mardi 3 juillet 2012

Françoise Hardy interviewée par Gérard Miller (1er extrait)

En 2010 paraissait Le divan et le confessionnal de Gérard Miller, un livre reprenant les entretiens marquants de l'auteur avec des personnalités pour le compte du magazine chrétien La vie. Un chapitre était consacré à Françoise Hardy.

Sur son lit de mort, le héros des Invasions barbares, figure emblématique de la génération du baby-boom, confesse l'amour adolescent qu'il a eu pour vous et votre très belle chanson sur l'amitié.
Heureusement qu'il n'a pas choisi mes premiers enregistrements, je les déteste ! Quand j'ai commencé à chanter, je n'étais pas consciente de mes limites, je ne les avais jamais éprouvées. Enregistrer un disque, c'était la réalisation d'un rêve, d'un fantasme même. J’étais folle de joie, mais je ne connaissais rien à rien, je n'avais aucune ouverture sur le monde. Du coup, mes premières chansons sont une honte qui me poursuit encore maintenant.

Françoise Hardy - Gérard Miller

Vous aviez été élevée en vase clos ?
J'avais été élevée entre quatre murs. Ma mère était célibataire, sans argent, sans soutien, totalement marginale et frustrée. L’emprise qu'elle a eue sur ma sœur et moi nous a empêchées de grandir normalement. Sans doute ne pouvais-je pas le faire plus tôt ? Mais c'est un fait que je n'ai rompu avec elle qu'à quarante ans passés.

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