Pour le numéro de juillet 1972 de Mlle âge tendre, Jean-Marie Périer organisait une rencontre entre Françoise Hardy et Michel Legrand.
Michel Legrand : "Ce que j'aurais aimé lui dire ? Par exemple, lui confier mon peu d'enthousiasme pour les variétés françaises en général dont la qualité est bien inférieure à ce que l'on peut entendre dans les pays anglo-saxons. En Amérique, quand un artiste a du talent, il a également du succès. En France, les gens accordent, pour la plupart, leur préférence à une musique qui fait appel à des sentiments vulgaires."
Michel Legrand : "Moi, je préfère celle qui incite à rêver, sourire ou même pleurer. Je dois avouer, cependant, que je ne suis plus très au courant de ce qui se passe en France du côté de la chanson. Je passe plus de six mois de l'année aux Etat-Unis et je travaille, pour ainsi dire, vingt-quatre heures sur vingt-quatre. Cependant, de nombreux amis m'ont fait une élogieuse critique du dernier album de Françoise Hardy. Je ne manquerai pas de l'écouter bientôt. "
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