mardi 6 septembre 2011

Françoise Hardy dans le Berliner Morgenpost (1er extrait)

A l'occasion de la sortie de Tant de belles choses en Allemagne, le Berliner Morgenpost du 25 février 2005 consacrait un article à Françoise Hardy.

Dans les années soixante, Françoise Hardy était une idole. Ses nouvelles chansons sonnent aussi fraîches que jamais.

Bob Dylan et Mick Jagger étaient amoureux d'elle. Avec le nouveau millénaire, Françoise Hardy n'a rien perdu de son charme. Son nouveau CD "Tant de belles choses" a déjà atteint en France les 120 000 exemplaires vendus.

Depuis l'an dernier, Françoise Hardy incarne dans tous les sens du mot une icône des années 60 : la contribution la plus durable de la France à la décennie miraculeuse de la pop et en même temps la fierté du bel âge de 61 ans.

Avec elle on doit évoquer le thème de l'enchantement, parce que probablement pas même les fans les plus fidèles n'auraient parié un centime que l'idole de la jeunesse française serait encore là au début du millénaire suivant. La carrière de l'adolescente a commencé par un coup de chance extraordinaire : sa performance a été diffusée à la télévision en novembre 1962 comme un pis-aller, parce que le président Charles de Gaulle était retardé par un discours. Mais la starlette pop aura plus de longévité qu'on ne le pensait : la chanson "Tous les garçons et les filles" vendue à quatre millions d'exemplaires est devenue un classique qui a survécu au temps comme "La Mer" de Charles Trenet ou "La vie en rose" d'Edith Piaf. Un succès qui avait quelque chose à voir avec un malentendu : « J'ai été l'idole des étudiants, étais considérée comme une intellectuelle, alors que je manque de toute capacité d'abstraction », explique Françoise Hardy.



Texte d'origine :
In den sechziger Jahren war Françoise Hardy ein Idol. Ihre neuen Chansons klingen so frisch wie damals
Bob Dylan und Mick Jagger waren in sie verliebt. Im neuen Jahrtausend hat Françoise Hardys nichts von ihrem Charme verloren. Die neue CD "Tants de belles choses " verkaufte sich in Frankreich schon 120 000 Mal. Seit dem vorigen Jahr ist Françoise Hardy nun also in jedem Sinn des Wortes eine Sixties-Ikone: Frankreichs nachhaltigster Beitrag zum mirakulösen Jahrzehnt des Pop und zugleich eine stolze, schöne 61Jährige. Man muß das uncharmanterweise thematisieren, weil wohl nicht einmal der treueste Fan einen Sou darauf gewettet hätte, daß das Idol der französischen Beatjugend zu Beginn des nächsten Millenniums immer noch da sein würde. Die Karriere des Teenager begann mit einem ungeheuren Glücksfall: Ihr Auftritt wurde im November 1962 vom Fernsehen als Pausenfüller gesendet, weil Präsident Charles de Gaulle sich mit einer Rede verspätet hatte. Doch das Popsternchen war stabiler, als es aussah: Ihr vier Millionen Mal verkauftes Lied "Tous les garçons et les filles" wurde ein Klassiker, der die Zeiten überstand wie Charles Trenets "La mer" oder Edith Piafs "La vie en rose ". Ein Erfolg, der auch mit Mißverständnissen zu tun hatte: "Ich war das Idol der Studenten, galt als Intellektuelle, dabei fehlt mir jedes Abstraktionsvermögen", erinnert sich Françoise Hardy.

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