mardi 12 avril 2011

Françoise Hardy dans Epok (6ème extrait)

En mai 2000, Yann Plougastel s'entretenait avec Françoise Hardy dans Epok à l'occasion de la sortie de son album Clair-obscur.

Yann Plougastel : "À l'occasion de vos chroniques astrologiques, vous avez interviewé de nombreuses personnalités. Lesquelles vous ont le plus marquée ?"
Françoise Hardy :
"J'ai eu l'occasion de rencontrer Jean d'Ormesson. Qu'est-ce qu'il est drôle ! Il est irrésistible ! J'ai beaucoup apprécié l'humanité d'Ophélie Winter. Philippe Delerm m'a fait la grâce de venir à Paris. Il est très sympathique. Avant notre rencontre, il m'a envoyé un petit livre, Le Bonheur, que j'ai trouvé très émouvant et dont j'ai gardé gravée dans ma tête la définition du bonheur : « Le bonheur, c'est d'avoir arrêté de perdre. » Je regrette qu'il n'y ait pas plus de gens comme lui. Il possède un véritable équilibre et n'est pas du tout destroy... J'ai longuement interviewé Maurice Pialat, parce qu'il est Vierge, un signe peu représenté dans le monde du spectacle. Je me souviens d'une belle rencontre avec Daniel Filipacchî. Mais c'est Isabelle Huppert qui a été le plus loin dans l'analyse d'elle-même... "



Yann Plougastel : "Quelles sont vos joies musicales actuelles ?"
Françoise Hardy :
"J'écoute d'une façon obsessionnelle et névrotique La Baie, de Daho. Le dernier disque de Perry Blake ne me quitte jamais, non plus que celui de Jean-Louis Murat, un chef d'œuvre absolu. J'aime bien Emilia Torrini, Ben Christopher, Deus et les albums de reprises de George Michael et de Brian Ferry."

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