samedi 25 août 2018

Françoise Hardy dans Hep Taxi ! - 14ème extrait

Jérôme Colin : Pourquoi vous vous êtes mariée Françoise ?
Françoise Hardy : Eh ben, justement parce que j’avais un problème de santé et qu’il fallait m’opérer. Qu’on avait peur que ce soit embêtant. Et finalement, ça ne l’était pas. Dieu merci. Mais du coup, je me suis demandé ce qu’il se passerait si jamais j’avais un souci. Enfin, si jamais je ne me réveillais pas de l’opération.. Et je suis allée consulter un avocat. Et cet avocat m’a expliqué qu’il fallait que je me marie. Donc, il m’a donné les raisons que j’ai transmises à Jacques et qui a été tout de suite d’accord pour qu’on se marie. Et qui très gentiment m’avait dit que c’est bien de se marier après l’opération, comme ça, ça nous projette dans un avenir plus intéressant que la clinique et les inquiétudes qui y sont liées... Voilà ! Mais on n’était ni l’un ni l’autre tellement partisans du mariage. Ce qui était drôle, c’est que le jour ... Enfin 15 jours avant de nous marier, on avait posé pour Paris Match qui faisait un sujet sur les couples non mariés. Et on ouvrait le sujet … (rire)

Jérôme Colin : Pour 15 jours encore...
Françoise Hardy : (rire) Oui, oui, ça. On ne pouvait pas le savoir.



Jérôme Colin : Mais j’ai vu des photos de votre mariage dans votre livre. Vous n’avez pas l’air de vous amuser spécialement !
Françoise Hardy : Ben, on s’est fâché.

Jérôme Colin : C’est vous qui avez choisi les photos ?
Françoise Hardy : Je ne sais pas… si, il y a une photo. Ah si, il y a une toute petite photo. Si, si, il y a des photos où on rigolait. Mais on s’est quand même fâché juste avant parce qu’il ne voulait pas que les invités qui étaient venus de Paris et tout ça, viennent avec nous. Moi j’aime pas qu’il y ait trop de monde, et tout ça. Mais alors là, je trouvais que ça s’imposait quand même que tous ces amis qui avaient eu la gentillesse et qui s’étaient donné le mal de venir de Paris soient à la cérémonie. Enfin, à la cérémonie civile, bien entendu.

Jérôme Colin : Qu’est-ce qui vous a plu chez Jacques Dutronc ?
Françoise Hardy : Tout.

Jérôme Colin : Tout tout tout ? Quoi ça été le flash d’une vie ?
Françoise Hardy : Oh, quand même. Je n’ai pas eu le coup de foudre pour lui. C’est venu petit à petit. Parce que j’ai eu des coups de foudre dans ma vie. Mais lui, c’est venu petit à petit. Mais oui, il est très séduisant. Et encore par exemple, hier je suis tombée par hasard sur un clip, un scopitone de lui. Je ne sais pas ! Il devait avoir 25-30 ans. Je me disais : mais vraiment, il était irrésistible. Vraiment. Il avait une espèce de charisme, une personnalité complètement hors norme. Une façon d’être totalement originale.



Jérôme Colin : Mais vous avez sentit en le rencontrant qu’il allait vous faire baver ? Qu’il allait vous en faire baver ? Ça n’allait pas nécessairement être facile ?
Françoise Hardy : Je n’ai pas senti ça du tout quand je l’ai rencontré, qu’il allait m’en faire baver parce qu’il était très amoureux transi au début. Il essayait de me rejoindre quand il le pouvait. Enfin, il avait un côté comme ça, vraiment amoureux transi. Et du coup, moi j’étais pour la première fois de ma vie, je me sentais vraiment confortable. Enfin, j’étais contente, quoi ! Mais malheureusement, ça n’a pas duré. (rire)… Mais enfin, en même temps, c’était bien que ça ne dure pas, parce que du coup, c’est moi qui ai tiré la langue pendant 20 ans et finalement, je suis très contente d’avoir été folle amoureuse de lui pendant 20 ans. Parce que ça vous maintient dans une espèce d’état d’intensité. Évidemment, vous souffrez, vous êtes malheureux, et tout et tout, mais en même temps vous faites des belles chansons. Il y a plein de choses comme ça.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire