mardi 13 décembre 2011

Françoise Hardy dans Elle en janvier 2007 (dernier extrait)

En janvier 2007, Françoise Hardy se confiait à Antoine Silber pour le magazine Elle à l'occasion de la sortie de Parenthèses.

Je n'ai jamais été très sûre non plus d'être une bonne parolière. Aujourd'hui, je relis mes textes, je les trouve d'une pauvreté affligeante. C'est pour ça que je demandais qu'on écrive pour moi. J'ai même chanté du Patrick Modiano, lui, c'est un ami depuis très longtemps. Il m'a écrit : « Etonnez-moi Benoît ». Et puis cette autre chanson qui dit : « Le soir, le soir, je fais des puzzles ; le soir, le soir, je me sens bien seule. »

Avec Jacques, on dîne tôt. Vers 18 h 30-19 h. Après, je regarde un film. Ou une série. Je suis une téléphage. Thomas m'a offert, pour Noël, la série « A la Maison-Blanche », le coffret complet. Hier soir, j'en ai regardé deux épisodes.


Pendant le deuxième, le sommeil est venu, j'ai lutté, lutté pour tenir jusqu'à la fin. Du coup, quand je suis allée me coucher, je ne pouvais plus dormir. C'est l'endormissement qui est un problème. Il paraît que ça arrive quand on a une activité cérébrale très importante...

Je suis très contente d'avoir Benjamin Biolay sur mon album. Il est le seul de tous les jeunes auteurs compositeurs dont je sois inconditionnelle.

J'aime Impériale, l'eau de Cologne de Guerlain, les tableaux monochromes, le poulet mariné au citron de chez Picard, le concerto n° 2 de Rachmaninov, les romans d'Anne Perry et aller manger une sole au restaurant de l'hôtel Costes le soir avec mon fils Thomas.

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