mardi 17 mai 2011

Françoise Hardy dans le Stern (dernier extrait)

En 2003, Françoise Hardy était interviewée par Tilman Müller pour le journal allemand Stern à l'occasion de la parution de son livre Les rythmes du zodiaque.

Tilman Müller : " Vous produirez-vous à nouveau tôt ou tard sur une scène ? "
Françoise Hardy :
" Non. J'ai arrêté à 24 ans. Ce n'est pas maintenant, là, à l'approche de la soixantaine, avec un genou cassé, que je vais recommencer. "

Tilman Müller : " Préparez-vous un nouvel album ? "
Françoise Hardy :
" J'y travaille en continu. Il va falloir encore après les vacances que je cherche des mélodies sur lesquelles je pourrai écrire des textes."

Tilman Müller : " Vos chansons sont souvent très mélancoliques. Cela correspond-il à votre propre état d'esprit ? "
Françoise Hardy :
" Absolument. Notre existence est quand même très dramatique. On quitte et on perd les gens qu'on aime. Le décès est inévitable. C'est affreux. Et le temps passe beaucoup trop rapidement. La mélancolie sublime la peine humaine - c'est exprimé merveilleusement dans la cinquième symphonie de Beethoven. "


Texte d'origine :
Werden Sie irgendwann mal wieder ein Konzert geben?
Nein. Ich habe mit 24 aufgehört, da werde ich jetzt doch nicht mit bald 60 und einem kaputten Knie wieder antreten.
Bereiten Sie ein neues Album vor?
Das mache ich dauernd. Nach den Ferien geht es wieder los, ich suche noch Melodien, zu denen ich Texte schreiben kann.
Ihre Chansons sind oft sehr melancholisch. Entspricht das Ihrer eigenen Stimmung?
Ja, unbedingt. Unsere Existenz ist doch so dramatisch. Man verlässt und verliert Menschen, die man liebt. Der Tod ist unausweichlich, das ist fürchterlich. Und die Zeit vergeht viel zu schnell. Die Melancholie sublimiert das menschliche Leid - in Beethovens Fünfter Sinfonie kommt das wunderbar zum Ausdruck.

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