Le titre qui lui est le plus cher :
" Avec des si... "
" Avec des si... "
— Ce public vous attend, à partir de juillet, sur nos plages, dans nos théâtres de verdure, nos casinos ?
— Mon emploi du temps, depuis juin 1967, a été le plus exténuant de ma carrière. Soixante-treize récitals en un trimestre ; quinze galas au Canada, avec Udo Jürgens l’auteur-interprète de " Merci, Chérie ", lauréat du Prix de l'Eurovision 1966. L'automne venu, Il m'a fallu enregistrer les douze morceaux composant le générique de mon long-playing " Asparagus ". Françoise productrice ! On a beaucoup ri. Cela m'a blessée. A présent, le sourire est sur mes lèvres : je persévérerai. Fin janvier 68, j'ai honoré des contrats qui me liaient aux télévisions belge, suisse, espagnole, autrichienne Je suis revenue à Montréal toute seule. Ensuite, j'ai fait la tournée des Universités les plus importantes du Royaume-Uni : Cambridge, Liverpool, Birmingham, Durham, Southampton. J'en perds la notion du temps. Les dates se télescopent dans ma tête. Un séjour de cent heures en Espagne ; et puis, en mars, la corrida sud-africaine : Johannesburg, Durban, Pretoria, Capetown... 5 000 étudiants qui vous escortent à l'aéroport et organisent des monômes pour vous proclamer leur sympathie. La chanson débouchant sur le meeting voilà une expérience que j'ignorais. Elle fut passionnante.
— Vous passez sous silence le " Françoise Hardy Show ", réalisé, en couleurs, par Pierre Koralnik — le metteur en scène d’ " Anna " — et qui sera probablement programmé, sur le petit écran, pour la rentrée d'octobre ?
— Je revenais d'Iran, où j'avais traversé des champs de rosiers en fleur, étalés sur des kilomètres. Puis, soudain, je me suis retrouvée près d'Innsbruck, emportée sur un traîneau filant sur la neige poudreuse par 30 degrés au-dessous de zéro. Quarante-cinq jours de prises de vues entre Paris, Klagenfurt, Saint-Cast et la Bretagne glacée, magnifique, où le givre vous aveugle.
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