mardi 27 novembre 2012

Françoise Hardy dans Elle en 1965 (dernier extrait)

Dans le numéro de Elle du 25 janvier 1965, Claude Berthod proposait à Françoise Hardy de mieux la faire connaître le temps d'un tête à tête.

JE N'AI JAMAIS ÉTÉ SIFFLÉE ni bombardée de légumes. Je ne chante pas de manière assez agressive pour déchaîner l'hostilité des gens. Dans le pire des cas, je les ennuie. Ils commencent alors à bâiller, à parler entre eux, mais poliment, tout bas. Et tout finit par une chanson triste... Jamais je ne reçois, non plus, comme Sylvie ou Sheila, des lettres enflammées du sexe opposé. Quand une fille m'écrit (c'est neuf fois sur dix une fille), c'est plutôt pour me dire qu'une de mes chansons raconte justement son histoire. Qu'elle aussi aimait un garçon qui l'a quittée. Qu'elle aussi craint que ça ne dure pas... Bref, je comprends les incomprises.

Françoise Hardy

MON RÊVE ? Ressembler à cette image de moi que j'ai surprise au coin d'une glace en étrennant à Gstaad mon nouveau costume de scène. Une tenue de Courrèges. Une métamorphose ! Pantalon-marinière. Blanc éblouissant. Sûr comme un flèche. Intrépide comme une fusée. Poétique comme un départ pour la Lune. Hardi comme... la Françoise Hardy que je serai peut-être un jour !

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