mardi 26 septembre 2017

Janvier 1997 - Dimanche en roue libre (France Inter) - 2ème partie

Kriss : Il y a des gens qui appréhendent la mort comme une continuité... 
Françoise HARDY : Oui, moi j'ai tendance, j'ai tendance aussi à voir la mort comme une naissance pour une autre forme de vie, mais une autre forme de vie, un autre espace-temps où..., enfin, très différent de celui dans lequel nous sommes et c'est... je pense que c'est toujours très difficile et trop douloureux de quitter ce qu'on aime.

Kriss : Vous avez une idée de ce qu'il y a après. Pour vous il y a quelque chose après ?  
Françoise HARDY : Mais c'est très difficile d'avoir une idée sur l'inconnaissable, sur un inconnu qui est inconnaissable.

Kriss : On se fait parfois une petite idée.  
Françoise HARDY : Oui on se fait une idée, justement quand on lit les Dialogues avec l'Ange, oui on se fait une petite idée, oui, bien sûr.

Kriss : Mais vous avez eu besoin de lire dessus ? Vous n'avez pas une idée que vous portez en vous ?
Françoise HARDY : Non mais j'ai toujours aussi, petite fille, j'étais assez croyante, j'ai toujours été très réceptive aux idées d'au-delà , de vie après la mort, j'ai toujours été réceptive à cela....

Kriss : Ce n'est pas très facile finalement dans un milieu comme celui où vous vivez de s'occuper de sa spiritualité, c'est pas... je veux dire le show business....le milieu...  

Françoise HARDY : Non, non, je crois que c'est difficile dans tous les milieux, ça l'est probablement moins dans le milieu du show business qui, - si on réussit à vivre de ses disques de ses chansons, - vous laisse quand même plus de liberté et donc plus de temps qu'un autre milieu je crois que c'est véritablement une affaire pas seulement d'aspiration, c'est aussi une affaire de temps et puis de moments.... il y a un âge auquel on est plus disposé à s'intéresser à ce genre de questions.

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