En septembre 2009, Françoise Hardy prenait le taxi de Jérôme Colin pour l'émission Hep Taxi de la RTBF.
Jérôme Colin : Bonjour
Françoise Hardy : Bonjour. En avant ! Je ne sais pas où. … Je n’ai aucune force… Faible femme que je suis, faible femme… (rire)
Jérôme Colin : Ça commence bien !
Françoise Hardy : Mais surtout après une heure de train, on est tellement avachis...
Jérôme Colin : Ah c’est vrai. En même temps avant, ça en prenait 3
Françoise Hardy : C’est une horreur. Comment ?
Jérôme Colin : Ça prenait 3 heures
Françoise Hardy : Alors, on devait être trois fois plus avachis.
J’ai connu d’ailleurs ces temps lointains et proches en même temps.
Jérôme Colin : Quel beau cliché, hein !
Françoise Hardy : Cliché c’est sûr, beau je ne sais pas !
Jérôme Colin : J’ai déjà conduit votre fils Thomas.
Françoise Hardy : Oui, j’ai vu l’émission car j’ai une relation qui
travaille à Bruxelles et qui m’a envoyé très gentiment le DVD. Donc,
j’ai regardé ça il y a déjà un certain temps, et j’avais trouvé ça très
très bien. Je l’avais appelé pour lui dire que j’avais trouvé ça très
très bien. Chaque fois qu’il fait quelque chose, je l’appelle. Je ne
l’appelle pas souvent, mais chaque fois qu’il fait quelque chose et que
je le vois, j’appelle pour lui dire que c’était très bien.
Jérôme Colin : C’est vrai ?
Françoise Hardy : Oui
Jérôme Colin : Vous êtes maman collectionneuse des articles sur votre fils, etc. ?
Françoise Hardy : Euh... Oui et non. Surtout quand il fait des
choses à la télévision, ça m’embête de les rater. Et je trouve de dire
que c’est bien, de dire comment on a trouvé les choses parce que
moi-même étant dans des émissions depuis très longtemps… On sort de là
plein de doute. On ne sait pas si c’était bien ou si ce n’était pas
bien. Encore maintenant ça me réconforte d’avoir des avis extérieurs,
soit parce que les avis sont meilleurs que les miens, soit parce que
justement ils confortent mon avis. Que mon avis soit bon ou mauvais. Ce
n’est pas la question
Jérôme Colin : C’est l’immense fierté quand même...
Françoise Hardy : Oh oui, oui, je suis très fière de lui. C’est
vrai ! Surtout je suis contente parce que je crois que quand on est
parent, la chose qui inquiète le plus, c’est que son enfant n’arrive pas
à se réaliser comme il le souhaite. C’est quand même la chose la plus
importante dans la vie parce qu’on a l’impression que tout découle de
là. Si on n’arrive pas à ça, si on va d’échecs en échecs, eh ben
finalement, on a du mal à avoir une vie personnelle équilibrée. La santé
s’en ressent aussi au bout d’un moment. Enfin, j’ai l’impression que
c’est la première chose…
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