samedi 9 mars 2013

Françoise Hardy et Thomas Dutronc dans Mères et fils (16ème extrait)

En 2008, Françoise Hardy et Thomas Dutronc discutent ensemble à l'instigation des sœurs Massenet qui retranscrivent la rencontre dans un chapitre de leur livre "Mères et fils".

Thomas : Tu me faisais des massages aussi. Je pense qu'il y a beaucoup de choses qui passent par ce biais. Heureusement, parce que s'il n'y avait que le biais de la parlotte, je serais devenu complètement fou ! (Il rit)

Françoise : Quand tu étais petit, pour confirmer ce que tu viens de dire, tu me surnommais "le monstre bisouteur". L'humour vient de la famille de ton papa, ton grand-père, ton père, plus que de mon côté. Mais je l'appelle depuis des années "le lutin facétieux" ou "mon lutin préféré" ! Pendant longtemps, son père et moi l'entendions siffler quand il était dans sa chambre, dans la maison, qui était assez grande. Je ne sais plus à partir de quel âge ça l'a pris. Alors son père l'appelait "le merle" et je l'appelais "le pinson". Il sifflotait tout le temps...

Thomas Dutronc - Françoise Hardy

Thomas : On a plein de traits de caractère en commun. Toi comme moi, je pense, on est très scrupuleux. Ce n'est pas du tout le cas de papa. Nous, on est scrupuleux à tous les égards.

Françoise : Oui c'est vrai.

Thomas : Parfois l’absence de scrupules chez d'autres peut vraiment agacer. Je sais que je t'ai vue parfois t'agacer dans des promos. Moi aussi ça m'est arrivé devant un manque de travail ou de professionnalisme. Je suis capable de m’énerver, alors, du coup, je pense à toi qui t'énerves et je me dis : "Il ne fait pas s'énerver".

Françoise : Tu as raison, il vaut mieux ne pas s'énerver. En même temps, ce n'est pas mal de s'énerver parce que si tout le monde dit amen aux gens qui font tout de travers et qui s'en foutent, si personne ne réagit, ça les encourage à continuer !

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