Cécile Wajsbrot : "Vous sentez-vous proche de l'univers de Duras et plus généralement, l’œuvre de certains écrivains vous accompagne-t-elle ?"
Françoise Hardy : "On peut dire que l’œuvre de Marguerite Duras m'a accompagnée, surtout dans mes jeunes années d'ailleurs, mais pas plus que celle de Proust, Colette ou Edith Wharton. Actuellement, je relis Edith Wharton qui m'accompagne davantage sur la longueur, et je découvre Henry James avec délectation, bien que son œuvre soit plus inégale. Je ne peux pas dire qu'en dehors du cas de Dix heures en été, les écrivains que j'ai lus m'ont influencée. L'un des mes romans préférés est Le temps de l'innocence d'Edith Wharton parce qu'il développe une problématique à laquelle je suis très sensibilisée, celle de l'amour impossible, du renoncement sacrificiel et de la frustration. Si j'y suis sensible c'est bien évidemment parce qu'elle est en moi."
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