samedi 17 décembre 2011

Françoise Hardy dans Psychologies (7ème partie)

En mars 2009, le magazine Psychologies réunissait Françoise Hardy et son fils Thomas Dutronc dans un entretien à bâtons rompus.

Thomas Dutronc : " Tu m'as pourtant inculqué des principes que j'essaye d'appliquer. Toujours essayer de se dépasser, de progresser. Que l'important n'est pas le niveau que l'on a, mais son coefficient de progression, la valeur de la pente que l'on emprunte. . "

Françoise Hardy : " Il y a une phrase qui résume cela et que j'adore : « Il n'est pas important que la branche casse au moment où on l'atteint, car aux yeux de Dieu, seuls comptent les pas que l'on aura faits pour l'atteindre. » Comme tu le dis, ce n'est pas le succès qui compte, c'est le chemin. C'est une grande, grande pensée. L'important est de faire du mieux que l'on peut, dans la limite de ses moyens. "

Thomas Dutronc : " Oui, oui, bien sûr, j'essaye d'appliquer ce principe. "

Françoise Hardy : " Lorsque je fais une chanson, je ne vais pas me comparer à Brassens, sinon, j'arrête tout de suite. Il faut mettre la barre haut par rapport à soi. "


Thomas, votre mère a une fois ou deux cité votre signe du zodiaque. Vous partagez son intérêt pour l'astrologie ?

Françoise Hardy : " [Elle intervient.] Je n'ai jamais cherché à le convaincre, simplement, je ne peux pas m'empêcher d'y faire référence. "

Thomas Dutronc : " Depuis l'autre soir, je refuse de croire à l'astrologie, puisqu'elle n'a pas prédit que je serais déguisé en pingouin à la soirée des Enfoirés. [Il rit.] Sans plaisanter, je suis scientifique de formation, donc j'ai toujours trouvé que l'astrologie avait un côté bavardage, avec beaucoup de phrases tellement vagues que l'on peut tout leur faire dire. Une fois, j'ai été troublé par un de tes livres où j'ai trouvé des choses assez convaincantes. Je pense que beaucoup d'astrologues sont naïfs ou escrocs, mais beaucoup de scientifiques sont trop fermés à l'irrationnel. Donc je me sens partagé. Je dirais que je me suis plutôt rangé à l'avis de mon père, que tout cela assomme. "

Françoise Hardy : " Enfin, voyons, dès qu'il est perplexe devant une décision à prendre, il me demande de regarder ses échéances astrales ! "

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