samedi 13 avril 2013

La musique ne peut pas tricher (5ème extrait)

En 2005 Françoise Hardy accordait une interview à Cécile Wajsbrot pour la revue annuelle Fusées.

Cécile Wajsbrot : "Depuis l'album Le Danger, vous inscrivez au bas des textes de vos chansons leur date de composition _ le jour précis ou la saison, le mois. Est-ce la marque d'un rapport au temps particulier ? Une invitation à prendre ces textes comme une sorte de journal de bord ?

Miossec - Françoise Hardy - Rachmaninov

Françoise Hardy : "C'est tout simplement parce que j'ai de moins en moins la mémoire du temps et qu'il m'arrive d'être persuadée d'avoir fait certaines choses à un certain moment, alors que ce n'est pas ça du tout. Dans les années 90, j'avais même commencé une sorte de journal, parce que j'avais réalisé que j’oubliais des tas d'anecdotes, des tas de mini-événements savoureux. Le but était uniquement de pouvoir me les remémorer. Avec l'arrivée d'Internet dans ma vie, la correspondance par e-mail qui me prend pas mal de temps a avantageusement remplacé le journal."

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