samedi 28 septembre 2013

4 et 12 novembre 2013 - Message Personnel - Edition Anniversaire

4 novembre - Double CD Deluxe (album original remasterisé + CD bonus 19 titres)

12 novembre 2013 - Message Personnel - Coffret édition anniversaire collector

Le Mot de l'éditeur : Message personnel Edition Deluxe

1973, Françoise Hardy est dans une dynamique de changement : une nouvelle vie s’annonce car elle attend un enfant, elle change de label en signant chez WEA, et pour son nouvel album elle souhaite du sang neuf, de jeunes compositeurs. Sur ce dernier point un nom s’impose : Michel Berger.
La rencontre Hardy-Berger aboutit à un album mythique, entré dans l’inconscient collectif : MESSAGE PERSONNEL !

Ce coffret Deluxe conçu sous la supervision de Françoise Hardy commémore le 40e anniversaire de sa parution.

Il comprend :
• Un Diglisleeve luxueux
• Un CD, avec l’album original, remasterisé pour la première fois (10 titres)
• Un second CD (19 titres), avec en bonus le 45 Tours « Je suis moi », des versions étrangères, instrumentales, des performances inédites en radio ou à la télé soit au total, 16 titres jamais sortis en CD !
• Un livret de vingt pages riches de notes de pochette inédites avec une interview de Françoise Hardy, des photos rares et le texte des paroles.



CD1 - Album Message Personnel REMASTERISE
1. Première rencontre
2. Rêver le nez en l'air
3. L'amour en privé
4. Berceuse
5. Pouce, au revoir
6. L'attente
7. On dirait
8. L'habitude (avec Georges Moustaki)
9. Chanson floue
10. Message personnel


CD2 - CD bonus 19 pistes
45 Tours Je suis moi
1. Je suis moi
2. Demain c'est hier
Versions instrumentales
3. Première rencontre (Version instrumentale)
4. Berceuse (Version instrumentale)
5. L'attente (Version instrumentale)
6. L'habitude (Version instrumentale)
7. Chanson floue (Version instrumentale)
8. Message personnel (Version instrumentale)
Versions étrangères
9. Première rencontre (version anglaise)
10. Pouce, au revoir (version anglaise)
11. Message personnel (version anglaise)
12. Ich (Première rencontre en version allemande)
45 Tours Wenn wilde Schwäne flieh’n
13. Wenn wilde Schwäne flieh'n
14. Kind unsrer Zeit
Duos, enregistrements radio & télévision
15. L'habitude (avec Georges Moustaki) (1973 - Europe 1)
16. Les paradis perdus (1974 - Europe 1)
17. La déclaration d’amour (1975 - Europe 1)
18. Peut-être toi, peut-être moi (1974 - Europe 1)
19. Message Personnel. (2007 - France2)


DVD
1. Rêver le nez en l’air [Dimanche Salvador - 28/10/1973]
2. Message personnel [Sports en Fête - 11/11/1973]
3. Pouce au revoir [Minuit chez vous - 31/12/1973]
4. L’attente [Top à Michel Delpech - 16/03/1974]
5. L’amitié (avec Michel Delpech) [Top à Michel Delpech - 16/03/1974]
6. Je suis moi [Hommage à Vincent Scotto - 16/05/1974]

mardi 24 septembre 2013

La musique ne peut pas tricher (12ème extrait)

En 2005 Françoise Hardy accordait une interview à Cécile Wajsbrot pour la revue annuelle Fusées.

Cécile Wajsbrot : "Vous sentez-vous proche de l'univers de Duras et plus généralement, l’œuvre de certains écrivains vous accompagne-t-elle ?"

Françoise Hardy

Françoise Hardy : "On peut dire que l’œuvre de Marguerite Duras m'a accompagnée, surtout dans mes jeunes années d'ailleurs, mais pas plus que celle de Proust, Colette ou Edith Wharton. Actuellement, je relis Edith Wharton qui m'accompagne davantage sur la longueur, et je découvre Henry James avec délectation, bien que son œuvre soit plus inégale. Je ne peux pas dire qu'en dehors du cas de Dix heures en été, les écrivains que j'ai lus m'ont influencée. L'un des mes romans préférés est Le temps de l'innocence d'Edith Wharton parce qu'il développe une problématique à laquelle je suis très sensibilisée, celle de l'amour impossible, du renoncement sacrificiel et de la frustration. Si j'y suis sensible c'est bien évidemment parce qu'elle est en moi."

samedi 21 septembre 2013

La musique ne peut pas tricher (11ème extrait)

En 2005 Françoise Hardy accordait une interview à Cécile Wajsbrot pour la revue annuelle Fusées.

Cécile Wajsbrot : "Dans l'album Le Danger, il y a cette chanson, Dix heures en été, qui est une référence explicite à Duras. Vous sentez-vous proche de l'univers de Duras ?"

Françoise Hardy

Françoise Hardy : "Je me suis aperçu après coup que c'était une référence à Marguerite Duras. J'ai commencé à écrire le texte de Dix heures en été en juin 1994, vers 22h, pendant un orage. J'y exprime très exactement les sentiments douloureux par lesquels je passais à ce moment-là. Une fois le texte écrit, je me suis demandé s'il n'y avait pas un roman de Marguerite Duras qui portait le même titre. En cherchant dans ma bibliothèque, j'ai fini par trouver un livre tout jauni portant le titre de Dix heures et demie du soir en été. Ayant dû le lire un vingtaine d'années plus tôt et ne m'en souvenant plus du tout, j'ai entrepris de le relire. Il y a en effet une parenté troublante entre le roman et la chanson. Je suis une inconditionnelle de certains écrits de Marguerite Duras, celui-là, Le vice-consul, Le ravissement de Lol V. Stein, La musica, L'amant. La passion et le désespoir qu'elle y exprime me touchent profondément et son style si particulier qui donne un incomparable climat d'étrangeté à ses récits me fascine. Cela dit, j'avoue que la boucle mélodique de Rodolphe Burger avait tout de suite évoqué dans mon esprit ce genre de climat".

mardi 17 septembre 2013

Françoise Hardy dans Elle (Décembre 2012 - 1er extrait)

En décembre 2012, le magazine Elle interviewait Françoise Hardy à l'occasion de la sortie de sa double actualité sur le thème de l'amour fou.

Cheveux blancs et idées claires, elle fête cette année ses cinquante ans de carrière avec un nouvel album, rempli de cordes sublimes et d'invités choisis (Calogero, Julien Doré, Thierry Stremler, etc.) et, surprise, la publication d'un roman. Tous deux s’intitulent "L'amour fou". Un beau titre emprunté à André Breton, qui permet à Françoise Hardy de se jeter pour la première fois dans l'écriture d'un album-concept, racontant une fiction romantique, située au XIXème siècle, et de reprendre, pour l’étoffer, le journal qu'elle tenait dans sa jeunesse. Dans "L'amour fou", le livre, où elle raconte méticuleusement chaque mouvement du cœur, sur un ton très moderne, elle évoque, à travers sa liaison avec un certain "X", l'amour braque et destructeur qui la poussait vers des hommes insaisissables et ambivalents. A la fois badine et implacable, au fil d'une conversation ponctuée d'éclats de rires, elle nous en dit plus. Hardy, petit !


Elle : Pourquoi aviez-vous commencé à écrire ce livre dans votre jeunesse ?
Françoise Hardy :
J'étais très mal et ce journal intime était une façon de me soulager de ce mal-être, et de le sublimer. On se dit que, avec quelque chose de très douloureux, on peut réussir à faire un objet joli et émouvant. Enfin, c'est ce que j'ai toujours recherché. Chaque chanson que j'ai écrite était destinée à une personne très précise. Qui, la plupart du temps, ne l'a jamais écoutée.

Elle : C'est terrible non ?
Françoise Hardy :
"Pff ! Non, parce que c'est lourd à porter, je trouve. Lorsque Dutronc a écouté "Tant de belles choses", il n'était pas à Paris. Il m'a appelée pour me dire qu'il avait été très ému de l'entendre. Ç’avait même été gênant pour lui car il n'était pas seul et il avait dû prétendre que la fumée du cigare lui piquait les yeux. Autour de lui, on lui a expliqué que ce n'était pas pour lui que je l'avais écrite. Et en effet, ce n'était pas pour lui.

samedi 14 septembre 2013

Françoise Hardy dans Femme Actuelle (3ème extrait)

A l'occasion de la sortie de Parenthèses, Françoise Hardy était interviewée par Pierre Fageolle pour Femme Actuelle en décembre 2006.

Dans le disque, il faut aussi noter l'excellent My beautiful demon, interprété avec son auteur Ben Christophers. Un instant suspendu... Souchon vient chanter Soleil. Un texte frais, limpide, qu'il aime depuis sa sortie en 1970. On croise aussi Maurane, dans un inédit de Françoise, La rue du babouin, une vraie rue, à Rome... "Un texte que je remanie depuis la fin des années 60. Je crois me souvenir que je le destinais à Catherine Lara. D'où la phrase clé : En ce temps-là, vous n'aimiez pas les hommes".


Benjamin Biolay nous susurre Des lendemains qui chantent, qu'il a écrit pour la circonstance. "Je trouve le titre génial, et la chanson déchirante. On sent bien que ces lendemains qui chantent n'arriveront jamais". Arthur H. pose sa voix éraillée sur Les sédiments, encore un inédit d'Alain Lubrano. Mais le plus touchant, c'est le duo avec Jacques Dutronc sur sa chanson Amour toujours, tendresse, caresses. A la guitare, un certain Thomas Dutronc. Sa maman, bien sûr, a soutenu sa première tournée. "J'ai été l’applaudir à Nanterre, puis au Café de la Danse à Paris. On est toujours un peu tendu quand on va voir quelqu'un de proche." Oui, les rendez-vous avec ceux qu'on aime sont les plus intimidants. C'est aussi ce qui fait de cet album de duos un moment à part.

mardi 10 septembre 2013

Françoise Hardy dans Platine n° 190 (10ème extrait)

Pour la sortie de l'album L'amour fou, Eric Chemouny s'entretenait avec Françoise Hardy dans Platine (numéro 190 de novembre / décembre 2012).

Eric Chemouny : "Gardez-vous un souvenir particulier de Frank Alamo qui vient de nous quitter ?"
Françoise Hardy :
"Aucun. Je crois même ne l'avoir jamais croisé, ou peut-être une seule fois... (Ndlr : F.H. l'aura au moins croisé pour la fameuse séance photo de J.M. Périer dans SLC avec Johnny et Sylvie en 1966, et en Corse chez Tino Rossi). Je déplore la façon dont il est mort, ma mère ayant eu la même maladie horrible. Il a été très courageux, parce qu'elle n'a pas été jusqu’au bout, et avait trouvé une équipe médicale très compréhensive pour abréger ses souffrances. Encore aujourd'hui, la fin de vie de personnes condamnées n'est pas facile à gérer comme situation pour les familles. On est nul en France dans ce domaine..."

Frank Alamo - Françoise Hardy - Tino Rossi - Sylvie Vartan

Eric Chemouny : "Êtes-vous curieuse du sort qui vous est fait dans la comédie musicale "Salut les copains" ?"
Françoise Hardy :
"Pas du tout, ça ne m'intéresse pas du tout. Ça me gonfle toute cette nostalgie."

Eric Chemouny : "Plusieurs jeunes chanteuses comme Emma Solal ou Barbara Carlotti ont récemment repris vos chansons sur scène : le saviez-vous ? Qu'est-ce que cela vous inspire ?"
Françoise Hardy :
"Ah, je ne savais pas. C'est bien ; je suis toujours enchantée lorsque mes chansons sont reprises, comme dernièrement "All over the world" par Katie Melua, bien que je ne sois pas folle de sa version, moins bien que l'originale. Il y avait pourtant de quoi faire mieux... Elle a composé des mélodies universelles magnifiques, mais son dernier album est trop chargé en cordes, je trouve."

samedi 7 septembre 2013

Françoise Hardy - Jukebox Magazine (Sept 2012 - 4ème extrait)

En 2012, le mensuel Jukebox laissait carte blanche à un de ses fidèles lecteurs, Hubert Rigolet, pour qu'il s'exprime sur sa passion pour Françoise Hardy.

Françoise Hardy a une sœur, Michèle, décédée tragiquement (schizophrène, puis suicide), qui vivait en Allemagne. Michèle ne s'est jamais sentie aimée de ses parents, contrairement à Françoise. Étant d'un milieu pauvre, sa mère n'avait jamais le sou. Françoise usait ses habits jusqu'à la corde et n'osait se mêler à ses camarades à la récré. Elle se réfugiait à la chapelle pour avoir la paix. Les bonnes sœurs, qui l'avaient prise pour leur chouchou, vu qu'elle était plus jeune, croyaient qu'elle avait la vocation religieuse ! Cela accentuait encore le fossé qui la séparait de ses camarades, enfants de riches. Elle aurait été dix fois mieux dans une école publique. Malgré tout, elle a obtenu ses deux bacs avent mention et a choisi une guitare en récompense plutôt qu'un transistor. On découvre également "L'amitié" interprété en public à l'Olympia, d'une voix douce, sensible, pleine d'émotion, qui glisse sur l'air comme une flamme de bougie qui vacille au vent du soir l

SLC salut les copains ! Une émission de Daniel Filipacchi avec aujourd'hui Françoise, Sylvie et Johnny.

Avoir 20 ans dans les années 60, c'était entrer de plein fouet dans le temps des copains. Les idoles caracolaient en tête des hit-parades. Tout a changé pendant ces années là. Il y avait du génie tous les trois jours et ça n'arrêtait pas. On allait de surprise en surprise. La vie et le jeunesse éclataient. C'était un feu d'artifice. Une grandiose soif de liberté, d’innovation, un vrai changement. J'ai eu une chance inouïe d'avoir 20 ans en ce temps là. Nouvelle télé, nouvelle voiture, nouveau style, une nouvelle vague qui submerge tout. Le monde rêvait les yeux grand ouverts. C'était le temps de Salut les Copains, les années 60, celui de ma jeunesse était comme ça, sans chômage, sans sida. Une époque insouciante avec une révolution dans la musique venue des USA et d’Angleterre (Elvis, Beatles). Pour la première fois, la jeunesse donnait le ton et représentait un marché très important.

mercredi 4 septembre 2013

Françoise Hardy en Corse (Paris Match 7 septembre 1989)

Paris Match déclinait un "Spécial Corse" en septembre 1989 dans lequel on retrouvait diverses vedettes en villégiature sur l'île de beauté. Françoise Hardy et Jacques Dutronc en faisaient partie.

C'est sur cette superbe colline dominant L'Ile Rousse, la mer et les montagnes que Françoise Hardy a acheté, il y a vingt-cinq ans, une jolie maison tout blanche entourée d'un jardin sublime.

"A l'époque, dit Françoise, au lieu de dépenser bêtement mon argent, j'ai, sur les conseils de mon ami, le réalisateur Jean-Marie Périer, acquis un terrain. J'y passe tous les étés. Mais la Corse est surtout devenue le pays de Jacques. Il y vient bien plus souvent que moi. Nos journées s'écoulent tranquilles.

Françoise Hardy - Jacques Dutronc - Thomas Dutronc

Pas de plage, mais lecture et cuisine, bricolage et jardinage. Lorsque j'ai fait découvrir la Corse à Jacques, nous ne vivions pas encore ensemble. Il est d’abord tombé amoureux de l'endroit, puis il m'a proposé de le prendre comme jardinier...

Depuis, seule la Corse nous arrache à Paris. Cet été, il a construit une petite maison dans le jardin.

C'est aussi et surtout le "village de vacances" de notre fils Thomas. Je devrais dire même "l’auberge de jeunesse". Car, cette année, il a a carrément invité huit copains : quatre campent dans le jardin, les autres ont réquisitionné le salon."