflexes demeurent. Un Poissons sera toujours plus disposé à dire non ou à ne rien dire du tout qu'un Gémeaux ! »
Anne-Marie Louis-Turbil : « Vous écrivez « L'astrologie contemporaine a établi que naître sous un signe dont le pôle dominant - diurne ou nocturne - augmente en durée, favorise l'ouverture au monde ainsi que la rapidité des réactions. À l'inverse, naître sous un signe dont le pôle dominant diminue, favorise la fermeture au monde ainsi que la lenteur des réactions » . Est-ce que ce n'est pas un peu difficile à comprendre pour les lecteurs non avertis ? »
Françoise Hardy : « Il vaut mieux écrire des choses un peu difficiles à comprendre mais justes que l'inverse. J'ai prévenu mon éditeur qu'il ne s'agissait pas d'un livre grand public. Il s'adresse à des gens qui éprouvent un intérêt pour l'astrologie, mais l'astrologie est complexe et nous sommes d'ailleurs très loin d'en avoir percé tous les secrets ! Pour répondre plus précisément à votre question, il y a d'un côté le système solaire, considéré comme un émetteur, et de l'autre l'être humain, considéré comme récepteur. Jean-Pierre Nicola a établi que l'émetteur « photopériodique » qu'est le système solaire avec les variations cycliques de la lumière pour le soleil, de la présence au-dessus de l'horizon pour les planètes, se traduisaient par tel ou tel type de réflexe chez l'individu. Il est tout de même facile de constater que les personnes nées sous une dominante printanière ou automnale sont en général plus ouvertes au monde et plus rapides que celles nées sous une dominante estivale ou hivernale. L'ouverture en rapport avec le jour dominant et croissant n'étant évidemment pas de même nature que celle en rapport avec la nuit dominante et croissante. Même remarque pour la fermeture et la lenteur qui diffèrent selon qu'elles sont estivales ou hivernales. Les signes du centre de la saison sont plus ambigus, mais en parler nous entraînerait trop loin. Je vous renvoie donc à mon livre ! »
Anne-Marie Louis-Turbil : « J'insiste sur les idées conditionalistes que vous défendez car tout le monde ne les connaît pas, dans le milieu astrologique. Votre annotation page 14, explique : "Le qualificatif conditionaliste a été choisi pour souligner que l'homme est tributaire de sa condition solaire, et que le ciel natal est un conditionnement qui conditionne les conditionnements terrestres autant qu'il est conditionné par eux". Ne peut on y échapper ? »
Françoise Hardy : « On peut dépasser certains conditionnements - si vous recevez une éducation musulmane intégriste, vous pouvez modifier votre vision en cours de route et ne pas prôner ou pratiquer le terrorisme -, mais on ne peut y échapper. C'est la même chose pour le conditionnement céleste : plus on s'élève dans l'échelle de l'évolution et moins on en est tributaire, même si les réflexes demeurent. Un Poissons sera toujours plus disposé à dire non ou à ne rien dire du tout qu'un Gémeaux ! »
Anne-Marie Louis-Turbil : « Vous écrivez « L'astrologie contemporaine a établi que naître sous un signe dont le pôle dominant - diurne ou nocturne - augmente en durée, favorise l'ouverture au monde ainsi que la rapidité des réactions. À l'inverse, naître sous un signe dont le pôle dominant diminue, favorise la fermeture au monde ainsi que la lenteur des réactions » . Est-ce que ce n'est pas un peu difficile à comprendre pour les lecteurs non avertis ? »
Françoise Hardy : « Il vaut mieux écrire des choses un peu difficiles à comprendre mais justes que l'inverse. J'ai prévenu mon éditeur qu'il ne s'agissait pas d'un livre grand public. Il s'adresse à des gens qui éprouvent un intérêt pour l'astrologie, mais l'astrologie est complexe et nous sommes d'ailleurs très loin d'en avoir percé tous les secrets ! Pour répondre plus précisément à votre question, il y a d'un côté le système solaire, considéré comme un émetteur, et de l'autre l'être humain, considéré comme récepteur. Jean-Pierre Nicola a établi que l'émetteur « photopériodique » qu'est le système solaire avec les variations cycliques de la lumière pour le soleil, de la présence au-dessus de l'horizon pour les planètes, se traduisaient par tel ou tel type de réflexe chez l'individu. Il est tout de même facile de constater que les personnes nées sous une dominante printanière ou automnale sont en général plus ouvertes au monde et plus rapides que celles nées sous une dominante estivale ou hivernale. L'ouverture en rapport avec le jour dominant et croissant n'étant évidemment pas de même nature que celle en rapport avec la nuit dominante et croissante. Même remarque pour la fermeture et la lenteur qui diffèrent selon qu'elles sont estivales ou hivernales. Les signes du centre de la saison sont plus ambigus, mais en parler nous entraînerait trop loin. Je vous renvoie donc à mon livre ! »
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