Je possède presque tous ses 45 tours et albums français et quantité de pressages étrangers provenant du monde entier : États-Unis, Brésil (sur un LP figure deux titres en français publiés uniquement dans ce pays et pas en France), Japon, Australie, Nouvelle-Zélande, Afrique du Sud, Angleterre, Allemagne, Italie, Hollande, Belgique, Portugal, Espagne, Mexique, Uruguay, etc. plus des CD d'Italie, Luxembourg, USA et Allemagne dont "Frag Den Abendwind" classé 3ème outre-Rhin et Suisse alémanique en 1965, entre Bob Dylan et les Beatles, avec ses nombreux titres en allemand. Sans oublier des vidéos de la TSR (Télévision Suisse Romande, Fax Culture, Chansons à aimer, etc.), TSI (Télévision Suisse Italienne, avec un formidable portrait), RAI-Italie (San Remo avec "Parlami di te", et plusieurs shows où elle chante en italien), BBC, Allemagne, Belgique, Hollande, Espagne, États-Unis, etc. Ses films "Grand Prix" et "Château en Suède" sont parus en DVD mais pas "Une balle au cœur" de Jean-Daniel Pollet, avec de belles images de Françoise tournées en Grèce en 1966 avec Sami Frey.
Sur France Culture, durant trois heures et demi d'émission, avec Hélène Hazera, Françoise raconte son enfance, ses parents, qui n'étaient pas mariés et qu'elle croyait divorcés parce que ne vivant pas ensemble. Son grand-père si touchant et muet, tant sa femme l'avait repoussé et rabroué, et sa grand-mère si déstabilisante, puis ses débuts dans la chanson, ses compositions, ses vacances en Autriche. Françoise parle parfaitement l’allemand qu'elle adore et qu'elle chante à la perfection. Elle a une licence d'allemand. Elle s'exprime dans un français parfait avec simplicité et clarté et toujours le mot juste, bien choisi. Sa voix est douce et son rire magnifique. Elle y raconte que son père qui était marié avec une autre femme que sa mère, l'avait placée dans une école privée, religieuse, et il ne payait pas. Françoise souffrait beaucoup de la différence de classe sociale. Son père, qu'elle voyait deux ou trois fois par an était un patron, un bourgeois. Il avait suivi sa mère dans les rues de Paris. Elle lui avait fait traverser tout Paris, tant elle était d'une beauté fatale. Elle ne voulait pas de mari, mais un père pour ses enfants.
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