La scène très peu pour moi !
Françoise
Hardy a découvert très tôt – tout au début de sa carrière, en fait dès
ses premiers galas – que faire de la scène ne l'intéresserait pas : elle
a tout de suite refusé le tourbillon du show-business trop dur, trop
violent ("Un métier d'homme"). Elle n'a jamais caché non plus
qu'elle ne se considérait pas comme une "vraie" chanteuse même si
chanter l'amuse. Et même si elle adore la chanson "parce qu'une seule phrase peut exprimer toute une émotion".
Ajoutez
à cela que Françoise – issue du fameux Petit Conservatoire de Mireille –
a toujours inspiré les musiciens et les auteurs les plus talentueux et
les plus en avance sur leur temps de Serge Gainsbourg (Sous aucun prétexte) à Michel Berger (Message personnel) en passant par Michel Jonasz (J'écoute de la musique soul),
Jean-Michel Jarre ou Gabriel Yared. Encore les a-t-elle chantés le
plus souvent avant qu'ils ne connaissent eux-mêmes la notoriété.
Le cinéma également lui a tendu les bras puisqu'elle a tourné dans des rôles en vue dans Château en Suède ou dans Grand prix de John Frankenheimer, aux côtés d'Yves Montand, mais "Je
me sentais trop mal dans ma peau, c'était insurmontable. A la moindre
émotion ou contrariété j'ai un bouton qui me sort sur la joue. Pour une
télé, c'est deux boutons ! Alors imaginez ce que cela était au cinéma :
je n'étais qu'un énorme bouton !"
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