mardi 29 mai 2012

Françoise Hardy et François Jouffa (dernière partie)

En 1994, François Jouffa publiait le livre Vinyl Fraise dans lequel il passait en revue les années 60. Découvrons sa présentation de Françoise Hardy

C'est au printemps de cette année [1963] qu'elle monte, pour la première fois, sur scène et lorsqu'elle parle de ses concerts, dans Bonjour les amis en novembre, c'est avec une certaine amertume : "Quand je suis apparue sur scène, j'ai été saluée par un tonnerre d’applaudissements. J'en avais les larmes aux yeux. J'ai chanté mes chansons sans chercher à me donner en spectacle, et cela a très bien marché. J'ai fait des dizaines de galas qui ont été des succès. Jusqu'à cet été où, plusieurs fois, on m'a réservé un accueil très grossier. Peut-être parce que mon genre est déjà périmé, ou simplement parce que j'ai déçu."

Françoise Hardy

La carrière de Françoise ne s'en arrête pas pour autant. Elle va même, fait rare pour un artiste français, être classée au hit-parade britannique avec Tous les garçons et les filles en 64, Et même, All over the world en 65. En France, en 66, alors qu'elle chante L'amitié, elle demeure parmi les chanteurs qui touchent les plus gros cachets pour leurs galas. En 67, on l'entend énormément dans Ma jeunesse fout le camp. L'adolescente timide a cédé sa place à une sorte de femme mannequin, belle et hautaine, intelligente et volontaire, qui fait ce métier de chanteuse selon son humeur. Ce n'est plus une priorité, dans sa vie de femme. Dans les années 70, elle sait s'entourer de Michel Berger (Message personnel), et Michel Jonasz (La musique saoule). En 1982, devenue la "Madame Soleil" de Radio Monte-Carlo, elle sort un superbe album avec en titre vedette Tirez pas sur l'ambulance.

samedi 26 mai 2012

Françoise Hardy par Jean-Eric Perrin (dernière partie)

En 1988, Jean-Eric Perrin rencontrait Françoise Hardy à l'occasion de la sortie de l'album Décalages. Sa chronique est parue légèrement remaniée à l'intérieur du livre "J'ai encore esquinté mon vernis en jouant un ré sur ma Gibson" en mai 2009.

On sait bien désormais que cette décision irrévocable de nous abandonner lâchement fut heureusement mise à mal par un nouveau contrat chez Virgin, et quelques albums sombres et somptueux. Le danger en 1996, Clair obscur en 2000, Tant de belles choses en 2004, qui lui vaudra la récompense Victoire de la Musique 2005 de la meilleure interprète féminine de l'année. Des succès certes plus critiques que populaires (même si Tant de belles choses s'est vendu à plus de deux cent mille unités), et des disques où cette grande amoureuse de la musique, aux goût pointus, s'autorisera des rencontres de travail avec Rodolphe Burger, Iggy Pop, Perry Blake, Etienne Daho, Jacno et quelques autres.

Françoise Hardy

Longtemps, elle a clamé que le seul disque d'elle qu'elle emporterait sur un île était La question, tricoté en 1971 avec son amie guitariste brésilienne Tuca. Elle y chantait :
Je ne sais pas pourquoi je reste
Dans une mer où je me noie
Je ne sais pas pourquoi je reste
Dans un air qui m’étouffera...


Que Françoise Hardy respire encore le même air que nous, voilà un signe que tout n'est pas perdu. Dans Parenthèses, en 2006, elle s'amuse à revisiter des chansons à elle en duo, conviant quelques hommes de la trempe de Dutronc, Bashung, Delon, Iglesias, Salvador, Burger, Biolay, Souchon ou Arthur H à lui faire un brin de cour. Puis elle a écrit son autobiographie Le désespoir des singes. Mais elle ne parle plus d'arrêter la musique.

mardi 22 mai 2012

Françoise Hardy parle cinéma pour Première (5ème partie)

Pour le numéro de Septembre 1990, le magazine Première donnait la parole à Françoise Hardy pour qu'elle donne son avis sur quelques films d'hier et d'aujourd'hui.

Détective de Jean-Luc Godard (1985)
Je l'ai vu, mais le problème avec Godard, c'est qu'on a l'impression que, si on voit un de ses films, on les a tous vus. On les mélange. Comme ils ne sont jamais structurés de façon "classique", voire qu'il n'y a aucune structure, on a le sentiment que c'est n'importe quoi ! [Rire.] Sauf "Une femme mariée" qui est le Godard qui m'a vraiment touchée. "Détective", il est comme les autres, peut-être un petit peu mieux. Et Johnny Hallyday, à ma grande surprise, s'en sortait pas mal.

Détective - Bonnie and Clyde

Bonnie and Clyde d'Arthur Penn (1968)
Je me souviens qu'à l'époque ça m'avait époustouflée. De toute façon, j'ai toujours prêté beaucoup d'attention à Arthur Penn parce que c'est un des réalisateurs préférés de Jean-Marie [Périer] et il a très bon goût en général. Il y a un rythme d'une rapidité tout à fait extraordinaire.

samedi 19 mai 2012

Gros plan sur Françoise Hardy par Télé 7 jours (1ère partie)

En 1963, Télé 7 jours s'épanchait à sa manière sur le "phénomène" Hardy.

Sur Françoise Hardy, on a déjà tout dit, tout raconté, tout écrit. Tout le monde sait qu'elle mesure 1m72, qu'elle chausse du 39, qu'elle pèse 52 kilos, qu'elle a dix-neuf ans, ses deux bacs, une sœur nommée Michèle, une mère aimante et, en prime, beaucoup de talent. Tout le monde sait aussi qu'elle bat le record de vente du disque, et, qu'aux yeux des éditeurs, elle est le plus fantastique "phénomène" commercial de ces dernières années.

Mais quand on la traite de "phénomène", Françoise sourit : "Moi, un phénomène ? Sûrement pas ! Je suis comme les autres." Les autres, ce sont ces milliers de jeunes entre quatorze et vingt ans qui en moins de six mois l'ont adoptée. Sa réussite c'est un peu la leur. Sa vie _ celle qu'elle a maintenant devant elle _ c'est aussi la leur, leur "vie rêvée". Elle et "eux" vivent dans un même décor, un même univers : électrophone, disques, photos d'artistes épinglées de-ci de-là. Ensemble, ils aiment les symphonies de Beethoven, les tenues sans recherche, le noir devenu leur coloris préféré… Ce qui ne les empêche pas de continuer à aimer les crêpes et la confiture.

Françoise Hardy

Si leurs goûts sont identiques, leurs problèmes le sont aussi. A l'aide de mots simples, sobres et quotidiens, elle a su, en quelques tours de microsillon, traduire les états d'âme, les joies, les déceptions, les espoirs, la solitude surtout, de tous les garçons et filles qui s'apprêtent à franchir le pas.

Tous les garçons et les filles de mon âge se promènent [dans la rue deux] par deux
Tous les garçons et les filles de mon âge savent bien ce que c'est qu'être heureux.
Et les yeux dans les yeux,
[et] la main dans la main,
Ils s'en vont amoureux sans peur du lendemain

Oui mais moi, je vais seule par les rues, l'âme en peine
Oui mais moi, je vais seule, car personne ne m'aime


N.B. On peut remarquer que la transcription des paroles par le magazine n'est pas tout à fait exacte (d'où les corrections entre crochets)

mardi 15 mai 2012

Françoise Hardy et Thomas Dutronc dans Mères et fils (7ème partie)

En 2008, Françoise Hardy et Thomas Dutronc discutent ensemble à l'instigation des sœurs Massenet qui retranscrivent la rencontre dans un chapitre de leur livre "Mères et fils".

Thomas : Ma mère a régulièrement des lubies qu'elle cherche à imposer ! (Il rit.) Non, mais c'est vrai, mon père et moi avons subi ça, toute ma jeunesse en tout cas ! (Elle rit.) C'est très sympa parce que ça fait partie de son enthousiasme, mais quelquefois elle n'est pas très adroite avec ses envies de partage. Alors que mon père ne dit rien sur rien. En ne disant rien sur ce qu'il pense ou sur ce qu'il aime, il a le chic pour qu'on se dise justement : "Ah, c'est du dernier chic!"

Françoise : Oh, on ne sait jamais ce qu'il pense ou ce qu'il aime !

Thomas : Mais justement ! Toi, d'un seul coup, tu dis : "Jean-Hugues Anglade est formidable." On a envie de te dire (Il soupire.) : "Ouais, bon, bien sûr..." Ce sont de grands souvenirs de mon enfance. Par exemple, tu écoutais des chansons de Michel Berger très fort dans ta pièce. Tu mettais le son à fond, tu ouvrais les fenêtres, et nous, avec mon père, on fermait toutes les portes pour ne pas entendre !

Thomas Dutronc et Françoise Hardy

Françoise : Ton père n'a jamais cherché à nous faire partager ses goûts sur le plan musical. Jamais. Un jour, une relation amicale est venue à la maison. A ma grande surprise, il lui offre un disque de Ravel que jamais il ne m'avait fait entendre. Je ne savais même pas qu'il avait ça. Je l'ai très mal pris. Moi, à chaque fois que je voulais lui faire entendre une chanson, il n'y avait rien à faire. C'était quand même son domaine, la chanson ! Donc, je n'avais pas d'autre recours que d'écouter fort la chanson pour être sûre qu'il l'entende.

Thomas : Moi, au milieu de deux parents à moitié fous, j’essayais de maintenir mon cap, mon petit îlot de raison. C'est vrai ! A une époque, j'étais un peu rude avec toi, je n'étais pas très gentil...

Françoise : Je n'en ai pas le moindre souvenir.

Thomas : Tant mieux. Mais quelquefois, je t'envoyais un peu bouler vertement. je me rappelle que mes copains me disaient : "Oh là là ! c'est dingue ! Comment tu parles à ta maman !".

Françoise : Tu imitais ton papa qui me parlait très vertement aussi.

Thomas : Exactement. Du coup, ça me paraissait naturel. C'est bizarre.

samedi 12 mai 2012

Françoise Hardy et François Jouffa (4ème partie)

En 1994, François Jouffa publiait le livre Vinyl Fraise dans lequel il passait en revue les années 60. Découvrons sa présentation de Françoise Hardy

Françoise gardera ses rêves. Sa silhouette en pantalon, révolutionnaire à l'époque, plaira aussi bien aux enfants qu'aux parents. Et parmi les photographes qui la mitraillent sur toutes les coutures, se classera n° 1 au hit-parade de l'amitié amoureuse, Jean-Marie Périer, photographe vedette de Salut les Copains. Les mésaventures de cœur de Françoise appâteront les journaux spécialisés. Aujourd’hui, elle est la maman de l'enfant de Jacques Dutronc. A l'époque, Dutronc était guitariste du groupe El Toro et les Cyclones, également chez Vogue. Et Jacques Wolfsohn raconte, le sourire machiavélique aux lèvres : "Son père m'a dit que Jacques cherchait du travail. J'ai dit : "Parfait, Françoise Hardy a besoin d'un guitariste." J'ai pris rendez-vous pour les deux, et Dutronc n'est jamais venu."

Françoise Hardy - Jacques Dutronc - Jean-Marie Périer

Mais nous verrons que Jacques Dutronc sera, par la suite, le compositeur de plusieurs belles chansons pour Françoise. En six mois, Tous les garçons et les filles atteint les sommets des hit-parades et des best-sellers puisqu'il s'en vend 350 000 exemplaires. La moins rock des jeunes chanteuses qui voulait devenir professeur d’allemand, mais s'ennuyait en 2ème année de licence et écrivait des poèmes qu'elle mettait en musique, va bientôt obtenir plusieurs autres succès comme J'suis d'accord.
1963, c'est l'année où Françoise chante Le temps de l'amour, Mon meilleur ami, C'est à l'amour auquel je pense, où elle remporte le Grand Prix Charles Cros et où elle fait l'Olympia.

mardi 8 mai 2012

La discographie des années 60 en 45 tours (année 1968)

Suite de la saga des 45 tours français des années 60 de Françoise Hardy.

Époque : 1968 !

Françoise voyage toujours énormément... Après la tournée des universités anglaises (pendant laquelle, elle enregistre spécifiquement un SP en coup de vent (Now you want to be loved, Tell them you're mine), elle s'envole pour l'Afrique du Sud où elle est reçue comme un chef d'état. :oui

Dans la foulée, son deuxième album en anglais est publié en primeur en Afrique du Sud et au Royaume Uni. (Et la France alors ? big cry )

Françoise enchaîne par une nouvelle série de spectacles à l'hôtel Savoy de Londres dans la combinaison métallique diabolique affraid que lui a réalisée Paco Rabanne. rose Elle part ensuite passer quelques temps en Corse pour se reposer et s'éloigner des événements qui agitent la Capitale confuse non sans avoir porté fugitivement la robe la plus chère du monde pour l’exposition internationale du diamant. girl

On retrouve encore Françoise à l'étranger en septembre à Rio de Janeiro pour le troisième festival international de la chanson où elle reçoit un coq d'or (pour sa chanson A quoi ça sert ?). divers

Pour son public italien, Françoise prend également soin d'enregistrer deux SP (Io conosco la vita - La bilancia dell'amore et Il pretesto - Se e ma) amour Avec la densité du premier trimestre, Françoise a été contrainte de négliger son public français ! triste

                               1968
juillet novembre
décembre


Enfin, en juillet, un EP est dans les bacs (Je ne sais pas ce que je veux, La terre, Avec des si , J’ai fait de lui un rêve). ouais

En novembre, c'est un EP au succès retentissant qui paraît. Il comporte les titres : Comment te dire adieu ?, Il vaut mieux une petite maison dans la main qu’un grand château dans les nuages, Suzanne, L’anamour. musique
Décembre finit en apothéose avec un SP (À quoi ça sert ?, Ouverts ou fermés) et un album ! zing

L'album, reprend l'intégralité des titres de l'EP de novembre auxquels sont ajoutés un titre du SP (À quoi ça sert ?), six inédits (Étonnez-moi, Benoît...!, La mer, les étoiles et le vent, Où va la chance ?, La mésange, Parlez moi de lui, La rue des cœurs perdus) ainsi qu'un nouvel enregistrement de la chanson Il n'y a pas d'amour heureux. tournicoti

Un peu de temps pour souffler sera le bienvenu. génial

samedi 5 mai 2012

Françoise Hardy par Jean-Eric Perrin (5ème partie)

En 1988, Jean-Eric Perrin rencontrait Françoise Hardy à l'occasion de la sortie de l'album Décalages. Sa chronique est parue légèrement remaniée à l'intérieur du livre "J'ai encore esquinté mon vernis en jouant un ré sur ma Gibson" en mai 2009.

"Pour ce disque, je ne voulais pas de producteur. Pendant des années, c'est Gabriel Yared qui a tenu ce rôle pour moi, et j'en suis extrêmement fière, c'est avec lui que j'ai enregistré des chansons de très grande qualité. Mais il y a toujours des conflits, sur le choix des chansons, sur les arrangements. On m'a conseillé quelques personnes, des Anglais, mais ça n'a pas marché tout de suite comme je l'aurais voulu. J'ai fini par rencontrer Steven Short, que j'ai chargé de trouver des musiciens et ensuite de les canaliser. En trois semaines, ils ont fait les programmations, à Londres, et quand je suis arrivée au studio, au lieu de tomber sur les cinq musiciens que je m’attendais à voir, il n'y avait qu'un énorme synclavier avec un seul musicien. J'étais un peu inquiète, mais on m'a expliqué que c'est ainsi que tout le monde travaille en Angleterre, alors je me suis inclinée.

Mais je reste sur une certaine frustration, parce que la réalisation de ce disque n'a pas été ce que je souhaitais. Moi je voulais un esprit guitare électrique ! Comme j'avais été enthousiasmée par le dernier Stranglers, j'ai pensé à un moment à Jean-Jacques Burnel, parce qu'il avait travaillé avec Jacques. Je savais qu'il me connaissait et qu'il serait intéressé de travailler avec moi. Je n'ai jamais eu l'occasion de le rencontrer, mais Étienne Daho, à Londres lui a parlé de mon admiration pour ce album. Burnel lui a dit qu'il serait ravi que je vienne passer un mois chez lui pour répéter avec le groupe. Et j'ai eu peur de ça, je l'avoue. Maintenant que j'ai eu tous ces problèmes, je me dis que c'était une opportunité que je n'aurai plus jamais, et que j'ai fait l'erreur de ma vie. Tant pis !

Étienne Daho - Françoise Hardy - Jean-Jacques Burnel

Je regrette aussi de ne pas avoir eu l'audace de travailler avec Étienne. Si j'avais entendu le disque qu'il a fait pour Dani, au moment où je cherchais quelqu’un pour réaliser mon album, je lui aurais sûrement demandé. Mais à ce moment là, les deux disques qu'il avait produits, Tess et les Max Valentins, ne me plaisaient pas. Je me suis laissée rebuter par ça, c'était tellement éloigné de ce que j'aime. J'ai eu tort, j'aurais dû me baser sur ce qu'il fait pour lui-même, que j'adore. Voilà deux regrets, d'avoir eu peur des Stranglers et peur d’Étienne. Cela dit, j'aurais peut-être eu d'autres déboires avec eux !

Tout ça est devenu trop compliqué, en tout cas pour moi. C'est bien de continuer à faire des disques quand on les fait comme Étienne justement, c'est à dire qu'on est suffisamment technicien et musicien pour pouvoir s'impliquer dans la production. Moi, à part des indications de temps en temps, je ne suis pas assez musicienne pour m'impliquer davantage. L'avenir, et le présent, sont aux gens polyvalents qui sont à la fois auteurs, interprètes et producteurs. Mois je suis auteur, c'est tout ce que je sais faire, en fait. Même pas interprète. Écrire des paroles, je sais que je peux le faire, aussi bien que certains, mieux que d'autres et peut-être aussi moins bien que des gens comme Gainsbourg, par exemple. Mais je sais faire ça. Et ça n'est pas suffisant.
"

mardi 1 mai 2012

Françoise Hardy parle cinéma pour Première (4ème partie)

Pour le numéro de Septembre 1990, le magazine Première donnait la parole à Françoise Hardy pour qu'elle donne son avis sur quelques films d'hier et d'aujourd'hui.

Rosemary's baby de Roman Polanski (1968)
J'ai beaucoup aimé. J'ai marché complètement, Polanski est un cinéaste intéressant mais un peu inégal : depuis quelque temps, il devient un peu trop conventionnel. Son dernier film, Frantic, n'importe qui aurait pu le faire : il ne porte pas d'empreinte spéciale. Rosemary's baby c'était plus personnel, plus original.

Rosemary's baby - Attache-moi

Attache-moi de Pedro Almadovar (1990)
Je ne l'ai pas encore vu mais, comme on me l'a fortement conseillé, je suis allée voir avant, pour respecter la chronologie, Femmes au bord de la crise de nerfs, et j'ai trouvé ça tellement nul... C'est vieux à tous les niveaux : vieux cinéma, vieille façon de filmer, vieux acteurs moches, vieux jeu outré... Du mauvais vaudeville, quoi. Du coup, je n'ai plus très envie d'aller voir Attache-moi.