mardi 30 avril 2013

Françoise Hardy dans Platine n°190 (5ème extrait)

Pour la sortie de l'album L'amour fou, Eric Chemouny s'entretenait avec Françoise Hardy dans Platine (numéro 190 de novembre / décembre 2012).

Eric Chemouny : "Votre voix est particulièrement mise en valeur sur "Les fous de Bassan" : vous êtes-vous inspirée d'un fait divers particulier ?"

Françoise Hardy :
"Non, mais récemment, on a appris que plusieurs jeunes filles s'étaient fait harponner par le premier venu et ont disparu. On a ensuite retrouvé leur corps en triste état. Ce sont des nouvelles tellement bouleversantes... Une manifestation avait été organisée par des proches d'une de ces victimes, avec un lâcher de ballons noirs, auquel je devais participer et puis le timing a été changé à la dernière minute et je n'ai pas pu le faire. Le fait que des gens en deuil aient pensé à moi pour marrainer une telle opération, m'a peut-être influencée dans l'écriture de ce texte (Ndlr : il s'agit sans doute du lâcher de 2000 ballons noirs, le 17 mai 2011 face à la Tour Eiffel, faisant suite à la pétition contre la récidive lancée, après le meurtre de Lætitia, pétition signée par Françoise et Roland Giraud)."

Eric Chemouny : "J'imagine que vous avez rencontré son compositeur Pascal Colomb par le biais de Thierry Stremler ?"

Françoise Hardy :
"Oui, même si je le connaissais un peu, pour l'avoir croisé au studio Plus Trente, comme ingénieur du son."

2000 ballons noirs - Benjamin Biolay

Eric Chemouny : "Vous dites avoir hésité avant de retenir "Piano Bar" d'Alain Lanty, pourquoi ?".

Françoise Hardy :
"Je ne sais pas. En mon for intérieur, j'attendais quelque chose de plus original. Après avoir enregistré la chanson, je l'ai trouvée finalement très agréable à écouter. C'était la première fois que je travaillais avec Alain et je l'ai trouvé charmant"

Eric Chemouny : "Avez-vous reçu des titres d'autres artistes, comme Biolay par exemple, que vous n'auriez pas retenus..."

Françoise Hardy :
"La dernière fois que j'ai reçu des titres de lui, pour le précédent album, c'était vraiment n'importe quoi. Il s'agissait sans doute de chansons qu'il avait proposées à d'autres qui n'en avaient pas voulu. Je me souviens notamment d'un titre mettant en scène une femme enceinte. Je l'avais eu au téléphone et lui ai dit : "franchement, tu peux faire mieux !". Entre nous, je préfère ce qu'il faisait avant que ça marche vraiment pour lui. Il composait de bien meilleures mélodies. Sur chaque album, il y avait au moins deux ou trois perles... L’album "Home", avec Chiara Mastroianni, était formidable, comme aussi "Des lendemains qui chantent", la chanson que j'ai reprise pour "Parenthèses", mon album de duos, ou la magnifique "Nuage noir" (Ndlr : extrait de la BOF "Clara et moi"). On ne peut pas lui enlever qu'il écrit toujours aussi bien, que la production de ses disques est impeccable, mais ses mélodies me touchent moins."

samedi 27 avril 2013

Françoise Hardy et Thomas Dutronc dans Mères et fils (18ème extrait)

En 2008, Françoise Hardy et Thomas Dutronc discutent ensemble à l'instigation des sœurs Massenet qui retranscrivent la rencontre dans un chapitre de leur livre "Mères et fils".

Thomas : C'est marrant parce que je pense qu'il y a énormément d'amour entre nous et, en même temps, chacun trace un peu sa route. Chacun a ses histoires, ses passions, ses centres d'intérêts, et essaye parfois de les partager mais sans que ça marche parce que les autres s'en foutent... En même temps, même si on se voit moins, on est quand même un clan. On s'appelle tout le temps.

Françoise : Oui, son père et moi devrions être séparés depuis longtemps, mais bon... nous n'avons jamais coupé les ponts. Comme tous les couples, nous avons passé des caps presque insurmontables et, finalement, nous n'avons jamais eu l'esprit de famille, ni le sens de la famille, étant donné que j'ai été élevée par une mère seule et que, du côté de la famille de ma mère, c'était une catastrophe. Dès mon plus jeune âge, j'ai souffert d'avoir affaire à des gens qui ne m'aimaient pas, que je n'aimais pas, avec qui je n'avais aucun atome crochu et qu'il fallait supporter, qu'il fallait aimer, parce que c’était la famille !

Françoise Hardy - Madeleine Hardy - Grand-Mère Hardy - Michèle Hardy

Françoise : Pour moi, les seuls liens qui comptent, ce sont les liens du cœur. Naturellement, les liens du sang n'excluent pas les liens du cœur. Pour moi, il n'y avait que ma mère que j'aimais dans mon enfance. Je n'aimais personne d'autre. Ma sœur, je ne l'aimais pas vraiment. Elle ne m'aimais pas non plus d'ailleurs, c'était réciproque. Ma grand-mère ne m’envoyait que des messages excessivement négatifs. Ma tante avait fait je ne sais combien d’enfants coup sur coup et déjà, à l'époque, je voyais ça d'un très mauvais œil ; je fais partie des gens qui ne supportent pas les familles nombreuses. C’est plutôt ton père qui est famille, très famille !
Thomas : Oui.
Françoise : La famille Dutronc, c'est une grande famille. Avant ta naissance, ton père ne voulait pas entendre parler d'avoir une fille. il ne voulait pas ! Comme si, quelque part, il savait qu'il aurait un garçon. Ça me traumatisait parce que je me disais qu'il y avait quand même une chance sur deux que ce soit une fille, mais secrètement j'espérais que ce serait un garçon.

mardi 23 avril 2013

Françoise Hardy dans "20 ans" (4ème extrait)

En février 1967, Françoise Hardy se confiait à F. Vergnaud pour 20 ans dans un article intitulé L'étrange aveu de Françoise Hardy....

_ Je ne tombe pas souvent amoureuse, je suis très fidèle... mais chaque fois, j'aime à sens unique... Je rencontre toujours des garçons qui ne pensent qu'à eux... très égocentriques... vous voyez ? Je n'y peux rien, je ne cherche plus à comprendre...
_ Vos chansons, souvent nostalgiques, vous ressemblent-elles ?

Françoise Hardy

_ Absolument... Je les compose principalement quand ça ne va pas. Autrement, je ne peux pas ! Une chanson, c'est fait pour rêver, et moi je ne rêve pas sans une dose de nostalgie.. les chansons gaies ne me touchent pas.
_ Quels sont vos projets dans l'immédiat ?
_ Me reposer, car je viens de sortir mon trente centimètres de nouvelles chansons : maintenant, je suis très fatiguée... En mars, je vais chanter trois semaines à Londres, au cabaret le Savoy.

samedi 20 avril 2013

Françoise Hardy et Michel Houellebecq (Astrologie Naturelle extrait 5)

En mai 1999, Françoise Hardy faisait le thème astrologique de Michel Houellebecq pour la revue Astrologie Naturelle.

Françoise Hardy : Après le temps saturnien de l’adolescence, arrive, à l’âge de trente ans, le temps uranien de l’âge adulte. On peut mettre sur le compte de la faiblesse d’Uranus dans votre ciel, la dénonciation que vous faites des forces ou modèles de comportement figés qui succèdent au "déchaînement vers l’âge de treize ans des attracteurs pulsionnels" : y a-t-il d’autres aspects inhérents à l’âge adulte qui vous indisposent ?
Michel Houellebecq : Honnêtement : rien. (Long silence). Mais je n’y arrive pas. (Rires). J’ai écarté des femmes rationnelles pour en épouser une très irrationnelle, mais aussi très vivante, très gentille. En fait, je me fais chier avec les gens normaux... Je suis quelqu’un d’ouvert, mais parmi les aspects qui se rattachent à l’adolescence, il y en a aussi que je déteste. La révolte par exemple...

Françoise Hardy : Vous êtes vous-même un rebelle, un contestataire pourtant !
Michel Houellebecq : C’est vrai.

Françoise Hardy et Michel Houellebecq

Françoise Hardy : Il me revient que vous avez écrit des lignes virulentes contre l’égoïsme, l’agressivité, le conformisme du pré-adolescent surtout quand il est en groupe.
Michel Houellebecq : J’ai beaucoup durci ma position à propos de la polémique qui a eu lieu autour de la fin de mon livre et qui ressemble à de la science-fiction. Finalement, ça me paraît une très bonne fin.

Françoise Hardy : Vous voulez dire que le clonage qui permettrait - je vous cite - que "l’humanité organise elle même les conditions de son remplacement" vous paraît un progrès possible ?
Michel Houellebecq : Ce serait déjà un moyen d’échapper au vieillissement et à la mort qui rendent la condition humaine si misérable.

mardi 16 avril 2013

Françoise Hardy dans Rallye Jeunesse (1er extrait)

En 1966, pour le mensuel Rallye Jeunesse, Françoise Hardy revenait sur son parcours professionnel, interrogée par F.-R. Barbry.

Ce n'est pas la littérature qui a manqué sur le compte de Françoise Hardy ! Ni les photos ni les titres : romantique, nostalgique, mélancolique, toute la collection y est passée. Françoise, ce sont des dizaines de chansons, des disques en français, en allemand, en italien, en anglais, un livre ("je chante, donc je suis"), trois films. Une célébrité affirmée par une cote toujours dans les hauteurs, une carrière qui a tenu bon la barre malgré les reflux de vagues, fatigantes à force d'être nouvelles. Devant elle, l’avenir. Ne riez pas ! Comptez-les sur vos doigts les chanteurs et les chanteuses qui ont démarré en même temps qu'elle et qui peuvent en dire autant.

Il y a quatre ans, Françoise attendait sa chance, sagement assise sur un banc, au Petit Conservatoire de la chanson de Mireille. Par coïncidence, j'étais sur un banc tout proche. Pour vous, j'ai pu revoir et comparer deux Françoise Hardy, une débutante et une vedette de la chanson.
- Bonjour. Comment vas-tu ?
- Bien... Entre donc !

Françoise Hardy

Françoise me reçoit dans un petit appartement qui a trouvé refuge derrière une gare très animée. Le monde et le bruit gardent bien les secrets et favorisent l'incognito. La pièce joue le rouge et le noir. Les fauteuils tendent leurs bras au visiteur, qui aurait tort de refuser. Sur une table basse, un cendrier immole quelques aiguilles de pin. De minces panaches de fumée s'évanouissent et laissent derrière eux une odeur qui rend l’ambiance un peu mystérieuse.

- Le Petit Conservatoire, cela date maintenant de quatre ans. Que représente pour toi ce laps de temps ?
- Quatre ans de chansons. Je voulais chanter, j'aimais chanter, je chante, voilà tout...

- Cela s'est-il passé exactement comme tu le désirais ?
- Dans les grandes lignes, oui. C'est-à-dire qu'on aimerait que cela aille toujours mieux.. Enfin ! Par exemple, mon dernier Olympia, j'aurais aimé qu'il soit plus décisif, qu'il "marque" davantage. J'ai un peu l'impression d'avoir fait un coup pour rien...

samedi 13 avril 2013

La musique ne peut pas tricher (5ème extrait)

En 2005 Françoise Hardy accordait une interview à Cécile Wajsbrot pour la revue annuelle Fusées.

Cécile Wajsbrot : "Depuis l'album Le Danger, vous inscrivez au bas des textes de vos chansons leur date de composition _ le jour précis ou la saison, le mois. Est-ce la marque d'un rapport au temps particulier ? Une invitation à prendre ces textes comme une sorte de journal de bord ?

Miossec - Françoise Hardy - Rachmaninov

Françoise Hardy : "C'est tout simplement parce que j'ai de moins en moins la mémoire du temps et qu'il m'arrive d'être persuadée d'avoir fait certaines choses à un certain moment, alors que ce n'est pas ça du tout. Dans les années 90, j'avais même commencé une sorte de journal, parce que j'avais réalisé que j’oubliais des tas d'anecdotes, des tas de mini-événements savoureux. Le but était uniquement de pouvoir me les remémorer. Avec l'arrivée d'Internet dans ma vie, la correspondance par e-mail qui me prend pas mal de temps a avantageusement remplacé le journal."

mardi 9 avril 2013

Françoise Hardy dans Platine n°190 (4ème extrait)

Pour la sortie de l'album L'amour fou, Eric Chemouny s'entretenait avec Françoise Hardy dans Platine (numéro 190 de novembre / décembre 2012).

Eric Chemouny : "Avez-vous reçu des propositions d'ex-collaborateurs, comme La grande Sophie ?"

Françoise Hardy :
"Non, et à vrai dire, je ne lui ai rien demandé. Je savais qu'elle préparait son propre album, qui est excellent d'ailleurs. Cela dit, on a beaucoup correspondu à un moment, un peu moins ces derniers temps."

Eric Chemouny : "Comment est née la chanson de Julien Doré, "Normandia" ?"

Françoise Hardy :
"On correspond de temps en temps. Ses mails me font toujours rire parce qu'il a une façon très particulière de s'exprimer. Il a su que j'étais en recherche de chansons et m'a envoyé un message pour me demander si j'accepterais qu'il m'en propose une. J'ai répondu que si elle était de la même veine que "BB Baleine", le duo que nous avions enregistré sur son album "Bichon", c'était très volontiers. Les choses ont mis du temps à se concrétiser. A un moment, il m'a envoyé un départ sur lequel je n'entendais pas la bribe d'une mélodie et je le lui ai dit. Après quoi, tout d'un coup, je n'ai plus eu de nouvelles de sa part pendant un certain temps."

Françoise Hardy - Julien Doré

"Et puis, il a repris contact avec moi et m'a proposé cette mélodie. Mais c'est devenu tellement compliqué, qu'à un moment, j'ai préféré qu'il écrive lui-même tout le texte, parce qu'on n'y serait jamais arrivé ensemble. Il écrit de façon très poétique, avec beaucoup d'images. Pour moi qui ai toujours besoin que les choses soient précises, son texte était assez déroutant et j'étais un peu heurtée. Je me souviens que la première phrase n'était pas écrite dans un français correct. Je ne pouvais pas chanter cela. Il a eu l'air un peu réticent à la modifier, mais je crois que sa fiancée, Marina Hands l'a convaincu. Sinon, j'ai conservé tout le texte, même si certains passages me semblent encore bizarres."

Eric Chemouny : "Vous connaissant, on pourrait s'étonner que vous n'ayez rien trouvé à retoucher à cette chanson !".

Françoise Hardy :
"C'est vrai, mais je ne le regrette pas du tout."

Eric Chemouny : "A quand remonte votre première rencontre ?"

Françoise Hardy :
"C'était pour un spécial de Libération Next. J'étais assez déstabilisée pendant cette interview, parce que parfois, j'ai beaucoup de difficultés à comprendre ce qu'il dit (rires). Je le trouve très déconcertant, mais je suis une inconditionnelle de Julien Doré."

samedi 6 avril 2013

Françoise Hardy dans Formidable (Décembre 1966)

En décembre 1966, Françoise Hardy faisait la couverture du mensuel Formidable. Jean Nouailhac lui consacrait un article intitulé Françoise Hardy s'anime... au cinéma.

Elle fait du cinéma pour se changer les idées, comme on joue aux billes à la récré. Ni "Grand Prix", ni ses autres films ("Château en Suède", "Une balle au cœur") ne l'ont marquée ou changée ; elle reste pour nous la fille romantique 66, énigmatique et mystérieuse, qui apparaît pour disparaître comme son amie le rose, derrière des chansons d'amour tristes... Elle est belle et ne le sait pas. Si on le lui dit, elle se cabre. Elle est grande, féline, timide.

Elle parle d'une voix neutre, dans un souffle, lucide et réfléchie. Qui est Françoise Hardy ? Elle cherche ses mots, et laisse passer quelques secondes : "Je ne suis pas très fière de moi. Je chante et fais un peu de cinéma,, j'ai toujours aimé chanter et composer des chansons, et j'ai dans ma vie la chance de ne pas être née anormale, d'être un peu intelligente et pas trop moche.. Si ça a marché, ce n'est pas grâce à moi." Top. Chrono. La seule déclaration d'amour que Françoise fera à Françoise aura duré, en tout et pour tout, 15 secondes...

Françoise Hardy

C'est fou ce que cette fille peut être timide. "Je n'aime pas les gens trop sûrs d’eux, les ambitieux et les grincheux". Visiblement elle n'aime pas non plus les projecteurs, ni les "confessions", ni les gens qui parlent trop fort, ou ceux par exemple "qui soignent tellement leur façade qu'ils finissent par ne plus se reconnaître."

Chez elle tout est rouge et feutré. Le bruit des pas se perd dans une moquette profonde. Pas de lumière vive, l’éclairage est diffus, tamisé. Un grand lit recouvert de velours crème, une bibliothèque pleine de livres à en craquer, un canapé aux larges bras, une table sur laquelle on trouve un tas invraisemblable de disques, de partitions, de transistors et d'appareil en tous genres, deux fauteuils de cuir noir à bascule et deux guitares... Voilà tout son domaine. Un de ses amis l'a décoré ; ("Je ne sais rien faire de mes dix doigts").

Là seulement, elle se sent chez elle en sécurité, dans son studio de la rue du Rocher, à deux pas de la foule et du tumulte de la rare Saint-Lazare. "J'ai peur de la foule, je n'aime pas me montrer et sortir seule dans la rue". Et elle ajoute, comme pour se justifier : "La chose que je crains le plus au monde est la solitude. Mais, même seule, lorsque je suis ici, je me sens bien. Le métro qui vibre au-dessous de moi, la rumeur de la rue... et le téléphone à portée de la main..."

mercredi 3 avril 2013

Françoise Hardy et Thomas Dutronc dans Mères et fils (17ème extrait)

En 2008, Françoise Hardy et Thomas Dutronc discutent ensemble à l'instigation des sœurs Massenet qui retranscrivent la rencontre dans un chapitre de leur livre "Mères et fils".

Thomas : En fait, on peut faire des remarques ou remettre les gens à leur place s'il y a un problème ou un manque de professionnalisme sans sortir de ses gonds !

Françoise : Mais moi, je n'y arrive pas parce que je me contiens longtemps, et quand ça sort, ça sort mal ! Les gens me disent : "Oh ! c'est le portrait tout craché de son père", mais sur le plan du caractère, tu n'as pas son cynisme. Je pense que tu n'es pas du tout quelqu'un de noir. C'est une qualité.

Thomas Dutronc - Françoise Hardy

Thomas : Je pense que dans la vie, on se construit avec ses parents puis avec ses amis et, avec ce que l'on apprend soi-même. C'est vrai que j'ai été très influencé, en étant en plus fils unique, par votre caractère. Mais il y a eu un moment dans ma vie où j'ai choisi de me tourner vers des choses que je sentais avoir en déficit dans mon caractère ou dans mon expérience. C'est pour ça que j'aime bien Brassens, par exemple, parce que c'est quelqu'un de très construit, serein, bienveillant...