mardi 25 avril 2017

23 juin 1983 - Ciné Revue - Partie 1

Extraits d'un entretien avec Bernard Ales pour Ciné Revue (23 juin 1983).

Avec le temps qui passe, on a de moins en moins envie de se prêter à certaines opérations de promotion. Une fois que le disque est fait, je vais éventuellement papoter avec deux ou trois personnes dans une station de radio, mais c'est tout !
D’ailleurs je me suis toujours dit que, à quarante ans, j'allais cesser de me montrer à la télévision. Comme j'en ai trente-neuf, je suis plus près de la fin que du début... L’idéal, à cet âge, serait de faire un disque quand cela se présente et de préférence chaque fois qu'on rencontre quelqu'un d'intéressant.

Contrairement à la plupart des autres chanteurs qui adorent la scène, Françoise Hardy a cessé d'en faire depuis 1968...

- Et cela ne me manque vraiment pas du tout : affirme-t-elle. Mais je dois tout de même avouer que j'aurais beaucoup aimé faire de la scène avec plaisir, comme tant d'autres ! Si je n'en fais pas, c'est parce que je n'ai pas les possibilités vocales nécessaires pour chanter en public dans de bonnes conditions et quelque part au fond de moi j'éprouve une petite envie parce que j'admire les véritables "bêtes de scène" ! ...

Moi je ne suis pas une chanteuse ! Je suis très limitée sur le plan respiratoire, je ne sais pas me servir de mon corps sur une scène...

Mais, pour ce qui est du trac, en revanche, j'ai toujours pensé qu'il se domestique : lorsque je me produisais en public, j'étais morte de trac à chaque rentrée, puis, au bout de quinze jours je me sentais mieux... Après un mois, je n'avais plus aucune appréhension ! ...
En fait, ce qui m'a le plus manqué c'est la voix. J'aurais beaucoup aimé pouvoir chanter comme Nana Mouskouri, comme Diane Dufresne ou comme Véronique Sanson...

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