Pour le numéro de juillet 1972 de Mlle âge tendre, Jean-Marie Périer organisait une rencontre entre Françoise Hardy et Michel Legrand.
Françoise Hardy : "Bien que je ne sois pas une fan enthousiaste de Michel Legrand, j'apprécie la grande qualité de ce qu'il compose. Il m'arrive même de fredonner, très souvent, "la Valse des Lilas". Ce que j'aurais aimé lui dire, si je n'avais pas été aussi intimidée, le jour de notre "face à face" ? Beaucoup de choses. En particulier, que je trouvais ses mains admirables, que j'aimais beaucoup sa petite maison blanche et son jardin ombragé par un énorme marronnier, que ses lithographies de Dufy et de Picasso étaient très belles. J'aurais voulu lui poser des questions sur son petit garçon qui travaillait ses gammes dans une pièce voisine, l'interroger sur lui, sur ses goûts, ses projets... Je peux cependant vous confier une réflexion de Michel Legrand : "J'ai la chance de pouvoir faire ce que j'aime, de la musique et d'en vivre. Ce n'est pas la peine de me demander si je suis un homme heureux..."
Michel Legrand : "J'ai trouvé amusante l'idée que Jean-Marie Périer a eue de nous "confronter" tous les deux. Françoise m'a paru très lointaine mais peut-être était-ce de ma faute ? Dès que je commence à parler de mon métier, je suis intarissable et je monologue volontiers !."
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