Époque : 1969 !
Françoise Hardy n'a plus d'obligations scéniques et son procès avec Vogue monopolise en coulisse une énergie importante qui la conduit à signer avec Sonopresse. En juillet, il est question d'un spectacle d'avant garde avec René Koering au Festival d'Art Moderne de Saint-Paul de Vence mais le projet avorte... au grand soulagement de l’intéressée.
Hasard ou coïncidence, c'est à cette époque que la lisibilité de la discographie de Françoise Hardy est la plus confuse. De nombreux titres paraissent à l'étranger sans que leur sortie française ne soit obligatoirement assurée !
En Allemagne, un SP est spécifiquement édité avec deux titres en allemand qui ne sortiront jamais en France.
Pour le public italien, un album fortement inspiré de Comment te dire adieu est édité. Quatre titres de l'album français sont remplacés par les chansons des deux singles en italien sortis en 1968. Autre particularité : Il male d'amore, la très rare version italienne de A quoi ça sert est substituée au titre français original. En sus, un SP paraît avec deux autres adaptations italiennes de titres français (L'ora blu et Stivali di vernice blu (les bottes rouges sont devenues bleues en traversant les Alpes.... ) Heureux Italiens !
La plus gâtée reste cependant l'Afrique du Sud , qui a la primeur d'un troisième album en anglais (qui, comble de l'histoire, n'a toujours pas été édité à ce jour en France ! ) avec douze inédits. Le public du Royaume Uni aura quant à lui la chance de pouvoir en goûter un petit aperçu grâce à la sortie d'un SP annonçant l'album à paraître en 1970.
1969
mars juin
septembre décembre
septembre décembre
Côté France, malgré le climat houleux qui règne en coulisse entre Françoise Hardy et sa maison de disques historique, quelques chansons voient heureusement le jour.
En mars l'album En Anglais est enfin diffusé en France, accompagné de la sortie d'un nouvel EP reprenant trois chansons de l'album Comment te dire adieu (La mer, les étoiles et le vent, Où va la chance et Étonnez-moi Benoît ! dans une nouvelle version) auxquelles est adjoint un titre inédit (C'est lui qui dort).
En juin, un nouvel EP est dans les bacs (Des bottes rouges de Russie, Il voyage, L'heure bleue, Au fil des nuits et des journées).
En septembre, c'est un SP qui paraît. Il comporte les titres : J'ai coupé le téléphone, Les doigts dans la porte.
Décembre finit sans la sortie du moindre album.. mais Vogue fait paraître un SP avec deux inédits (en France) de 1965 : La mer, Les feuilles mortes.
Ainsi s'achève l'épopée des 45 tours français des années 60 de Françoise Hardy.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire