samedi 18 mai 2013

La musique ne peut pas tricher (6ème extrait)

En 2005 Françoise Hardy accordait une interview à Cécile Wajsbrot pour la revue annuelle Fusées.

Cécile Wajsbrot : "Lorsque vous êtes en période d'écriture d'un album, vivez-vous en "immersion totale" ou faites-vous les choses à mesure, réservant à ce travail un moment de la journée, un temps limité ?"

Françoise Hardy : "Pour tenter d'écrire un texte sur une mélodie, il me faut être dans un état d'immersion totale dont je ne sors que pour les incontournables obligations domestiques".

Françoise Hardy

Cécile Wajsbrot : "La décision de faire un album est-elle antérieure à tout travail ou cette décision peut-elle aussi naître du fait que vous possédez un premier matériau ?"

Françoise Hardy : "Il peut arriver que la décision de faire un album soit antérieure à tout travail. C'était le cas pour l'album "Le Danger", mais avant même de signer mon contrat, je savais qu'Alain Lubrano et Rodolphe Burger composeraient les musiques. Je ne partais donc pas dans le vide. La situation inverse est tout aussi possible. Pour l'album "Tant de belles choses", j'ai reçu dans un court laps de temps six très bonnes mélodies et le reste n'a pas tardé à suivre".

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