Psychologies : "Puisque vous ne l’avez pas lu, Thomas, je vous apprends donc que votre mère raconte à quel point vous avez été désiré et aimé."
Thomas Dutronc : " J’ai toujours senti que j’étais désiré. C’est génial d’avoir une maman dont on sait qu’elle vous aime plus que tout. On n’a rien à prouver et aucun besoin de faire des efforts pour nourrir ce feu d’amour. Ce qui ne veut pas dire que je ne fais rien pour ma mère, mais je ne me donne aucune contrainte, et elle ne m’en donne aucune. "
Françoise Hardy : " Je suis influencée par mon propre vécu. Je n’ai pu couper le cordon avec ma mère que très tard. C’était une femme seule qui avait tout projeté sur ses deux filles, et j’ai pâti de son ingérence permanente dans ma vie. Je me suis toujours dit que lorsque Thomas serait grand, je ne l’appellerais pas tous les jours, je ne débarquerais pas chez lui à l’improviste. "
Françoise Hardy : " Ce n’est pas évident de ne plus le considérer comme mon petit garçon, mais je crois préférable pour lui, pour notre relation, de garder une certaine distance. "
Thomas Dutronc : " C’est étrange, mais j’ai parfois eu l’impression, même s’il y avait beaucoup d’amour entre nous trois, papa, toi et moi, que nous étions dans un rapport qui n’était pas vraiment de parents à enfant. Comme si nous étions à égalité. "
Françoise Hardy : "Tu as raison. Je me souviens d’ailleurs d’une fois, tu étais tout petit, je ne sais plus ce que je te demandais, et tu m’as répondu : « Mais enfin, maman, je ne suis qu’un enfant ! » [Ils rient.]".
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