En 2008, Françoise Hardy et Thomas Dutronc discutent ensemble à l'instigation des sœurs Massenet qui retranscrivent la rencontre dans un chapitre de leur livre "Mères et fils".
Thomas : Enfant, je n'avais pas l'impression d'être le fils de gens connus. J'ai un souvenir qui date de ma classe de onzième, j'avais six ans. Des gens son venus me dire : "Ah, t'es le fils de Machin !". Des garçons des classes au-dessus, et des filles aussi. A part ça, je pense que j'avais conscience d'être différent, mais dans le bon sens. Ça me faisait presque rouler des mécaniques. Mais tout ça est très périphérique dans la vie d'un enfant. Ma vraie passion, c'était les Lego et les Playmobil... La notoriété de mes parents, franchement, je m'en fichais.
Françoise : D'autant plus qu'on avait une vie très... banale. je veux dire qu'on était tout le temps là. Son père n'était pas souvent là dans la journée, mais il était toujours là pour dîner.
Thomas : Oui, le soir. Il râlait un peu, il ronchonnait.
Françoise : Comme dans toutes les familles. Moi, j'étais là tout le temps. Ta grand-mère venait les après-midis pour que je puisse travailler un peu. Et il me semble que quand tu as vraiment compris ce qu'on faisait, tu as trouvé qu'on était beaucoup trop normaux pour des vedettes. Tu as trouvé qu’on avait une vie vraiment morne. (Elle rit.) Ce qui était vrai, d'ailleurs ! Enfant tu étais très câlin et en même temps très déterminé. Tu savais ce que tu voulais et ce que tu ne voulais pas. On ne pouvait pas tellement t'influencer.
Thomas : D’ailleurs, je n'ai pas voulu aller à l'école tout de suite.
Françoise : Oh oui, ça a été un souci ! Forte de mes informations astrologiques, je m'étais dit : "un Gémeaux, il doit aimer les copains et tout ça..."
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