Elle : Quel genre de rapports avez-vous avec Dutronc aujourd'hui ?
Françoise Hardy : Des rapports de vieux couple. De frère et sœur qui se portent un peu sur le nerfs. En même temps, il représente les plus belles années de ma vie, ce que j'ai vécu de mieux dans ma vie personnelle et de pire aussi. Ça crée un lien.
Elle : Avec lui, c'était toujours aussi fatigant ? Les choses ont-elle changé après, avec un mariage et un enfant ?
Françoise Hardy : Pour moi, c'était toujours aussi fatigant. Lui, il vivait beaucoup au-dehors, je ne savais pas ce qu'il faisait, il rentrait le soir, épuisé parce qu'il avait pas mal picolé. Mais il y a eu aussi des moments merveilleux où il était on ne peut plus aimant et tendre. La douche écossaise, quoi.
Elle : Ça doit être épuisant ?
Françoise Hardy : C'est épuisant. D'ailleurs, je suis épuisée !
Elle : Épuisée par l'amour, c'est joli, en même temps...
Françoise Hardy : Oui. Mais je n'aimerais pas revivre ça aujourd'hui. Je n'ai pas oublié toute la partie cauchemardesque, infernale. C'est très cher payé que d'être fou d'amour pour quelqu'un.
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