La Corse, pourtant, est initialement l'île de Françoise. C'est elle qui y acheta un terrain en 1966 alors qu'elle était avec Jean-Marie Périer. De la même façon qu'elle a voulu se mettre au service de Jacques, elle s'est laissé influencer par son premier amour. Jean-Marie lui a conseillé d'y faire construire, elle l'a fait. Il lui a proposé de dessiner les plans de sa maison, elle l'a laissé faire. Mais, au fond, elle n'apprécie pas vraiment les grands espaces, encore moins de se sentir isolée. Jacques, lui, est dans son élément. Alors la maison de Françoise est devenue celle des copains de Jacques. C'est là-bas, pour autant, que leur romance a débuté.
Avec le temps, elle s'y rend de moins en moins. De fait, leur relation a changé : "Nous sommes comme frère et sœur", dit-elle. A Paris, elle ne risque rien. Elle se rassure avec un régisseur à sa porte, un vigile dans le couloir vingt-quatre heures sur vingt-quatre : "Quand on vieillit, on en a besoin", relève-t-elle simplement. La vieillesse, elle en parle sans peine mais un peu douloureusement. "Je ne pense pas trop à demain, poursuit Françoise, car à mon âge, c'est un peu effrayant. Je me sens comme sur un fil, la maladie me fait peur."
Si elle sort, ça la fatigue. Aujourd'hui, son monde tournerait presque autour d'une verre de bon vin. Du bordeaux de préférence. Elle consulte ses mails, le soir. Elle se cuisine des légumes frais, se choisit un film avant la nuit afin d'être certaine de se coucher tôt. Car, au petit matin, on peut la croiser en forêt, "un passe-temps récent" qui a le mérite de la sortir de ses bouquins.
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