samedi 18 juin 2011

Françoise Hardy répond aux astro PLUMES (2ème partie)

Pour la sortie de son livre Les rythmes du zodiaque, Françoise Hardy acceptait en 2003 de répondre aux questions de l'astrologue Anne-Marie Louis-Turbil pour le compte des astro PLUMES (fédération des astrologues francophones).

Anne-Marie Louis-Turbil : "Votre livre est truffé d'exemples de gens connus, d'hier ou d'aujourd'hui, illustrant les différentes facettes d'un signe et la manière dont celle-ci sont vécues... J'ai lu dans une interview récente, que vous accumuliez de la documentation depuis trente ans. C'est un long travail de patience, il vous a fallu environ un cycle de Saturne pour accoucher de votre livre ?"

Françoise Hardy : " Exactement ! Merci de me le faire remarquer. Je suis d'autant plus lente que je suis à la fois Capricorne et saturnienne. N'oubliez pas que l'un ne va pas forcément avec l'autre et qu'il y a de nombreux Capricorne qui ne sont pas du tout saturniens : dans le ciel natal d'Elizabeth Teissier, par exemple, Saturne est l'une des planètes faibles. Bien qu'étant Capricorne l'une et l'autre nous ne disposons pas des mêmes atouts pour vivre les tendances de notre signe solaire. Ma documentation n'a pas été un travail de patience, dans la mesure où depuis très longtemps je notais - non sans excitation et pour le simple plaisir de ma progression personnelle -, ce qui me paraissait significatif et m'aidait à comprendre la théorie."


Anne-Marie Louis-Turbil : " Vous pensez que cette idée de présenter chaque signe de la manière vivante, à partir de références, de citations d'auteurs, d'artistes, d'articles de presse, d'émissions TV, etc... va aider le lecteur à mieux comprendre comment fonctionne chaque signe ? Vous citez, par exemple p.87, le premier ministre Raffarin, né sous le signe du Cancer et certains de ses propos illustrant bien le désir d'union et de rassemblement propre à ce signe. D'ailleurs, à l'heure où je vous écris, on parle d'un nouveau projet, qui lui tient à cœur, celui de faire une patrie avec plus de bébés et pour cela, de donner une subvention dès la première naissance. "

Françoise Hardy : " Je l'espère. Etant moi-même plus concrète qu'abstraite, c'est ainsi que j'ai peu à peu compris les signes zodiacaux. L'école conditionaliste différencie les signes plus finement que les autres écoles. L'union et le rassemblement évoquent à peu près autant le Sagittaire que le Cancer et procèdent en réalité de l'esprit de synthèse auquel prédisposent les quatre signes de solstice, qui se caractérisent par un écart maximal entre leur pôle dominant et leur pôle dominé. Avec le Cancer, signe d'autoprotection où les valeurs diurnes ont amorcé leur déclin, nous sommes dans un espace fermé dans lequel les appartenances ont beaucoup d'importance. C'est l'espace fermé du couple ou de la famille, du village, du quartier ou du pays... Avec le Sagittaire, qui est le signe inverse du Cancer et où, du fait de la nuit - symbole de non-moi - au maximum de son expansion, l'associativité et la socialisation automnales sont à leur maximum, toutes ces frontières sont largement dépassées sur fond d'imprégnation socioculturelle beaucoup plus forte. "

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire